Broken Childhood [Ft.Artyom Medvev]

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Broken Childhood [Ft.Artyom Medvev] Strana :: Hors-Jeu :: Archives


Igor Belinsky Capitaine de la Garde Impériale
Cartes : Pas de cartes Équipe : . Badges : Pas de badges Messages : 18 Date d'inscription : 14/07/2024	Mer 17 Juil 2024 - 13:44 Broken Childhood Avietta n’avait jamais comprit l’acharnement dont son père faisait preuve avec elle et Tyoma. Surtout Tyoma, en fait. Elle n’arrêtait pas de lui dire qu’il n’était pas prêt mais le paternel ne voulait rien entendre. Elle avait arrêté de le dire au bout d’un moment, d’ailleurs, se prendre une grande claque dans la gueule à chaque fois n’était jamais agréable mais aujourd’hui, c’était infernal. Le soleil d’été tapait fort sur Dusknograd, l’état de canicule avait été annoncé, même. Cela n’avait pas découragé Abram Medvev de se défouler sur ses enfants donc les bras et le visage commençaient à cramer sous le soleil matinal. Avietta suait à grosse gouttes et pourtant, elle tenait bien mieux que son frère. Mais ils ne restaient que des enfants, leurs mouvements pour éviter les coups étaient patauds, leurs attaques maladroites et leurs défense quasi-inexistante face à la force d’un adulte ayant de son coté un entrainement militaire à la dure. Tout avait commencé à déraper quand leur père avait perdu patience, sans doute lui-aussi malmené par le soleil estivale. Il avait fait quelque chose qu’il ne faisait jamais d’habitude, sortir son couteau à bout cranté et le montrer à ses enfants d’un air sévère. « Il va falloir esquiver mieux que ça si vous devez porter les couleurs de notre patrie. » Bien-sûr, c’est sur Tyoma qu’il s’était jeté en premier, lui balafrant le visage au niveau du nez et dès qu’Avietta s’était interposée, c’est sa poitrine qui avait été tailladée par la lame furieuse du paternel. Abram dû hésiter un bon moment en voyant son fils à terre et sa fille tremblante lui faire face, décidée à protéger son aîné. C’est d’un soupir agacé qu’il avait rangé sa lame, cela ne servait à rien de toute façon, ils n’étaient que des Granivol, des tas de merdes que seul l’armée pourrait forger. Cependant, la colère demeurait dans ses tripes. Il fallait quelqu’un pour la recevoir et quel bonheur d’avoir sa progéniture si proche de lui. Avietta avait à peine eut le temps de se précipiter sur son frère pour le protéger qu’ils se faisaient déjà tous deux ruer de coups de pieds et de coups de poings, sans compter le flot d’insultes que déversait leur père. Petite frappe, sale trainée, petits cons, incapables, déchets, pédale, pute, rien n’était trop vulgaire ou blessant pour lui. Il n’arrêta qu’une fois épuisé, laissant sa progéniture tremblante, blotti l’un contre l’autre. Avietta serrait les dents, sentant le sang couler de son nez et remplir sa bouche, la taillade sur sa poitrine encore brulante de douleur. Mais ce qu’elle sentait surtout, c’était les pleurs silencieux de son aîné que venait humidifier ses manches, elle le serra un peu plus contre elle. D’une part pour le réconforter et d’une autre pour que leur père ne s’aperçoive de rien. Il aurait été furieux de voir Tyoma pleurer. Avietta, elle, avait apprit à retenir ses larmes, depuis le temps. Elle était prête pour l’armée… Enfin, elle en était convaincue – sans doute à tort. Mais son frère… Une fois leur père rentré à la maison, laissant les deux mioches seuls au milieu de la cour, Avietta se permit enfin de défaire son étreinte d’Arbok pour permettre à son frère de respirer un peu et de calmer ses pleurs. Elle se laissa tomber en arrière, toussant