Pour l'amour d'un homme

Déchiffrer cette étrange lettre n’aura pas été de tout repos. Artyom aime lire, aime écrire, mais les mots utilisés dans ces textes écrits par son supérieur, monsieur Tolstoï ? C’est toujours un mystère pour le militaire, qui était concentré dessus depuis… beaucoup trop de temps pour que cela n’en soit pas inquiétant. Il s’était enfermé dans son coin, à étudier chaque mot écrit pour être sûr de saisir le moindre message caché. Et… il y est arrivé.

Un Blizzeval. Tolstoï avait besoin d’en avoir un. C’est ce que Arty avait en tout cas déchiffré, après des heures de travail, d’insomnie et autres négligences à sa santé pour réussir cette étrange première mission. Et s’il devait déchiffrer tout ça.. c’est qu’il devait garder le secret. La seule exception sera Rin, sa “meilleure amie” et collègue, qui a accepté de l’accompagner dans cette étrange quête…

Du coup, pas le choix : voilà Rin traînée de force dans la toundra avec son militaire trop fixé sur sa mission, venu avec l’équipement militaire nécessaire pour tenir leur voyage dans la Toundra (parce que s’il faut être discret, personne ne devait les voir quitter les lieux, ni même Tolstoï) et heureusement qu’il sait survivre dans les pires environnements, avec ses entraînements à l’armée… Bon, il devra remercier son amie sincèrement pour avoir voulu l’accompagner et survécu à toute cette aventure ; mais la mission reste la priorité.

Et il aura fallu des jours d’enquête et de renseignement, mais tout cela les aura amené à leur nouvelle destination : un petit village, Derevnya, qui serait justement en proie à ce Pokémon… Autant dire qu’Artyom ne pouvait laisser une telle occasion passer ! Mais avant d’atteindre l’entrée, le militaire se permet enfin de briser le silence avec Rin, lui qui pourtant préfère rester silencieux et calme.

- … J’aurais pensé que monsieur Tolstoï préfèrerait un Spectreval. La crinière de ce Pokémon et la chevelure de Monsieur se ressemblent plus qu’avec celle d’un Blizzeval.

Merci Arty pour cette fine analyse. Bref, sur ces belles paroles, ils arrivent enfin au village… vraiment petit village hein, mais le militaire ne va pas se plaindre, il n’aime pas non plus les foules en général, et se renseigner sera bien plus rapide. Reste à voir par où commencer… et son regard bleu se pose en premier sur celui qui semble mettre des affiches sur les panneaux du village. Le maire, peut-être ? Le militaire l’ignore, mais quelqu’un qui s’occupe d’afficher ce genre de choses doit sûrement s’y connaître sur ce qui se passe.

Il jette un coup d'œil à Rin, fait un léger mouvement de tête vers la personne qu’il a en visuel et discute rapidement sur une idée de comment approcher ; c’est tout ce qu’il dira pour dire ses intentions actuelles… c'est-à-dire voir la personne et aller lui demander directement. Enfin, pas sans une certaine excuse déjà plus ou moins préparée en avance… Artyom approche, attend quand même que le gusse termine de coller son affiche pour ne pas le perturber, et seulement lorsqu’il semble avoir fini et qu’il remarque le duo de la Team Stal que le militaire s’exprime enfin.

- Bonjour, veuillez nous excuser de vous interrompre dans votre travail… Moi et ma collègue ici présente sommes là pour venir enquêter sur des incidents qui auraient eu lieu ici à cause de Pokémon, récemment. Seriez-vous par hasard le maire de cette ville, ou un autre représentant ? Nous aimerions pouvoir en parler avec quelqu’un qui saurait nous renseigner plus en détail.

C’est un peu étrange, mais… c’est le mieux qu’ils puissent trouver comme excuse, celles de personnes plus ou moins sous couverture pour venir enquêter sur l’histoire du Blizzeval ici et régler le souci. Avec Artyom qui ressemble à quelqu’un de sérieux et de fort, ça doit bien passer ce genre d’excuses ! Enfin, il espère. Du coup, il attend qu’on lui réponde, en espérant avoir quelques infos en plus…

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…

Il aurait dû s'en douter, mais… C’est vrai que les petits villages, c’est quelque chose. Et ce “maire”, visiblement, n’y fait pas exception. Artyom ne le montre pas vraiment avec son manque d’émotions, mais il est tout aussi surpris que Rin qui partage le même regard ensemble… Bah, le militaire avait vu pas mal aussi en collègues à l’époque où il était encore à l’armée, mais cela ne lui manquait pas pour autant.

