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May Arkæ forgive you, ‘cause I won’t… ~ Yelena Mironov
Igor Belinsky
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Dim 14 Juil 2024 - 12:46
May Arkæ forgive you, ‘cause I won’t… ~ Yelena Mironov Rqzn

Yelena Mironov


I can hear the sound of a heartbeat before it goes out
Won't ever leave my memory of bloodshed all around
And I can see a tear on my father's face before it falls out
Oh, my enemy, how could I have ever let you down?


Nom : Mironov
Prénom : Yelena
Age : La Trentaine
Région et ville d'origine : Strana – Dusknograd
Domicile actuel : Nomade

Orientation sexuelle : Bisexuelle
Alignement : Neutre
Carte Demandée : -
Métier : Matriarche

Choix pokémon : Aucun

Avatar : Retsu Unohana - Bleach




Description


When all these trees saw us grow
Cut our teeth and make our bones right here
We'd play with shields made of stone
Share our dreams and sit our thrones


Yelena Mironov ne fut pas toujours son nom. Fut un temps où elle était appelée Avietta Medvev, l’une des snipers les plus douées de son époque. Elle a connu la guerre, contrairement à beaucoup de ses camarades, son unité avait notamment été envoyée contrer les forces Unysiennes dans la guerre qui faisait rage au sein de la région australe de Saba. Elle a connu la chaleur du désert, la peur de mourir, la brève satisfaction d’avoir atteint sa cible. Mais les choses étaient ce qu’elles étaient : La guerre de Saba était un génocide remplis d’enfants soldats qui n’avaient rien à faire ici. Et elle, du haut de ses dix-huit ans, ne devait pas avoir meilleure mine.

Mais avant ce conflit dont elle revint totalement différente, Avietta était une jeune fille pleine de vie et d’affection pour sa famille. Elle voulait devenir une grande militaire, comme Papa. Et il fallut beaucoup de détermination et de patience pour que ses parents acceptent de voir en elle autre chose qu’une future mère. Du temps où les deux ainés de la famille n’étaient pas encore à l’armée, Avietta s’amuser à jouer au chamboule-tout avec de vieilles cannettes de Soda Cool avec son frère Artyom. Ils s’amusaient bien ensemble, Avietta était toujours la gagnante, comme pour la bagarre, comme pour « Qui attrape le Chaffreux du voisin en premier ». Tyoma n’était pas vraiment doué, même si il était des plus motivé. Avietta s’inquiétait sérieusement pour son aîné.

Mais comment dire à Papa et Maman que son frère n’avait pas sa place à l’armée et qu’elle était prête à porter l’honneur familial à elle toute-seule si besoin ? Mission impossible, son aîné parti donc à l’armée et disparut de sa vie, laissant un vide désagréable dont elle ne s’est jamais vraiment remise. Mais il restait son autre frère et sa petite sœur, la plus jeune de la portée. Elle les chérissait tendrement, ayant autant d’amour à donner qu’à recevoir.

Mais un jour, ce fut à son tour de partir, de s’entrainer à être une grande sniper et à tuer l’ennemi du communisme. Au début, il faut admettre qu’elle était bien dans le délire patriotique, mais la guerre vous change une femme et elle revint de Saba totalement secouée, cauchemardant sur ce qu’elle avait vu dans ces terres pauvres, ravagées par la famine et la guerre. Honteuse également que l’armée Stranaïte ait perdu cette guerre, une chose que son père ne lui pardonna jamais.

Désespérée, elle fit tout son possible pour récupérer l’amour de ses parents devenus tout d’un coup si distants. Nonna avait été « vendue » à un haut-placé de l’armée et Avietta ne pouvait espéré pour sa sœur qu’un mariage heureux. Tant qu’à son jeune frère… Il était porté disparu, les darons voulurent qu’Avietta le déteste, le haïsse comme le lâche qu’il était en ayant déserté la famille. Mais la jeune femme n’y croyait pas. Ni en la disparition volontaire d’Eduard, ni au soi-disant bonheur conjugal de Nonna. La guerre lui avait permis de voir les choses sous un autre angle.

Et chaque moment où elle demandait des nouvelles de son aîné, on lui répondait par des mensonges grossiers qui ne faisaient que l’inquiéter d’avantage. Elle pensa que ce serait elle qui craquerait en premier, mais ce fut Nonna qui signa l’arrêt de mort familial. Oh, Avietta ne lui en veut pas d’avoir fait ce qu’il fallait pour survivre, en revanche, s’en prendre à ses frères et sœurs, même involontairement, ça ne passe pas. Elle aurait dû y réfléchir à deux fois avant de foutre en l’air la vie de tout le monde. Avietta fut triste d’avoir perdu ses parents au début, mais cette peine s’estompa bien vite face à l’ampleur de la tâche qui se présentait à elle.

