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Bouquet final [ft. Feliks]
Afonya Isola
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Ven 26 Juil 2024 - 12:29
Bouquet final
Feat Feliks
Le grand jour tant attendu était enfin arrivé.

Viktor n’avait pas réussi à se reposer ou dormir- pas qu’il aurait eu grand temps de fermer les yeux, avec les préparations à mener pour la fin de leur expérience. Et de toute façon, l'excitation que lui offre la situation était bien trop grande pour pouvoir lutter contre.

Ils avaient fait tout ce qu’ils fallait ; torturer, humilier, expérimenter sur 147 et 358 en continu jusqu’à les briser au plus profond de leur être… Ils étaient à présent prêts pour le bouquet final, pour ce qui allait enfin en faire des réussites grandioses. La simple pensée d’enfin réussir à faire de ce projet une réussite lui dessinait un grand sourire sous son masque ! Il avait si hâte…

Les machines prêtes à accueillir les deux cobayes étaient fonctionnelles, et n'attendent plus qu’à ce qu’on leur offre enfin les personnes en question pour faire leur travail, le doux son de leur petits moteurs déjà chauds emplissant la salle avec les chuchotements des autres scientifiques présents et discutant de ce qui allait se passer, de ce qu’ils allaient observer. Quelques autres assistants terminaient de vérifier que les chaises pour les cobayes soient assez résistantes- notamment pour celle de 147, qui avait développé une grande force entre-temps et soyons franc… Après le petit accident entre lui et Viktor, le scientifique préférait que l’ancien militaire soit le mieux attaché possible quitte à l'étouffer lui-même pour ne pas le laisser essayer de fuir ou de tuer quelqu’un. 358, elle… oh, il n’avait pas peur d’elle ou de sa force, clairement.

Il ne faudra pas attendre longtemps pour qu’enfin, les deux cobayes fassent leur entrée, faisant taire avec tout les chuchotements qu’il y avait : attachés, enchaînés, traînés de force par la garde dans cette nouvelle salle de torture… et amenés tout les deux à leurs chaises respectives.

Enfin, étonnement, 147 montre encore un peu de lutte- mais pas grand chose d'exceptionnel aux yeux de Viktor. Il était au courant depuis longtemps de sa phobie des aiguilles, et voir que la machine qui allait prendre soin de lui allait lui en planter bon nombre en même temps, de grandes aiguilles toutes reliées à des tubes qui semblent aller jusqu’à d’autres parties de la machine dont un réservoir de liquide trop familier… pas étonnant que l’instinct de survie du militaire essaie encore d’agir, même si cela était inutile. C’en était presque adorable, de quoi tirer un léger rire amusé du scientifique, qui observe donc les deux cobayes être attaché à ces machines quoi qu’il arrive- 358 évidemment plus calmement que 147 donc, qui se retrouve avec sa blouse partiellement déchirée à force de lutte. Hm, pas très présentable avec ça et toutes ces cicatrices ; mais ça n’était pas le plus important, à la fin.

Hippolyte revient vers son mentor, hochant la tête, avant de lui annoncer que les réserves de sang des saints étaient pleines des deux côtés, et qu’ils seraient prêt à activer les machines dès lors qu’on leur donnerait le top ; oh, qu’il aurait voulu le faire, Viktor, mais cette tâche revenait à celui qui était en charge de ce projet, Piotr. Parlant de lui, il ne devrait sûrement pas tarder à arriver ; tout était fin prêt de son côté, alors celui de Demikhov devrait aussi bientôt avoir terminé avec ce qu’il reste. Il ne fallait qu’être patient à présent.

Les murmures reprennent, la curiosité, l’excitation de la découverte, de l’avancée du projet, remplissent la salle et arrivent à écraser tout le côté négatif de la situation que seuls les cobayes et quelques rares scientifiques pouvaient avoir sur le sujet…

C’est là que Viktor remarque Feliks, non loin de lui, semblant s’être un peu mis de côté ; en avait-il fini avec sa part de travail ? Le scientifique finit par approcher le laborantin, sourire aux lèvres bien que caché derrière ce masque, pour venir partager quelques paroles avant le début de la fin.

- Ah, vous avez aussi terminé les préparatifs de votre côté ? Dire que nous allons tous pouvoir assister au fruit de notre travail acharné depuis tout ce temps… J'ai hâte de voir ces cobayes devenir enfin des réussites.


Qu’il partage ou non son avis, qu’importe ; plus personne ne pouvait arrêter ce projet, désormais, Viktor en était convaincu.
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Feliks Demikhov
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Ven 26 Juil 2024 - 13:22
Ft.Viktor Kholodov

Bouquet Final

Feliks observait la scène du coin de l’œil tandis qu’il installait le matériel en compagnie de Rem. Ce dernier avait décidé de le suivre comme un Ponchien de garde depuis l’incident qui lui avait couté un second doigt. Le jeune homme n’aimait pas spécialement de se faire traiter comme un môme mais ce n’est pas comme si il avait le choix. Quand il hésitait à enfoncer une à une les nombreuses aiguilles remplies de cette immondice qu’on osait appeler « Sang des Saints », Rem lui donnait un coup de coude dans les cotes et lui refilait un regard sévère.

Mademoiselle Aliokhine avait dû se rendre compte de son hésitation et lui avait adresser un doux sourire, le genre de sourire qu’une gentille maman fait pour consoler son enfant. Puis elle avait murmuré d’une voix encore plus douce.

« Ne t’inquiètes pas, Feliks, tout ira bien. »

A ce stade, impossible de déterminer si elle mentait pour rassurer le gamin ou si elle croyait vraiment en son mensonge. Cette confusion failli lui arracher quelques larmes mais il tint bon, il devait tenir. Il y aurait toujours besoin de quelqu’un pour être gentil avec les cobayes dans ce maudit laboratoire.

Une fois les préparatifs terminés, il s’était installé dans un  coin de la salle, incapable de supporter la vue de Medvev et d’Aliokhine transpercés par des dizaines d’aiguilles prêtes à leur empoisonner le sang. Nerveux, il s’était appuyé contre le mur et avait croisé les bras comme il en avait l’habitude en temps de détresse, comme pour se faire un câlin tout seul. Regardant ses pieds, il n’avait pas remarqué la venue de Kholodov. Il allait se foutre de sa gueule, pas vrai ?



Non, il lui confiait juste son enthousiasme répugnant avec ce sourire qui paraissait clairement derrière son masque. Un rictus ridicule qui ressemblait plus aux masques d’Oni qu’on vendait à son village natale. Feliks resta silencieux un moment avant de répondre en soupirant.

« J’ai hâte d’en finir avec tout cela également. »

La voix de Père l’avait distrait de la présence de Kholodov et il avait tourné la tête pour observer le vieil homme aveugle, tout sourire, prêt à réciter son discours.