Tout ce qui importe, c’est qu’au moins, l’excuse fonctionne et que le maire semble content de les voir, donc prêt à coopérer. Rin émet quelques doutes, mais avec la personne qui s’éloigne… Arty se dépêche de donner une réponse, avant d’aller suivre la personne.

- Si tu le souhaites, n’hésite pas à te renseigner auprès d’eux. Mais je ne peux dissiper la moindre piste, donc je dois au moins voir.

Réponse rapide, mais pas le choix s’il ne veut pas perdre la trace du maire. Que Rin veuille le suivre ou non, Artyom se dépêche de rester proche du maire et continue de le suivre non sans ajouter quelques paroles à sa destination.

- Nous ne voulons cependant pas vous faire perdre trop de temps, donc nous essayerons d’être le plus efficace possible et de nous y mettre au plus vite. Veuillez nous excusez pour le temps pris à venir jusqu’ici. En attendant… toute information à propos de la situation nous est précieuse, et nous ferons ce qu’il faut pour que cette histoire n’affecte plus les gens habitant ici.

Tout pour rentrer dans le rôle et rassurer la personne… et espérer aussi que le maire ne les retienne pas trop longtemps, accessoirement. Artyom essaie vraiment de porter ce rôle d’enquêteur sérieux et droit au but- ça ou le militaire est juste trop concentré sur sa mission, en fait. Et, d’un côté… si cela peut arranger à la fois le maire et son village, et en plus récupérer un Pokémon aussi important pour Tolstoï, autant faire d’une pierre deux coups : après tout, c’était aussi pour protéger sa patrie et ses habitants qu’il était militaire, de base…

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Rin est peut-être agacée, mais Artyom laisse cela de côté. Désolé, monsieur est trop occupé à devoir gérer sa mission pour prendre cela en compte, mais il trouvera quelque chose pour s’excuser… plus tard.

D’abord, parler avec le maire. Dans une taverne. Avec une chope de Pastis. Artyom est confus mais… la mission. La mission avant tout. Même s’il n’ose pas toucher à la boisson qui ne l'intéresse pas vu qu’il est plutôt vodka, et qu’il veut être sobre s’il doit affronter un poney des neiges.

Et puis, le gars se présente et Arty plante. Il écoute toujours, hein, mais il n'aura pas le temps de dire son nom, ou grand-chose en fait, jusqu’à ce que le gars tombe à terre. Parce que son nom, et les noms de tous les gars vivants ici… non, c’est une coïncidence. C’est des prénoms assez communs, ici. Enfin, il croit. Il espère. C’est beaucoup d’informations pour le pauvre militaire qui n’était clairement pas prêt à jouer les enquêteurs avec la version diagonale du vide et eco+ de la Team Stal.

Ce n’est que grâce à la voix de Rin qu’il sort enfin de son étrange état de confusion ; il hoche la tête avant d’enfin lui offrir une réponse.

- … Non, je pense que le point de vue de… de… cette dame sera plus important à écouter.

… Oui, il va lui falloir un peu de temps pour ne plus être troublé par tout ceci. Mais bon, Arty n’est pas un enfoiré qui part comme ça ; il se permet vite fait d’aller quand même aider le gars à terre en le mettant en PLS (littéralement) et vérifier qu’il va quand même survivre à sa surdose d’alcool vite fait : mais il ne traînera pas non plus le militaire, et se tire aussi vite de ce bâtiment pour aller immédiatement en direction de ce qui devait être la vieille Rin, vu que le champ de patate est genre à deux pas d’elle.

Et devant la dame ? Ah, ben on change pas une stratégie qui marche, hein. Arty refait le même speech qu’il avait fait au maire pour se présenter avant avec sa “collègue” investigatrice, mais avec quelques petites modifications quand même.