lorsque ses côtes lui rappelèrent violement le nombre de coups qu’elle venait de se prendre dans le dos. Et dire que demain, leur Abram attendrait d’eux la même ferveur et la même combativité. C’était un calvaire sans fin. Tout ce qui les faisaient tenir, c’est l’espoir de le rendre fier. De devenir la fierté de Strana. De répandre le Communisme à travers le monde pour rompre toutes injustices. Mais pour l’instant, ce n’était pas gagné… Le regard d’Avietta dévia vers la porte de la cour, laissé ouverte par mégarde. Les mots qui lui vinrent furent instinctifs, elle les prononça sans même réfléchir à ce qu’elle insinuait. « Dis, Tyoma, et si on partait d’ici avec Eddy et Nonna ? » Se rendant compte de ce qu’elle disait, elle secoua la tête en soupirant, s’essuyant le visage couvert de sueur et de sang. « Bordel, je sais même plus ce que je raconte… Tu peux te lever ? On va se trouver un coin à l’ombre et je demanderais à M’man de nous apporter de quoi réparer tout ça… » Avec un peu de chance, elle serait assez généreuse pour leur donner aussi un peu d’eau fraiche et de quoi remplir leur ventre affamés. Mais ça… Peu de chance, ici, c’était Abram qui faisait la loi et si Abram disait non, sa femme obéissait comme un Ponchien obéit à son maître. « Je crois que les cicatrices vont rester. » Souffla-t-elle en soutenant son frère jusqu’au coin d’ombre le plus proche, sous l’unique arbre de la cour. « Au moins, ça nous donnera un peu de classe quand on ira à l’armée, j’imagine. » Un petit rire amusé pour égailler cette journée pourrie. Avietta était encore assez naïve pour penser que l’armée serait son salut. Il n’y avait vraiment que les aînés Medvev pour être assez con pour penser ça… Ft.Artyom Medvev KoalaVolant
Igor Belinsky


Artyom Medvev Membre de la team Stal
Cartes : Équipe : . Badges : Pas de badges Messages : 319 Date d'inscription : 15/01/2024	Mer 17 Juil 2024 - 16:20 Broken Childhood Feat Yelena Journée fatiguante, terriblement fatiguante et difficile. Encore une, et elle se répétera sûrement demain, encore. Artyom essayait de s’y faire. Il essayait de faire de son mieux, de rendre fier son père, sa famille, tout le monde en faisant ce qu’on lui demande ; mais son corps n’est pas aussi fort que son esprit l’aurait souhaité. Il cède alors qu’il veut continuer, il rate alors qu’il veut réussir- et son père le punit pour chaque échec, comme si ça allait vraiment aider. Mais quand on veut être un parfait soldat et la fierté de la famille dans le futur, il faut tenir et avancer, sans jamais s’arrêter. Et même si sa soeur cherche à l’aider, à le protéger alors qu’elle est embarquée elle aussi dans la même histoire, papa Abram ne montre aucune pitié pour l’un ou pour l’autre. C’est cruel, surtout à leurs jeunes âges, mais le garçon s’était rendu à l’évidence que tout ceci était “normal” et qu’il devait rentrer dans le pas, même si cela ne lui plaisait pas. Il préférait lire, ou écrire, plein de choses du genre- mais les garçons sont fait pour être des militaires, ici. Pas des écrivains. Et s’il fallait leur apprendre à la dure, leur père n’hésiterait pas, quitte à les attaquer violemment avec des armes. C’est comme ça qu’Artyom avait gagné une nouvelle cicatrice, mais une des plus visibles, traversant son visage et le nez. Évidemment, faiblard et facilement impressionnable comme il est, ça le choque, ça l’effraie, il a mal et recule en retenant (mal) ses larmes- heureusement que Yelena était plus forte et l’aidait à cacher cette chose honteuse qu’il ne pouvait s’empêcher de faire, même avec toute la volonté du monde- alors que la pluie