« Mes amis, aujourd’hui est un grand jour ! Le jour où l’humain va enfin réussir à effleurer le divin. Une telle occasion requière un invité spécial, n’est-ce pas ? Ou devrais-je dire, « une » invitée spéciale. Inclinez-vous  tous devant notre Tsarine, Genya Première du nom de la lignée des Rusalka, notre seul espoirs dans les tourments que nous promet le futur ! »

Aussitôt qu’il avait vu la silhouette de la Tsarine apparaitre, Feliks s’était hâter d’exécuter une courbette peut-être un peu trop exagérée sous l’effet de l’angoisse. Il n’avait osé se redresser qu’en entendant la souveraine prendre la parole.

« Voici donc le fameux sujet 147, il m’a en effet l’air prometteur. » Elle avait presque l’air désintéressée. « Je vois que vous avez également bien pris soin de ma demoiselle de compagnie. Hâtez-vous d’en finir avec elle, sa disparition du Palais Pourpre n’a pas été anodine et j’en ai assez de devoir m’occuper d’idiots qui pensent pouvoir la « sauver »… »

Feliks osa enfin tourner la tête vers les cobayes. Medvev observait en silence la Tsarine, comme si… Comme il trouvait sa carrure et son comportement familier. Suffisamment pour lui arracher une grimace, apparemment. Aliokhine, elle, paraissait aussi désintéressée que sa souveraine concernant cette horrible situation. Jusqu’à ce qu’elle s’aperçoive du regard que Feliks lui lançait, regard auquel elle répondit par un sourire.

Après un peu de parlote avec la Tsarine, Père avait enfin finit par claquer des mains et déclarer d’une voix forte et enthousiaste.

« Et bien, commençons ! »

Feliks se boucha instinctivement les oreilles, les cris allaient fuser de toutes parts et il aurait tout donné pour être ailleurs en cet instant précis. Mais Père l’avait fait venir pour une raison précise.

Lui montrer que sa gentillesse était inutile et que ses efforts ne servaient à rien.
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Afonya Isola
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Ven 26 Juil 2024 - 14:16
Bouquet final
Feat Feliks
Une hâte d’en finir, partagée avec Felks, mais pour des raisons bien différentes. Viktor n’y fit pas attention ; il se sentait comme un enfant aux fêtes de fin d’années, prêt à voir des feux d’artifices pour fêter une nouvelle ère…. mais ici, c’était encore plus important qu’une simple fin d’année. Ici… cela serait un tout nouveau et grand début qu’ils allaient créer ! Comment ne pas être excité à l’idée de tout ceci ? Viktor ne pouvait même pas comprendre pourquoi 147 et 358 n'arrivaient pas à voir les choses de leur point de vue- ils devraient être honorés de la place qu’on leur donne aujourd’hui !

Mais peut-être que la suite des choses leur feront comprendre. Quand la voix de Piotr résonne, annonçant son arrivée, Viktor se met bien vite en place et lui donne toute son attention : il sait ce qui va arriver, et aucun faux-pas de sa part ne serait toléré.

Aussitôt que la Tsarine en personne apparaît dans sa vision, Viktor s’incline comme il se doit, bien vite imité par Hippolyte et les autres scientifiques ici ; avec son importance et son aide pour faire redémarrer Nebulak comme il se doit, il était primordial qu’elle soit invitée à un tel événement- et Viktor était heureux de voir qu’elle avait accepté de se déplacer jusqu’ici pour voir le résultats d’années de travail acharné. Dire qu’il était honoré de la voir ici était un faible mot comparé à ce qu’il ressentait…

Ce jour serait sûrement le plus beau de sa vie.

La Tsarine prit un instant pour observer les deux cobayes et “heureux élus” pour la transformation qui allait prendre place- bien que, Viktor ne put manquer l’étrange regard que 147 possédait en observant la souveraine. Comme si… il la reconnaissait, d’une façon ou d’une autre- mais que quelque chose était différent, assez pour enfin le coincer dans le silence et l’arrêter dans ses dernières luttes désespérées, malgré les aiguilles profondément enfoncées dans chaque partie de son pauvre corps retenu par la chaise. Curieux… mais peut-être qu’après tout cela, il pourrait trouver une façon d’en apprendre plus, par curiosité. 358 ? Elle était sa demoiselle de compagnie, évidemment qu’elles se connaissent- mais il faut croire que le souci était plus du côté de ses “proches”. Ah, si seulement elle pouvait être comme 147, avec presque personne qui pense à elle ou qui est un proche qui pourrait s’en inquiéter…

Si seulement il savait qu’Artyom avait plus de proches qu’on ne le croyait. Que son choc était lié au fait de voir de plus près la “ressemblance” que partageait la Tsarine avec Ilya. Une partie de lui serait prête à tout pour juste le revoir une dernière fois… mais ça n’arriverait pas ; Ilya ne savait pas ce qui se passait en ce moment-même ; ou peut-être qu’il savait, mais ne pouvait pas agir. Il était si désolé de ne pas avoir pu fuir, de s’être laissé avoir, d’abandonner ses compagnons, ses amis, à Kolowal… De ne plus pouvoir tenir la promesse faite à Agrippina, à Feliks, de tenir et surmonter les épreuves ici pour s’en sortir ensuite. Maintenant qu’il était piégé ici, c’était la fin, pas vrai ?

Des excuses, des “désolés” murmurés, notamments présentés aux noms “Rin” et “Ilya”- c’est ce que Viktor arrive à entendre de la part de 147 sans comprendre la raison forcément, mais cela n’était plus important lorsque les mots de Piotr résonnent, ordonnant le début de la fin de l’expérience.

Viktor et Hippolyte se dépêchent, avec d’autres scientifiques et assistants, de mettre en marche les machines ; les moteurs des machines ronronnent de plus belles et s’activent, laissant la vision du sang des saints parcourir les tubes alors que d’autres commencent déjà à ôter le sang des deux cobayes de leur corps pour accueillir le nouveau liquide qui allait faire d’eux des êtres incroyables.

Dès lors que le liquide divin commença à être injecté et à remplacer le liquide faible qui leur servait de sang… Toutes les préparations mentales que les cobayes auraient pu tenter d’utiliser pour soutenir la douleur furent immédiatement vaporisées, leurs tristes cris de douleur et de peine noyant les autres sons qui faisaient écho dans la pièce. Viktor n’était nullement dérangé par cela, à force d’expériences et de temps passé à les entendre, même si ceux-là étaient bien plus forts qu’auparavant : pire, il en sourit de plus belle… comme si cette souffrance était signe que les choses se passaient comme il faut.

La souffrance et l’humiliation ressenti d’être des cobayes torturés et détruit devant les yeux de tous et même de la Tsarine en personne devait être inouïe, inimaginable ; un sacrifice qu’il fallait leur faire subir, pour le bien de la science, pour le bien de Strana.

Les yeux jaunes du scientifique quittent bien vite les corps des cobayes souffrants et tremblants, luttant contre ce qui les retenait pour espérer fuir la douleur violente malgré l’inutilité de ces gestes- et viennent se poser sur d’autres machines qui s’occupaient de vérifier rythme cardiaques et autres paramètres de santé pour s’assurer que tout se déroule bien. Des cœurs battant fortement, pompant le nouveau sang plus vite, plus fortement, sans un élan de stress et de douleur ne faisant qu'accentuer et accélérer le processus sans s’arrêter.