Elle se retrouvait à la tête d’une armée de femmes snipers, accompagnée de son fidèle Miradar. Elles firent de nombreux dégâts dans cette guérilla perdue d’avance avant que leur QG ne soit découvert à Magnetongorsk, dernier bastion du communisme. Nouvelle désillusion pour Avietta de voir ses camarades la trahir en la désignant d’office comme la meneuse de leur mouvement, la condamnant à passer entre les pattes des scientifiques du projet Nebulak.

Le don qu’elle obtint, elle le garda précieusement pour elle et prit la première occasion pour s’enfuir de ce maudit laboratoire. Ce don où elle se retrouve dans un monde inconnu, ce don qui éveilla en elle la ferveur religieuse, le jour où elle croisa Giratina lui-même dans ses songes. Enfin, on ne peut pas mentir non-plus, pour Avietta, l’après-guerre c’était du « chacun pour sa gueule ». La vinasse et les croutons gratuits, elle n’y a jamais dit non. Ce fut donc sous un nouveau nom et une nouvelle identité qu’elle se rendit dans un endroit reculé de Strana pour s’assurer de sa tranquillité en tant que Matriarche.

L’Ile Khaline paraissait le lieu idéal, totalement délaissé par le pouvoir en place. Elle y vécu quelques temps, se liant d’amitié à l’ancien Patriarche du village, tombant amoureuse d’un braconnier dont elle eut deux enfants. Avietta, ou plutôt Yelena, ne s’était jamais sentie aussi bien que dans ce petit village. Mais les malheurs arrivent vite et un jour qu’elle était partie au marché, elle retrouva son mari mort, le crâne fracassé, la dépouille de son Miradar dans un état bien pire tandis que son fils aîné était tapis au fond d’une vieille armoire, tremblant comme une feuille, plongé dans un mutisme traumatique. Quant à son bambin, aucune trace, aucune piste.

Ce ne fut que le premier d’une longue liste. Yelena ne poussa jamais son fils a parler de ce qu’il s’était passé mais elle se jura d’arrêter ceux qui avaient ruiné sa vie. Son plan de vengeance fut cependant interrompu par le désir du vieux Patriarche mourant de la choisir comme prochaine Matriarche, impossible de refuser une telle chose pour un ami si cher à son cœur. Elle jouait maintenant un double-rôle, aider les gens de jour en jouant la gentille ministre du culte et la nuit, veiller et faire des rondes dans le village, se débarrassant de tout intrus un peu trop suspect.

Elle eut bon nombre de renseignements concernant cette étrange milice voleuse d’enfants. Cette piste la menait à Thunduruska et il lui fallut un long moment pour se décider à quitter son village sous couvert d’un pèlerinage. Personne d’autre ne semblait se bouger de toute façon. Pour continuer sur cette piste, elle devait se fier aux étranges visions qu’elle avait parfois, comme si Arkæ lui-même lui montrait la voie à suivre.

Considérée comme morte, la justice ne l’effraie pas vraiment. Elle est prête à tout pour protéger les enfants de son village et retrouver son petit bébé. Sacha, son aîné, a décidé de la suivre dans son périple, au grand désarrois de sa mère.

On peut se demander si Yelena a déjà réfléchit à retrouver sa fratrie, ce serait un mensonge de dire que non. Elle pense souvent à eux, se demande ce qu’ils sont devenus. Surtout Nonna, dans quelle cage dorée s’est-elle enfermée ? Elle et sa gentillesse maladroite… Sa maladresse tout court. Quelle idiote d’avoir trahit sa famille pour la Tsarine, c’est comme passer de la peste au choléra. Il y a aussi Eduard qui l’inquiète un peu, un petit matheux aux allures de brindille. Artyom, elle se dit qu’il se débrouille bien seul, elle est quasiment sûre qu’ils se débrouillent tous très bien tous seuls. Ça lui évite de culpabiliser de ne pas les chercher.

Et derrière cette plaie béante causée par cette famille brisée, elle arbore une haine de façade contre les Medvev pour contrôler sa tristesse. Depuis la mort de son mari, Yelena sombre peu à peu dans la solitude, Sacha étant son seul rayon de soleil.






Votre Pseudo : Fromage (encore)
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Igor Belinsky
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Genya 1ière
Tsarine de la Mère Patrie
Genya 1ière
Équipe : May Arkæ forgive you, ‘cause I won’t… ~ Yelena Mironov Miniature_0144_EB
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Dim 14 Juil 2024 - 13:12
Félicitations !
Tu es validé !


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