de coups et d’insulte vient ensuite s’abattre et mettre les nouvelles blessures à vif. Mais à défaut de pouvoir faire plus, faible comme il est, Artyom essaie de protéger aussi sa soeur en la prenant dans ses bras, en serrant les dents et en acceptant aussi de couvrir les coups- leurs liens étaient forts, assez forts pour résister à la furie de leur père sévère et dur. La torture dure, mais au moins, ils s’en sortiront- avec des plaies, des bleus, des bosses, de la souffrance et de la peur, mais ils seront en vie et c’est tout ce qui compte, au fond- enfin, c’est ce qu’on lui a dit de retenir, au p’tit Artyom. Les blessures ça guérit si on se montre fort, mais la mort, ça ne guérit pas, ça. Maman sera sûrement d’accord pour soigner un peu tout ça histoire qu’ils tiennent pour demain, mais le reste… Il fallait espérer que l’énergie défoulée avec cette violence aide papa à être plus “sympa” pour le reste de cette journée. On le libère enfin de l’étreinte- un signe pour qu’il fasse de même et lâche sa sœur, effaçant rapidement du dos de sa main les dernières larmes qui coulaient. Il ne faut pas que les autres le voient, on l’enfermerait sûrement dehors sans manger pour le punir, sinon. Et avec ses nouvelles blessures, il ne faut pas en rajouter d’autres, pas s’il veut tenir et rendre fier sa famille. Mais la soudaine parole de Yelena… oh, il est surpris le bonhomme, suit son regard et comprend mieux d’où sa vient- mais la peur, elle, le rattrape bien plus vite et fait baisser son regard au sol, comme le faiblard qu’il est. - J-Je… Je sais pas… Je veux pas les mettre encore plus en danger… Parce que c’est dangereux ici, oui ; mais eux quatre, seuls dehors, avec sûrement la famille à leur trousses… c’est peut-être pire. Artyom secoue vite sa petite tête pour se sortir l’idée de sa tête- lui aussi, il réfléchit pas droit. Mais heureusement, il a encore des forces, il se relève quand on le lui demande, et suit sa sœur comme un bon petit soldat- même après avoir perdu contre leur père, le monde ne s’arrêtera pas pour eux et il faut se préparer d’avance à l’avenir et aux combats qui s’approchent. Les paroles de celle-ci, même si ce n’est pas drôle, arrivent tout de même à lui arracher un petit sourire timide et content. - C’est vrai… ça montrera qu’on s’est bien entraînés avant de venir. Tu penses que papa et maman seraient contents si on en reçoit d’autres sur nous sans mourir ? Parce que les cicatrices, c’est les marques d’un combat auquel on s’est battu de toutes ses forces et auquel on a survécu. C’est un truc qui doit rendre fier son porteur et ceux qui l’entourent. - J’espère que je pourrais faire comme les autres grands de la famille. Avoir des histoires incroyables à raconter sur chacune de mes cicatrices. J’aimerais vraiment montrer que même si je suis pas fort maintenant, je… j’arriverais quand même à le devenir un jour. Peut-être même plus que papa. Un petit rire, alors que ses yeux bleus fatigués viennent se poser de nouveau sur sa sœur ; malgré tout ce qu’il subissait, il faut l’admettre : Artyom avait quand même une détermination sans faille quand quelque chose le motivait. Et ce qu’il voulait, c’est rendre fier tout le monde, sa famille, ses frères et sœurs. Il avait encore un peu de temps avant de rentrer dans l’armée, d’être enfin entraîné comme il faut ; tant de rêves qu’il veut déjà exaucer alors qu’il ne réussit même pas encore à satisfaire ce que demande son père. Mais il y arrivera, il y croit. Il veut le faire pour sa famille. agora
Artyom Medvev


Igor Belinsky Capitaine de la Garde Impériale