D’horribles moments pour eux, qui devaient durer des heures mentalement alors que ce n’est que des secondes, des minutes qui passent ; des moments presque trop rapides pour Viktor, qui doit observer et faire attention aux moindres détails…

C’est d’ailleurs Hippolyte qui est le premier à lui faire signe ; une grande partie du sang d’origine des deux cobayes avait été vidée, et les réserves de sang des saints qu’on leur injectait commençait à bien réduire. Ils étaient presque à bout de leur “souffrance”, de leur conscience qui devait s’affaiblir comme il le fallait…

Viktor partage bien vite un signe à Piotr- lui disant qu’il pouvait donner le dernier ordre de pousser les machines à fond, de faire venir plus près des cobayes les fameux oeufs à utiliser pour l’expérience, pour qu’ils soient eux aussi témoins de la souffrance ultime et de l’exploit qu’allaient réaliser ceux avec qui ils seraient liés.

Il était l’heure de faire sonner la fin de ces deux cobayes- de les faire renaître pour qu’ils puissent servir la science, servir Strana, comme il se doit.
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Feliks Demikhov
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Dim 28 Juil 2024 - 5:13
Ft.Viktor Kholodov

Bouquet Final

Quand les cris commencent à fuser du côté des cobayes, Feliks tressailli et ferme les yeux à s’en faire mal aux paupières. Tout ce bruit lui raisonne dans la tête et fait monter sa panique en flèche, Père sait pourtant qu’il ne supporte pas autant de bruit mais on dirait qu’il s’en moque, plus occupé à « contempler » son expérience avec intérêt.

Lorsque Mademoiselle Aliokhine se mets à régurgiter sa bile sur ses genoux, le garçon s’apprête à accourir pour nettoyer tout cela mais la main de Rem le force encore une fois à rester immobile. Il sait que le borgne fait ça pour son bien mais il ne peut s’empêcher de lui lancer un regard furieux. Il entends avec difficulté Isola annoncer à son mentor que l’injection est presque terminée. Les œufs sont mis en place dans leur couveuse et Père tapote doucement la surface de son panneau de commande, semblant impatient de passer à la suite.

Voir Aliokhine lâcher en premier lui donne la nausée, la jeune femme perds connaissance et s’affale sur son siège. Enfin, il espère qu’elle est tombé inconsciente, il l’espère de toutes ses forces. Elle est si gentille, il ne veut pas la voir mourir mais… Mais c’est utopique de penser cela, elle ne sera pas la première ni la dernière « gentille personne » à mourir ici. Et ce n’est que lorsque Medvev craque lui-aussi que Père met fin à l’injection, il ne doit plus leur rester grand-chose en quantité de sang d’origine. Feliks ne peut qu’imaginer la douleur insupportable que cela doit entrainer.

Le silence se fait dans le laboratoire tandis que le gamin se mords la lèvre inférieur pour ne pas éclater en sanglots. Il essaye de se consoler et de se dire qu’il en a vu d’autres mais rien n’y fait, il est bouleversé. Seul la main de Rem sur son épaule réussi à le faire tenir mais comme tous les autres scientifiques, il sursaute lorsque l’un des œufs montre les premiers signes d’éclosion. La coquille se fendille doucement, des petits cris se font entendre. Des cris qui… N’ont pas l’air d’appartenir au bon pokémon.

Cette idée glace le sang de Feliks.

Mais il ne peut empêcher la petite créature de sortir de son œuf, une créature qu’il n’avait jamais vu avant, bipède – bien qu’encore pataude, vêtu d’une espèce de grand manteau feuillu et arborant une petite tête orangée toute souriante, observant avec curiosité le monde autour d’elle. Le second œuf, lui, contient un pokémon beaucoup plus facile à identifier, un Cresselia aux airs doux et timide qui, tout comme son acolyte, regarde autour de lui avec une pointe de crainte et de confusion.

En résumé, c’est un échec total.

Certains scientifiques pestent, d’autres soupirent lourdement et des murmures se font entendre. Seul Piotr semble trouver ça drôle puisque son rire se fait entendre lorsqu’on lui décrit la scène. Genya, quand à elle, reste silencieuse un moment avant de laisser éclater sa colère. Feliks se bouche une nouvelle fois les oreilles et ferme les yeux. La Tsarine est vraiment furieuse et elle lui fait horriblement peur et horriblement « mal ». Ses sens sont saturés et il est au bord de la crise.

Une fois l’orage passé, la Tsarine quitte les lieux et ne tarde pas à être suivie par la plupart des scientifiques. Père soupire et essuie une larme de rire au bord de son œil aveugle.

« Ah, la science est décidemment pleine de surprise. Voici donc à quoi ressemblent des Saints "sans éclats"… » Il se tourne vers Kholodov et lui donne de rapides instructions. « Je vais devoir faire le rapport de ce drôle d’incident à notre chère Genya, je te laisse la charge de diriger ton équipe et de prendre les décisions qui s’imposent. »

Sans plus d’instructions, il laisse Kholodov et ses sous-fifres seuls dans le laboratoire soudain bien trop silencieux. Feliks n’attends pas qu’on lui demander libérer les petits pokémons nouveau-nés de leurs couveuse et de retirer les morceaux de coquilles encore accrochés à leur corps. Rem, de son coté, vérifie l’état des cobayes et s’empresse de leur porter assistance, surement sur ordre de Kholodov car Isola ne tarde pas à le rejoindre.

Feliks ressent un frisson lui parcourir l’échine lorsqu’il sent la présence de Kholodov derrière lui. Serrant le petit lutin contre lui, il se retourne et lui adresse un regard anxieux. Il a sans doute des ordres à donner, pour sûr…

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Feliks Demikhov
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Dim 28 Juil 2024 - 11:18
Bouquet final
Feat Feliks
358 est la première à tomber, à se plier face à la machine qui jouait avec son sang- et lorsque 147 se rend compte que sa “camarade” ne crie plus avec lui, qu’il appelle son prénom par inquiétude, par désespoir… Il cède lui aussi, tête tombante et mèches ébènes cachant son visage crispé et noyé de larmes par l’ignoble et inimaginable souffrance ressentie.

Le silence règne à présent, alors que les scientifiques attendent que quelque chose se passe avec les œufs- que le succès de leurs recherches se montre enfin…

Et un craquement brise le silence, fait naître des murmures, alors que Viktor regarde celui qui avait déjà commencé à fendre sa coquille, les yeux plein d’étoiles et d’espoir, prêt à crier sa joie au monde de sa réussite-

Mais cette joie se meurt aussitôt lorsqu’il entend les cris de ce que contient cet œuf- et s’effondrent complètement à la vue de ce qui en sort.

Ce n’était pas…  ce n’était pas ce qu’il voulait voir. Et l’autre œuf achève ses derniers espoirs lorsqu’un Cresselia en sort, plus timidement que l’autre et observant les alentours avec curiosité et timidité- non, c’était un cauchemar, par pitié… !