- … Désolé donc de vous importuner ainsi, mais le maire nous a signalé que vous auriez été victime des agissements du Pokémon. Pourriez-vous nous en dire plus pour notre enquête ? Plus nous aurons d’informations, plus vite nous pourrons régler ce problème pour vous.

Par pitié, dites des choses utiles qu’ils puissent enfin aller à la chasse au petit poney dangereux et qu’ils n’aient pas encore à se retrouver avec quelqu’un qui picole comme si c’était la fin du monde.

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… Alors là, Artyom ne savait aucunement comment réagir. Non parce que, voir quelqu’un pro-communisme ici ça lui fait chaud au coeur, et il en aurait presque le sourire… si celui-ci ne fut pas effacé directement à la mention de “prophéties”. Pile à ce moment-là, et pendant la durée de la conversation, si Rin regarde les expressions de son ami… oh, elle pourrait voir autant de confusion que d’hésitation, et aussi un peu de joie mélangé à tout ça- un vrai bordel d’émotions qui pourrait faire pleurer de rire Tolstoï, tiens. Et si on demande s’il suit, le militaire secoue la tête avec plus de motivation et de détermination que sa collègue.

Un joli bordel mystique en effet, dans lequel Arty ne sait pas s'il doit être heureux de trouver encore des alliés communistes ou s’il doit planter face à cette histoire absolument… fantastique, dans tous les sens du terme. Si on ajoute en plus le tas de Miaouss de Galar qui se pointent comme si la folle au chats était un être divin, bordel.

Mais Artyom ne peut que trouver ce talent pour attirer les Pokémon magnifique. Hé, il adore les Pokémon, vous croyez quoi ? Enfin, allez, on se reconcentre- ils ont une quête à faire, pour Tolstoï et aussi pour le communisme : monsieur hoche la tête de plus belle, avant d’enfin offrir une réponse à tout ça.

- Tant que nous pouvons faire en sorte que ce Pokémon ne détruise pas tout, nous vous suivons… Camarade.

Est-ce qu’il est convaincu ? Ouais, un peu quand même- mais surtout, il reste en quête d’infos, et si la vieille peut l’amener sur le chemin du poney des neiges, jamais une telle occasion ne sera laissée de côté. Enfin, le militaire est pas timbré, et attend que la femme commence à s’avancer sur le chemin pour marmonner quelques mots à Rin- la vraie de la Team Stal, hein.

- … J’espère vraiment que nous trouverons ce Pokémon au plus vite. Courage.

Tiens bon, Rin. Il faut survivre et ne pas craquer face à ces… personnes. Lui peut tenir, pour son patron, et espère que son amie peut faire de même, au moins jusqu’à ce qu’ils attrapent ce truc et puissent rentrer.

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La marche prendra un certain temps, mais Artyom n’était plus à ça près, après avoir traversé une partie de la toundra pour faire le trajet de la base Stal jusqu’à ce village paumé. Il restera bien calme, jusqu’à ce qu’enfin, ils arrivent à un grillage- et voilà quelques explications supplémentaires qui donnent un peu de motivation au communiste… après tout, si il peut en plus mettre le bazar chez les ennemis, que demander de plus ?

Rin interrompt un instant le discours de la dame pour s’assurer qu’elle ne se trompe pas sur l’identité du Pokémon, chose légitime à demander et Artyom écoute attentivement : mais… la dame semblait vraiment bornée dans son idée. Ou peut-être qu’elle était sincère ? Quoiqu’il en soit, l’accès est ouvert : mais avant d’entrer… quelques dernières précieuses informations sont offertes au duo. Et pas plus de détails : voilà qu’une étrange chose bouche dans le coin de leur yeux.

Un éclat de glace ?

Que le Pokémon soit un Blizzeval ou non… reste que cela attire aussi la curiosité d’Artyom. Il n’a jamais vu ce Pokémon sauf en illustrations dans les livres et tout- mais, ce qui est sûr, c’est qu’il est bien de type Glace, alors… peut-être qu’ils peuvent vraiment y croire ? Il le faut, c’est pour Tolstoï tout ça, après tout.

La dame part en première- mais Artyom n’allait pas tarder à suivre, juste le temps d’encore partager quelques mots à son amie.