Ils n’avaient pas fait tout ça pour rien, bon sang !

Mais la vérité était là. Ils avaient échoué à manipuler le rituel pour en donner les résultats cherchés ; ils avaient voulu faire des Sankta, mais ça… ça… ça n’était pas des Sankta, juste des échecs !

Le choc et le silence de Viktor contraste presque avec les murmures et autres grognements des autres scientifiques présents, mais son attention est vite rattrapé lorsqu’il entend la Tsarine levant la voix, le faisant bien vite ramener à la réalité et baissant la tête de honte et d’incompréhension sur ce qui était arrivé.



Il ne relèvera son visage que lorsque Piotr reprendra la parole, l’observant d’un air indescriptible alors que celui-ci finit par quitter les lieux avec une petite troupe de scientifiques pour s’occuper de faire des rapports. Le silence s’installe de nouveau, un bien plus lourd, alors que ceux qui restent ici attendent des ordres de Kholodov- mais il faudra qu’Hippolyte vienne lui demander directement la suite des instructions pour qu’il lève enfin son regard sur lui, sur les autres- et lui demande d’aller “aider” Rem à s’assurer que les deux cobayes étaient encore avec eux.

Un soupir s’échappe de ses lèvres, tandis que son regard reste fixé un instant sur 147 et 358.

… Un échec- ces deux-là, qui avaient le plus grand potentiel de réussite de tous, avaient échoué. La possibilité n’était pas inexistante, et ils avaient bien prévu un protocole à suivre si cela devait arriver, mais…  Viktor avait été tellement aveuglé par ses espoirs qu’il n’était pas prêt à faire face à un échec.

Même si son visage est partiellement caché, son regard perçant ne cache nullement la furie et la frustration qui naissent et prennent bien vite le contrôle de son esprit et de ses actions.

Ses pas approchent des Pokémon, et de Feliks, qui s’était hâté de “s’occuper” de ces deux bébés qui n’étaient aussi que des échecs. Le scientifique regarde avec jugement et dédain le lutin vert que porte le laborantin, avant de passer son regard jaune vers la Cresselia à proximité, qui le regarde avec crainte et piaillant légèrement par peur…

Sans attendre, Viktor attrappe celle-ci par son cou fragile, la levant de force et l’étranglant partiellement, sans aucune douceur ni parole de sa part, observant le Pokémon qui couine et pleure de douleur et d’incompréhension face à l’acte qu’on lui fait subir.

Mais un autre son le fait finalement lâcher et tomber le Cresselia qui chute contre le sol avec un cri de douleur- un son partagé là-aussi, avec…

Viktor tourne sa tête vers le responsable- 147, semblant toujours inconscient, mais qui avait réagi à la souffrance du Cresselia en souffrant avec.



Si seulement ces Pokémon avaient été les bons… Mais cela signifiait malgré tout que l’échec n’avait pas été total. Il était l’heure de donner de nouvelles instructions aux autres, chose que Viktor s’empresse de faire, d’une voix forte et déterminée comme jamais.

- Il semblerait que nous n’ayons pas été assez efficaces dans l’application du rituel- pas assez si le résultat des œufs n’est que deux choses fragiles et bien loin de ce que l’on recherche. 147 er 358 ont survécu, donc ils restent les meilleurs sujets qui peuvent tolérer et subir le rituel jusqu’au bout. Nous allons bientôt reprendre les choses du début, mais cette fois… il faudra pousser les expériences à leur extrême- nous ne pouvons plus nous permettre aucune pitié ou autre geste doux qui pourrait perturber le rituel !

Une phrase qui est partiellement destinée à Feliks, vu le regard noir qu’il lui lance- oh, Piotr lui avait sûrement raconté pour les bonbons et le reste… Mais ce n’était pas le pire, lui restait à venir, et Viktor n'allait pas tarder à le montrer. Son regard se porte sur Hippolyte, l’interpellant et lui donnant le reste des consignes.

- Hippolyte, va chercher le matériel qu’il faut pour nous débarrasser de ces deux Pokémon. Des échecs pareil… on ne peut pas garder ce genre d’inutilités ici.

Il en profite pour aller dire à quelques autres scientifiques d’aller s’occuper de repréparer les cellules des deux cobayes, de la paperasse qu’il faut pour poursuivre le projet depuis le début, bref- la salle se vide bien vite, ne laissant plus que Viktor, Feliks, et Rem ici, en plus des cobayes et des deux Pokémon- Hippolyte revenant bien vite avec deux mallettes, de qui avoir le matériel pour exécuter les pauvre Cresselia et Ogerpon qui n’avaient rien demandé- la Cresselia, d’ailleurs, avait réussi enfin à s’envoler légèrement, ses “premiers pas” destinés à rejoindre Feliks pour se mettre contre lui, comme si sa présence avait quelque chose de rassurante comparé à la présence de Viktor, qui la terrifiait…

- Ne perdons pas de temps. Vu qu’ils semblent déjà être proche de toi… Feliks, charge toi de tout cela, et au plus vite- nous avons du travail qui nous attend, et je n’ai pas envie d’essuyer un nouvel échec !  

Hippolyte a déjà ouvert les mallettes sur une table à proximité qui avait déjà du matos dessus et autres seringues de sang ses saints qui trainent, préparant déjà le matériel avant d’observer son collègue comme pour l’inviter à se dépêcher de prendre ce qu’on lui propose et de se débarrasser des deux Pokémon, comme demandé. Vu l’humeur de son mentor, lui n’allait pas essayer de débattre ou de raisonner pour essayer de réfléchir à tout cela.

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Dim 28 Juil 2024 - 13:00
Ft.Viktor Kholodov

Bouquet Final

Le silence règne après les instructions de Kholodov. Feliks baisse la tête d’un air absent et si ses yeux n’étaient pas restés ouverts, on aurait bien pu croire qu’il aurait perdu connaissance sous le choc d’une telle demande. Mais non, il ressent quelque chose en lui, comme si Kholodov tirait de toutes ses forces sur une corde de son être, encore et encore et que cela lu provoquait une douleur inssuportable.

Rem s’avance précipitamment.

« Inutile d’être aussi cruel, Kholodov, je peux m’en cha-… »

Feliks se relève droit comme un I, fusillant Kholodov d’un regard plein de haine. La corde tire, tire, tire et… Craque. Le mot qui s’échappe de ses lèvres est prononcé clairement et fortement.

« Non. »

Tous le regardent plus ou moins ahurit, Rem semble paniquer et se mets à parler mais Feliks ne l’entends plus. Il n’y a que lui et Kholodov maintenant, le scientifique dit quelque chose mais impossible d’écouter. Le jeune garçon retire son gant d’un geste sec et se précipite sur cette abomination qui se prends pour un être humain, lui collant la paume de sa main en plein visage, arrachant son masque, noircissant sa peau. Un hurlement de douleur s’en suit, Feliks grimace, il n’aime pas faire souffrir. Il n’est pas comme Kholodov et ne le sera jamais.

Mais il doit faire quelque chose, s’en est trop.

Se saisissant alors rapidement d’une des seringue remplies du Sang des Saints et profite du fait que son adversaire soit encore plié sous la douleur de la brulure pour lui enfoncer l’aiguille dans la cuisse, pressant la seringue de toutes ses forces, injectant ce maudit liquide dans les veines du monstre. C’est avec un respiration sifflante et tout tremblant qu’il recule pour voir Kholodov s’effondrer au sol dans de nouveaux gémissements de douleur encore plus intense que les précédents.

Alors qu’il sent Isola s’approcher à grande vitesse, il libère Teddie de sa pokéball pour tenir à distance le Ponchien de service. La Mangriff ne reste pas longtemps confuse et comprends la gravité de la situation, feulant sur Isola et Rem sans distinction.

« Nous partons d’ici. » Déclare Feliks avec un calme qui l’étonne lui-même. « Et personne ne pourra nous en empêcher. »

Le reste se passe trop vite pour le gamin, Kholodov crie quelque chose à son larbin qui essaye de se jeter sur Feliks mais c’était sans compter sur Rem. Feliks n’aurait pas cru Rem capable de blesser Isola mais les faits sont là, le borgne recule, horrifié par son acte. La seringue est fichée dans le flanc d’Isola qui commence à s’affaisser au sol. Feliks s’apprête à dire quelque chose mais Rem vient le secouer comme un Repoirier.

« Putain mais t’es taré ou quoi ?! On est foutu, on va tous y passer !!! »

Felilks se surprends à avoir la force de le pousser en arrière et de siffler ses ordres à Teddie qui se précipite sur Medvev pour entailler ses liens d’acier avec ses griffes si spéciales. D’un autre mouvement, il vient libérer 1012, la Magirêve s’élève dans les airs et regarde autour d’elle. Un autre ordre prononcé par Feliks, trop autoritaire pour que le spectre ose s’y opposer. Elle se précipite hors du laboratoire et le jeune garçon indique rapidement à son camarade de se boucher les oreilles. Le son sera peut-être étouffé mais on ne sait jamais. Un Requiem puissant vient s’assurer qu’aucun renfort extérieur ne soit apporté.

La pièce replonge dans le silence, uniquement troublé par des gémissements de douleur et des insultes en tous gens. Feliks reste immobile en serrant le petit monstre contre lui tandis que le Cresselia se colle un peu plus à lui. Il ne sait pas trop quoi faire à présent, sa lucidité s’arrête là et ses nerfs sont sur le point de lâcher tant le bruit que font les deux autres abrutis raisonnent dans sa tête. Pourtant, un bruit puissant vient faire taire l’un d’eux. Feliks sursaute quand Rem donne un grand coup de pied en pleine face à Kholodov, lui crachant dessus au passage.

Le gamin recule et sent les larmes monter tant il se sent démuni quand soudain, une étreinte vient le prendre par surprise. Il se retourne vivement et écarquille les yeux en voyant Mademoiselle Aliokhine, souriant doucement. Medvev aussi est debout, libre de ses liens, ils sont tous les deux bel et bien vivants.

« Je t’avais dis que tout irait bien. »

Feliks lui adresse un sourire timide et hoche la tête, reconnaissant que la demoiselle ai, en quelque sortes, tenu sa promesse. Et tandis que 1012 revient en flottant d’un air satisfait de sa connerie avant de s'affaisser et succomber à sa propre attaque, le garçon se reprends du mieux qu’il peut réenfile son gant pour essuyer ses larmes naissantes d’un revers de main et rappeler la Magirêve dans sa pokéball.

« Il faut fuir… Je connais le chemin, on va s’en sortir, tous ensemble ! »

Un regard rapide vers Rem, d’abord hésitant puis soudain étonnamment déterminé lorsqu’il vient charger Isola sur son dos malgré les cris et les insultes de ce dernier. Il ne manque pas de renvoyer chier ce dernier, d’ailleurs.

« Ta gueule, je t’ai promis que je te sauverais de Kholodov. Que tu t’en souvienne ou pas, je m’en fous totalement, je tiendrais ma promesse ! »

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Afonya Isola
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Rem approche, tente de vouloir prendre la relève et dire à Viktor qu’il allait le faire, chose qui irritait déjà le scientifique et qui s’apprêtait à l’arrêter là-dessus-

Mais c’est un refus de Feliks qui l’arrête net. Un silence glacial s’installe, alors que la furie grandissante du scientifique menace d’exploser à tout instant entre ce qui s’était passé et maintenant la désobéissance du laborantin.

- Je ne me rappelle pas t’avoir donné le choix- fais-le, c’est un ordre !

Les mots sont sifflés, agressifs, prêts à gagner en volume si Feliks daigne recommencer son affront- mais il sera bien vite arrêté par un geste soudain, tellement soudain que même Viktor ne peut esquiver ou réagir au moment même ou la main du gamin arrive et s’écrase contre son visage, utilisant de son “don” pour faire stopper le scientifique de force dans sa colère. Celle-ci est effectivement remplacée par de la douleur, de la surprise, et Viktor essaie de retirer cette putain de main de sa gueule par le poignet, mais son manque de force face à l’adrénaline de Feliks l’empêchait de gagner ce combat-là.

Son attention sur cette main-là l’empêche de remarquer les autres actions en arrière-plan, et la seringue plantée dans sa cuisse ne pourra pas être retirée à temps.

Oh, la douleur est inouïe, une douleur que jamais Viktor n’avait rencontré avant- mais il n’a pas besoin de savoir ce que c’était, il en avait déjà une bonne idée, bien malheureusement, alors qu’il s’écroule au sol et gémit de douleur.

- Toi… ! Comment OSES-TU… !

La furie, la rage, est aussi présente que la douleur qu’il cherche à vider comme il peut- même s’il n’avait aucune chance de faire plier qui que ce soit dans son état. Hippolyte, après le choc de la scène, se dépêche bien vite pour aller à la rescousse de son mentor- mais c’est une nouvelle bestiole qui se met sur son chemin et feule sur lui et ceux qui approchent trop, tandis que Feliks… perd la tête, c’est en tout cas ce que croit l’assistant qui claque sa langue, le stress se lisait aisément sur son visage.

- Tu as perdu la tête, ma parole !


Puis, des mots- des mots grognés avec douleur, mais qu’Hippolyte n’ignorait pas, vu qu’ils venaient tout droit de Kholodov- un ordre d’attaquer Feliks et de l’arrêter sur le champ. Il n’était pas friand de violence, mais pour son mentor, Hippolyte ferait tout quel que soit le danger !

Si seulement Rem n’avait pas lui aussi perdu la raison.

Voilà que le binoclard finit taclé et au sol, avec à son tour une seringue plantée dans le flanc- et vide, le moment où il pose les yeux dessus.