- … Nous ne perdons rien à vérifier. Saboter d’autres ennemis des communistes me suffit.

Ouais, il est toujours accroché à ses rêves, mais que voulez-vous… mieux vaut ne pas lui dire le contraire sous peine de le froisser. Si la vieille part droit devant, Arty reste plus stratège, surtout si l’histoire de garde est vraie : ses mouvements seront plus lents, se déplacera à moitié accroupi pour ne pas être trop remarqué et se mêler avec quelques brins d’hautes herbes qui pourraient traîner… Il prend tout cela trop au sérieux, reste sur ses gardes, et encourage Rin à rester proche de lui pour potentiellement la protéger si besoin.

Même si la mission lui est importante… Rin l’est encore plus- bien qu’Arty ne l’admettera pas aussi aisément devant les gens, comme ça.

Alors, ils avancent et restent attentifs, ils approchent discrètement de l’endroit où se trouve cet étrange Pokémon de glace, en espérant que rien d’autre ne se mettra sur leur chemin.

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Effectivement, comme il aurait dû s’en douter… c’est un drôle de Blizzeval devant eux. Tellement drôle que ça n’en n’est pas un. Et au fond, Arty est quand même un peu déçu : il avait l’impression d’échouer à sa mission… et pour un militaire comme lui, c’était vraiment une mauvaise chose. Rin essaie quand même de voir les choses du bon côté, mais… ça reste dur à avaler. Mais bon, trouver un tel Pokémon d’un coup aurait été miraculeux.

Au moins, il pourra toujours continuer cette quête plus tard… après avoir ramené cette bête à la base.

- … Il faudra tout de même que je reprenne les recherches pour un vrai Blizzeval. C’est bien le Pokémon qu’il veut, de ce que j’ai pu décrypter.

Oui, il en est toujours convaincu. Malheureusement, pas le temps de plus parler de tout cela ou d’avancer : il semblerait que la discrétion n’ai pas suffit pour tenir ici… des Ponchien, et un type qui se pointe, tout prétentieux là, qui semble étrangement familier au militaire- il plisse un instant les yeux, et… non, ça ne pourrait pas être de la famille de Cassandre ? Surtout que le nom de famille dit tout à l’heure par la vieille…

… Bon ben, il ne pourra pas le tuer, celui-là. Mais Arty pourra dire des nouvelles à Cassandre. Peut-être. A voir dans quel état il finit.

Dommage qu’un Zoroark d’Hisui se mette sur leur chemin ; un qui semble bien trop coriace pour les Pokémon d’Arty, qui ne veut certainement pas envoyer ses amours se sacrifier pour la bonne cause. Ca et de toute façon… les aristocrates, il n’aime pas ça- et faire regretter son petit jeu à ce petit con ? Ouais, il se pourrait que le militaire en ait bien envie.

Et pas que lui… le “Blizzeval” derrière ne semblait pas non plus aimer être ici- et avait l’air aussi vouloir de la castagne, vu comment il réagit derrière. Et une idée un peu à la va vite, mais une idée quand même, vient en tête au militaire qui pose ses yeux froids sur son alliée, lui murmurant quelques paroles.

- J’ai une idée… Peux-tu envoyer les “fléchettes” sur quelques Galopa de Galar, s’il te plaît ?

Des cibles faciles et à proximité, paniquées, donc avec le cœur sûrement agité et donc sensibles à la drogue… De tels Pokémon sous l’effet de ce produit risque de mettre du chaos, de mettre beaucoup de bâtons dans les roues à ce sale type et de leur permettre de s’en sortir. Et le temps qu’elle s’y mette, que la drogue fasse effet…

Peut-être que ça lui laissera le temps de profiter de la confusion et du chaos pour aller chevaucher le Blizzeval, récupérer Rin avec lui, et se tirer sans qu’on puisse les rattraper.

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Un véritable chaos, digne de la Team Stal… bon, Artyom se sent désolé pour les Pokémon laissés derrière- et aussi pour la pauvre dame, en espérant qu’elle s’en sorte, sinon… eh bien, son sacrifice sera un pas de plus pour le retour du communisme. Un aristocrate d’humilié, de saboté, c’est toujours quelque chose en plus- et le militaire n’allait jamais oublier un camarade, quel qu’il soit.