Pas le temps de demander ce que c’est- le produit vient bien vite répondre à la question, le poussant à hurler sa douleur aux côtés d’un Kholodov aussi désespéré qu’enragé de la situation qui se déroule sous ses yeux- de voir Feliks et Rem mener une rébellion alors qu’ils commencent à libérer 147 et 358 de leurs prisons respectives… Il ne pouvait pas laisser faire ça, mais que faire… Et voilà que Rem vient l’humilier de plus belle d’un coup de pied douloureux qui lui coupe le souffle, et même d’un putain de crachat, alors qu’il récupère Hippolyte lui aussi souffrant.

La douleur est insoutenable, et Viktor ignore combien de temps il tiendrait- ou si d’autres personnes étaient encore là pour assister à cette ignoble scène, alors sa voix tente de s’exprimer, dans un dernier éclat de colère et de douleur, alors que les traîtres se préparent à fuir avec les précieux cobayes.

- Krr… ! GARDES ! NE LAISSEZ PAS- 147 ET 358 S'ÉCHAPPER ! STOPPEZ-LES ET TOUS CEUX QUI LES ACCOMPAGNENT SUR-LE-CHAMP !

Un dernier cri de douleur conclut sa phrase, alors qu’il s’écroule finalement, quasiment inconscient au sol.

Comment ce jour qui aurait dû être le plus beau a tourné autant au désastre… ?

________

Les yeux du militaire s’ouvrent, après ce qui semblait être des heures… de douloureuses heures, dans lesquelles il pensait qu’il mourrait sans plus jamais revoir ceux qu’il aime.

Mais l’étrange sensation d’être étranglé, puis d’une chute l’avaient quelque peu sorti de son inconscient, bien qu’il restait encore en triste état. C’st uniquement lorsque l’agitation se créé a proximité de lui, que quelqu’un approche pour le détacher, qu’il trouve la force d’ouvrir ses yeux bleus mais vides de lumière, de force- un homme qui n’était pas “prêt” à vivre après être passé si près de la mort, après qu’on l’ait forcé à essayer de renaître de ses cendres.

Un tas de cendres… c’est peut-être ce qui décrit le mieux Artyom en ce moment-même. Il était perdu, confus, mais dans sa tête, les voix du passé et des émotions autour viennent vite créer un douloureux brouhaha, le moquer; l’humilier, il a l’impression que sa tête veut exploser et-

Et quelque chose touche sa main et tout s’arrête, un instant.

Ses yeux se lèvent, et ils voient ce Cresselia, qui le regarde avec inquiétude et curiosité, mais aussi d’une émotion qu’il peine à comprendre…

Artyom ne sait pas pourquoi, mais ce Pokémon, tout petit, tout jeune, semblait terriblement familier- comme s’il regardait le reflet d’un miroir distordu. Il avait l’impression… de se voir en lui ? C’était étrange, tellement bizarre.

Peut-être que de ces cendres qu’il était, quelque chose avait réussi à en être- quelque chose de plus beau, de plus innocent, qui avait pu apparaître des plus belles cendres du militaire en laissant celles blessées et salies derrière soi.

Même si c’était vraiment le cas, il n’y avait aucune haine ou jalousie lorsqu’il y pensait. Il était juste… content, rassuré de le savoir.

Avec le Pokémon à ses côtés, qui semblait vouloir étrangement rester à proximité et avec un contact avec lui… Artyom se “réveille” de ce cauchemar, se lève- et constate enfin qu’il était aux côtés d’Agrippina qui semblait s’en être aussi sortie, mais aussi de Feliks et de Rem- sans compter Hippolyte et Viktor, au sol pour une raison qu’il ignore… enfin, jusqu’à ce que Rem récupère l’assistant.

C’était… confus pour Artyom, mais reste qu’il semblerait que leur occasion de fuir s’est présenté. Même brisé et blessé, le militaire n’avait pas oublié cette promesse- et difficilement mais avec détermination, il prend un pas, un deuxième approche le groupe, et fait entendre sa voix faible et douloureuse encore par les cris poussés, mais déterminé à la faire entendre.

- Si on peut fuir d’ici… je connais un endroit ou personne de dangereux ne pourrait nous trouver… J-je pourrais vous protéger, comme ça.

Sa promesse, il allait la tenir- sortir les gens d’ici et les ramener en sûreté pour qu’ils ne souffrent plus de ce lieu. Un endroit où Feliks pourra connaître Rin, avec…

- V-vous m'emmenez nulle part, grk… !

Hippolyte ne pouvant physiquement lutter contre le produit qui le bouffe, il semble être tout de même plus tenace que son supérieur- il ne savait pas ce que Rem lui racontait, mais il n’avait pas envie de trahir son mentor à terre !

- N-ne me raconte pas de mensonges à la con, Rem ! J-jamais je ne trahirais mon mentor, tu m’entends ?!

Même si on lui dit de la fermer, le sang des saints vient vite s’en occuper en lui arrachant un cri de douleur et en le faisant perdre partiellement conscience, s’écroulant sur Rem alors que sa respiration se concentre sur son souffle plutôt que sur les conneries qu’il raconte… C’est à ce moment-là que depuis les murs, un Feuforêve sort et s’approche de son dresseur, d’un air inquiet, avant de flotter prêt du borgne- elle savait que Rem faisait ça pour l’aider, et elle ne peut quitter ni lui ni Hippolyte si elle peut les aider ensemble…

Mais voilà qu’alors qu’ils préparent la suite de la fuite, la voix de Viktor appelant à l’aide éclate soudainement pour essayer d’appeler les gardes- mais s’arrête aussi vite qu’il souffre et perd conscience. Artyom se concentre tant bien que mal, avant de porter son attention sur Feliks.

- J’imagine que le temps nous est compté… j’ignore s’il reste des dangers autour, mais je peux prendre la tête du groupe et vous laisser nous guider- je peux me battre en cas de problèmes.


La voix est monotone, presque comme un soldat qui explique en rapide ce dont il est capable pour aider- au moins, la Cresselia à ses côtés à le mérite de rendre ça plus mignon, vu comment son plumage gonfle et qu’elle semble vouloir montrer qu’elle est aussi prête à mettre la main à la pâte…

Un drôle de groupe, qu’ils ont là. Mais un qui avait enfin un espoir de fuir et saboter les restes des plans de Kholodov et Demikhov.

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Feliks Demikhov
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L’air neutre de Medvev n’échappe pas à Feliks qui fronce les sourcils, inquiet. Mais c’est la voix de Mademoiselle Aliokhine qui vient définitivement lui glacer le sang. Elle a l’air joyeuse, enfin… Seulement l’air, comme… Comme une poupée.

« Oh, fuir, voilà qui est amusant ! » Murmure-t-elle d’une voix aussi usée que celle de son camarade. « Je suppose que je n’ai pas vraiment le choix, de toute façon. »

Feliks perds ses couleurs et recule, franchement horrifié. Il se cogne à Rem, comme si les deux cobayes lui faisait affreusement peur. C’est d’une voix creuse qu’il murmure l’horrible vérité.

« Ce sont… Des sans-éclats… »

Cela voulait donc dire ça, un Sankta sans-éclat ? Vidé de son essence vitale, contrait à vivre et totalement vidé de ses émotions ? Les larmes reviennent à la charge et le voilà qui commence à chouiner comme l’enfant qu’il se maudit d’être. Car si il avait été un adulte, il aurait agit avant se désastre. Du moins, il en est convaincu.

Mademoiselle Aliokhine l’observe avec curiosité et tends la main, comme pour lui caresser la joue et essuyer ses larmes. Un geste violemment rejeté par Feliks qui ne peut s’empêcher de crier malgré la situation délicate dans laquelle ils se trouvent tous.

« Non, ne me touchez pas ! Vous n’êtes pas elle, vous n’êtes pas-… »

Une petite patte vient se poser sur son bras. Oh, le petit « lutin » l’observe d’un air peiné et le tire un peu vers lui pour lui offrir une accolade. Mademoiselle Aliokhine les observe sans rien dire d’autre qu’un « Oh… » totalement neutre, se questionnant soudain sur qui elle est à présent. Elle n’est pas Agrippina… Du moins, plus vraiment, c’est l’impression qu’elle a.

Agrippina, ça doit être le petit être qui console Feliks alors elle lui adresse un sourire vide de sens et lui fait coucou de la main.

Rem s’approche et tente de rassurer le gamin par quelques murmures. Ils régleront ça plus tard, ils trouveront un moyen de les rendre « comme avant » mais maintenant, il faut fuir. Feliks lève le regard vers lui et s’aperçoit que lui aussi a l’œil larmoyant. Sans doute plus à cause des gémissements de douleur d’Isola que pour l’état de Medvev et d’Aliokhine… Ou peut-être les deux.

Feliks se lève avec l’aide des pokémons qui l’entourent et ouvre la voie vers le chemin le plus proche de la sortie. Comme il l’avait prévu, les premiers couloirs sont franchis sans problème, Requiem ayant fait son effet. Le reste, il ne préfère pas s’en rappeler, les cris des Gardes Obsidiennes, du sang, beaucoup de sang. Medvev et son air neutre, le rire sans queue ni tête de Mademoiselle Aliokhine. Il préfère continuer de courir vers la sortie, les larmes aux yeux. Il se sent affreusement coupable pour Medvev et Aliokhine… Peut-être même aussi pour Isola, il était si gentil avant.

Mais il ne doit pas s’effondrer, pas maintenant. Les derniers pas sont faits en dehors de ce putain de Bunker et la porte et violemment enfoncée par la force surhumaine de Medvev. Le froid de la nuit les agresse violemment en une bourrasque soudaine, mais la toundra étant plus chaude en été, Feliks estime qu’ils ont une chance de s’en sortir. En tout cas, ils ont plus de chance de s’en sortir en partant qu’en restant là, c’est sûr.

Il tourne rapidement la tête vers Rem.

« Tu as Poupette avec toi ? »

Le borgne hoche rapidement la tête et lui montre sa ceinture de pokéball, incapable d’en saisir une en même temps que de porter l’autre abruti qui lâche encore quelques insultes entre ses gémissements pitoyables. Poupette est libérée, elle est la fille de l’Alakazam de Père, elle devrait réussir à téléporter tout ce monde. Juste un peu plus loin, pour camoufler leurs traces de pas.

Cela fonctionne. Une fois, deux fois… Puis la petite Abra tombe de fatigue. Inutile de la malmener plus longtemps, il faut continuer à pieds. Feliks se tourne vers Medvev.

« V-vous connaissez bien la toundra, non ? On doit aller où maintenant ? » Demande-t-il à contrecœur, pas franchement désireux d’entendre la putain de voix sans émotions de son interlocuteur.

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Même brisé, quelque chose “inquiète” le militaire en voyant le comportement et en entendant la voix de sa camarade. Quelque chose… clochait- autant qu’avec lui, si on y pense, mais il ne le remarque pas forcément.

Mais en tant que militaire, que “soldat parfait” parce que c’est ce qu’il doit être et c’est ce qu’essaient de murmurer les voix dans sa tête malgré la présence de la Cresselia qui les rend très faibles… Artyom doit rester calme et prêt à recevoir les ordres et autres demandes. Silencieux, toujours au garde-à-vous malgré la douleur et son état lamentable entre ses cicatrices, les nombreuses traces des piqûres encore partout sur son corps avec du sang qui en avait parfois coulé pour cicatriser, la blouse de “patient” à moitié déchirée et souillée par le sang et les larmes…

Un instant, la Cresselia s’éloigne, juste un peu, pour aller voir Feliks qui était inquiet et terrorisé par l’état des cobayes- elle vient avec un air un peu triste et inquiet, mais elle vient rapidement se coller à lui la tête contre l’épaule et piailler gentiment, comme pour essayer de le rassurer avec un petit câlin maladroit- avant de revenir vers Artyom et de le coller de nouveau.

Un geste digne du militaire avant toute cette torture, c’est vrai…

Mais à présent, il faut se concentrer sur la fuite. Dès lors que Feliks ouvre la porte, Artyom se permet de se mettre en avant, le pas déterminé et droit comme un soldat, les yeux balayant les alentours et son ouïe et don mis au travail pour trouver des présences ennemis dans les lieux…

Quand il en trouve, le militaire n’offre aucune pitié à ceux qui se mettent sur son chemin. Provoquer des blessures, arracher la vie de gens qui font leur travail, il n’aime guère faire ça. Mais pour sa propre survie et pour suivre les promesses faites, Artyom met de côté ses émotions, les fait taire de force alors qu’il s’attaque avec une force incroyable aux gardes, quels qu’ils soient.

Il n’y avait ni haine, ni tristesse dans ses actions.

Juste le travail d’un militaire obéissant et déterminé à suivre les ordres jusqu’au bout.

Sa Cresselia suffit amplement pour ressentir ce qu’il aurait ressenti avant sur le moment- elle s’inquiète, elle s’en veut de voir les choses tourner ainsi, mais elle avance et continue à accompagner l’homme, sachant pertinemment qu’il le faut pour fuir et vivre un jour de plus.

Ainsi, la porte de sortie de cet enfer se révèle- porte qu’Artyom enfonce d’un sprint et d’un coup d’épaule, sa nouvelle force trouvée par le don qu’on lui avait donné pouvant au moins se révéler utile, là aussi : il surveille à droite et à gauche, mais à part la toundra, pas de danger visible à première vue, et il fait signe aux autres derrière de sortir.

Le temps qu’ils préparent la suite du plan, le militaire ne peut s’empêcher de regarder l’extérieur, la Toundra si familière, le ciel de nuit si calme et beau à voir…

Des souvenirs de ses moments de vie dans la Toundra, quand il avait besoin de s’isoler avec ses Pokémon pour profiter du calme et méditer… Il avait envie de les revoir. Eux, et ses camarades, ses compagnons. Même si ses émotions et voix veulent qu’il garde une distance avec eux pour rester un bon soldat, il ne pouvait s’empêcher de ressentir une grande appréciation pour eux tous- un amour, même, pour Rin et Ilya.