Bref, voilà que sur leur monture, le duo Stal se retrouve à galoper jusqu’à de nouveau rejoindre la toundra- au moins, ça fait déjà du trajet en moins pour rentrer… jusqu’à ce qu’ils s’arrêtent, et qu’ils le voient.

Ce Pokémon, en face d’eux… c’est sûr, c’est un Blizzeval. Artyom en est convaincu, son coeur le lui dit. Et lui aussi ne peut s’empêcher de l’observer un moment, aussi curieux qu’impressioné par une telle rencontre. Mais… il se retourne, s’éloigne avec que la monture refuse de bouger- et dans un acte désespéré, de celui d’un militaire qui ne veut pas décevoir son supérieur, il descend, tente de rejoindre ce Pokémon-

Et le bizarre s’abat, l’empêche devoir plus loin, de continuer- comme si ce Pokémon refusait de les approcher, de les laisser le connaître. Malgré la tempête, pourtant, l’homme ne peut s’empêcher un instant de vouloir braver cette tempête, de quand même aller à la poursuite de cette créature qu’il cherchait tant… mais, derrière, il reste Rin- et il ne peut pas la laisser seule. Encore moins risquer sa vie et perdre tout le monde…

Des occasions de le revoir, ce Pokémon ? Oui, sûrement. S’il en a vu ici, c’est qu’ils sont bel et bien présents, qu’ils peuvent être rencontrés et capturés. Mais… pour aujourd’hui, pour cette fois, il fallait savoir mettre en pause ce projet pour rentrer en vie.

Alors, Artyom soupire, légèrement triste malgré tout- mais il finit par revenir, par monter de nouveau sur la monture, espérant que celle-ci veuille repartir une fois que ce blizzard disparaîtra... et partageant quelques mots à Rin, des mots vraiment sincères- comme le très léger sourire qu'il laisse afficher, l'espace d'un instant.

- … Merci d’être resté avec moi.

Cette mission était peut-être stupide depuis le début ; mais au moins… Voir un tel Pokémon restait un sacré souvenir à garder, surtout accompagné de quelqu’un en qui il a confiance. Même si Arty n’oublie pas qu’il lui en devra une, après tout ceci.

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…

Il est vrai que parfois, la base peut être un peu mouvementée quand certaines choses se passent ; mais jamais Artyom n’aurait cru que cela serait autant le cas à leur retour. Et vraiment, la manière de parler de Tolstoï lorsqu’enfin ils arrivent avec le Blizzeval éco+ lui ferait presque peur, s’il n’était pas justement habitué à devoir supporter les pires caractères face à lui : m’enfin, il se grouille de descendre, se prépare à en prendre une…

… et finit dans les bras du boss. Honnêtement, il est vraiment surpris et ses yeux un peu plus ouverts qu’habituellement le montrent- il ose rien dire sur le coup, assez… gêné que son départ cause une telle réaction.

- C-compris.

C’est tout ce qu’il répond, gentil soldat obéissant qu’il est. Enfin, il peuvent au moins présenter le poney de glace au patron, et dire qu’effectivement c’est pour lui- et voilà qu’on lui dépose un poutou sur la joue, comme ça, pour le remercier. Mais comme on parle d’Arty, lui se retrouve juste plus confus (et les joues un touuuut petit peu roses) que son patron le remercie comme ça- normalement on félicite les soldats, on fait pas ça… non ? Enfin, c’est Tolstoï, même après tout ce temps Arty n’est pas encore sûr de savoir comment se comporter avec.

Et voilà, enfin, ça parle de la lettre- du fameux moment ou ça avait apparemment porté confusion. Artyom penche sa tête deux secondes sur le côté, encore confus- mais s’exprime enfin, toujours aussi direct.

- … Je ne peux pas vraiment vous laisser essayer de me porter sur vos épaules, vous vous blesseriez. Chevaucher ce Pokémon pour vos balades dans la Toundra sera plus rapide et sécurisé, ainsi.

Eeeeeet c’est un échec critique de compréhension, désolé Tolstoï. Ce sera pour une prochaine fois.