Le petit piaillement timide de la Cresselia le rappelle sur terre- elle porte un sourire rassurant, comme si elle disait que tout allait bien se passer- qu’ils allaient tous se revoir, bientôt.

Il en aurait souri, s’il en avait la force. Mais le Pokémon semble comprendre et reste juste à ses côtés, sans rien dire d’autre.

Et puis… les voilà téléportés, encore, et encore- jusqu’à se retrouver dans une autre partie de la Toundra, éloignée de ce bunker, et permettant au groupe d’avoir leurs traces effacées. Bon, il restait certes les “bracelets” qu’on avait mis au cobayes et scientifiques il y avait un moment pour s’assurer qu’ils ne quittent pas les lieux sans se faire remarquer- mais avec la distance prise et toute la situation, l’alarme avait dû sonner depuis bien longtemps… Feliks parle, demande à Artyom de prendre la relève, ce que le soldat fait avec un air et une voix déterminé.

- Effectivement. Laissez-moi vous guider en sûreté. Kolowal n’est plus que des ruines… mais elles abritent à présent une base pour ceux avec qui je travaille- une base qui n’a jamais été découverte pendant toutes ces années.

J’ai toujours été fidèle aux gens là-bas, et ceux-ci pourront nous protéger et nous soigner aisément. Il faut juste tenir le voyage ; la route risque d’être longue. Si quelqu’un sent la fatigue l’emporter ou qu’autre chose pose problème, notifiez-moi au plus vite que je puisse vous assister.


Des instructions données presque comme si c’était du par coeur, et voilà, Artyom mène la marche. Il connaissait plutôt bien la toundra, même si certains lieux restaient encore inconnus ou mal visités- mais le chemin jusqu’à Magnetongorsk… il avait fini par le connaître, le militaire.

Même la Cresselia semblait savoir la direction à prendre, d’une façon ou d’une autre, suivant Artyom- et semblant même parfois prendre les devants sous la hâte.

Quel drôle de Pokémon, quand même, que le militaire se dit.

On aurait presque dit lui quand il était jeune et libre de toute souffrance.

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Agrippina Aliokhine
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@tag
notes
Agrippina a beau comprendre la situation, très clairement même, elle ne ressent rien. Un vide abyssal, c’est étrange. C’est agréablement calme au point qu’elle se demande quel genre d’absurdité pouvait lui causer ses crises d’automutilations. Sa blouse n’est pas vraiment dans un meilleur état que celle de son camarade mais elle ne ressent aucune pudeur non-plus.

Elle suit donc Artyom sans rien dire, laissant l’air de la toundra la frigorifier sans pour autant l’inquiéter ou la déranger. Le petit pokémon qui est à présent « la vraie Agrippina » semble vraiment s’amuser avec la Cresselia, courant avec elle et s’amusant à faire la course, semblant se chamailler et rire pour des raisons que seul quelqu’un qui parle pokémon pourrait connaitre.

Agrippina se souvient… Plus ou moins, qu’elle rêvait d’avoir ce genre de relation avec sa sœur. Deux gamines se chamaillant et s’amusant ensemble, ce serait presque adorable mais elle a beau puiser de toutes ses forces dans les tréfonds de son être, rien ne lui arrache une once d’émotion si ce n’est…

...Une frustration écœurante qui lui fait serrer les dents et les poings. Aucune colère envers « son » pokémon, juste de la frustration envers elle-même. Elle ne comprends pas pourquoi elle se sent si vide et pourquoi cela est un problème. Tournant rapidement la tête vers Artyom, suivant sa cadence rapide malgré sa fatigue par absence totale de sentiment d’inconfort face à l'épuisement, elle lui demande simplement d’une voix des plus neutres.

« Est-ce que toi aussi, tu as l’impression que quelque chose ne va pas ici et là ? »

Elle montre sa tête puis son cœur. En fait, en y réfléchissant bien, elle se moque bien d’avoir une réponse. Elle se demande même pourquoi elle a posé la question, peut-être pour apaiser cette frustration grandissante. Enfin, ça n’a pas d’importance, elle détourne le regard et continue sa marche, ne ressentant même pas le besoin de se retourner pour s’apercevoir que Feliks sanglote en silence et que Tesla fait une tête d’enterrement, portant toujours son poids mort sur le dos.

Agrippina se demande un instant pourquoi faire quelque chose d’aussi inutile que de sauver quelqu’un contre son gré. L’image d’Anushka et d’Igor lui passent brièvement en tête et elle sentirait presque poindre une émotion de bonheur à l’idée de les revoir mais… Le bourgeon meurt avant même de fleurir et le vide reprends sa place. Elle baisse la tête, soufflant doucement.

Bon… Et bien, puisqu’elle ne peut rien ressentir, autant suivre les autres comme un Moumouton. Elle ne sait pas trop ce que ça lui apporte de survivre mais elle ne voit pas l’intérêt de mourir non-plus – elle sait qu’on ne la laissera pas faire de plus, donc suivre est moins frustrant.

Et la frustration, c’est tout ce qui semble lui rester…
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Artyom Medvev
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La marche se fait dans le silence, si l’on ignore les deux Pokémon qui jouent ensemble alors que peu avant, ils étaient à deux doigts de se faire exécuter pour simplement avoir existé… quelle horrible injustice, mais grâce à Feliks et à Rem, ils étaient sortis de là.

Artyom ne pouvait que donner sa reconnaissance éternelle à ces deux-là, mais ne pouvait la montrer que sous forme d’obéissance et d’aide qu’il peut donner en tant que bon soldat.

Mais le silence qu’il y avait entre les humains se rompt par une question d’Agrippina qui force le militaire à tourner sa tête pour voir les endroits dont elle parle : le coeur et la tête.



Un instant, il la fixe sans montrer la moindre émotion. La question était difficile… mais le militaire lui devait une réponse.

- … Oui. Quelque chose… est étrange. J’ignore pourquoi, mais…

Son regard glisse un instant, en direction des deux Pokémon qui avaient été sauvés et qui continuaient à jouer.

- … J’ai le sentiment qu’ils ont “sauvés” ce qui restait de bien en nous. Qu’ils attendent le bon moment pour nous le rendre…

Comment mieux expliquer ça ? Artyom l’ignore. Il avait juste l’impression de voir en cette Cresselia une version de lui, une plus jeune, libre des traumatismes et autres sentiments négatifs qu’il possédait encore- et que ces deux-là étaient présents avec eux pour essayer de les aider à surmonter leur état et les aider à retrouver ce qu’on leur avait pris, d’une façon ou d’une autre.

Est-ce que c’était possible ? Là aussi, il l’ignore. Mais… s’ils perdent ces Pokémon, est-ce qu’ils seraient condamnés à ne plus qu’être des cendres ignobles qui ne pourront jamais renaître ?

Toute possibilité était à prendre en compte.

Tant que cette histoire n’était pas tirée au clair, Artyom protégera ses alliés, et surtout cette Cresselia, du mieux qu’il le peut.

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