Cartes : Pas de cartes Équipe : . Badges : Pas de badges Messages : 18 Date d'inscription : 14/07/2024	Mer 17 Juil 2024 - 18:08 Broken Childhood L’ombre offerte par le feuillage épais de l’arbre est une bénédiction pour Avietta qui se laisse glisser par terre en soufflant lentement pour évacuer la douleur. Elle meurt d’envie de s’étirer mais vu l’état de son corps, ce serait certainement la pire idée qui soit, alors elle se contente de s’asseoir doucement en tailleur et de croiser les bras en grimaçant quand ses muscles viennent crier leur peine. Putain, ça allait faire quoi, deux ans, deux ans et demi ? Ouais, deux ans et demi d’entrainement et elle était toujours aussi nulle au combat. Elle avait décidé d’office que Tyoma n’était pas fait pour l’armée alors elle ne je jugeait pas sur sa faiblesse. Il aurait été un meilleur pilier du communisme en tant qu’écrivain ou poète, Avietta avait lu quelques un des textes qu’il écrivait dans le dos de papa et franchement, c’était super bien ! Avec un peu d’entrainement, il serait vite devenu un grand écrivain reconnu dans tous les pays rouges du globe. Mais ça, les darons ne voulaient pas en entendre parler, l’écriture leur paraissait moins utile et surtout moins glorieuse que le combat. Et honnêtement, du haut des ses onze piges, Avietta ne savait pas vraiment si elle devait leur donner tord ou pas. Parce qu’on lui avait toujours présenté le zigouillage de gens comme quelque chose de vachement cool donc bon… Elle esquisse un petit sourire quand Tyoma se mets à parler de son souhait d’avoir plus de cicatrices pour pouvoir avoir des histoires à raconter dessus. Sans vraiment s’en apercevoir, elle bombe le torse, fière de son poitrail meurtri. Cette cicatrice, c’est une grande fierté tout d’un coup, c’est le symbole qu’elle peut protéger sa fratrie. Elle ne se rends pas vraiment compte que son excès de fierté pourrait faire de la peine à son frère qui s’est fait balafré le visage parce qu’il « était trop faible ». Mais elle finit par bien rire, un rire enthousiaste. « Ouaip, on sera tous les deux plus fort que lui ! Je vise déjà mieux que lui au chamboule-tout, je serais surement la meilleure sniper de toute l’armée Stranaïte ! En fait, je suis sûre que si il s’énerve tout le temps contre nous, c’est parce qu’il a peur qu’on devienne plus fort que lui… » Un silence puis une petite phrase murmurée d’un ton espiègle « …Ou plutôt qu’il sait qu’on va devenir plus fort que lui. » Des petits bruits de pas se font entendre dans la cour, Avietta tourne doucement la tête quand son prénom est murmuré timidement. Ah, Nonna et Eddy sont là, avec de quoi soigner les blessures mais aussi de quoi boire et manger. Ça fait grimacer la grande sœur qui ronchonne à voix basse. « Les mioches, z’avez pas le droit de nous apporter des trucs comme ça ! Vous allez vous en manger une si ça continue et je pourrais rien dire pour vous défendre ! » Nonna cligne des yeux et laisse échapper la réponse la plus bête du monde. « Si vous mangez vite les gâteaux de maman, elle saura pas qu’on vous les a donné ! » Avietta soupire, un coup d’œil vers Tyoma, résignation. Ils sont tous deux addicts au sucreries et après un cassage de gueule sans douceur comme celui qu’ils viennent de se prendre, les bons gâteaux de maman ne sont pas de refus. Cette dernière sera furieuse si elle apprends mais Nonna a raison. Et même si elle se rends compte de leur disparition, penser que les cadets en ont manger dans son dos sera toujours moins risqué que de se rendre compte qu’ils en ont emmenés aux deux Moumouton noirs du troupeau. « Bon, merci… » Souffle-t-elle à contrecœur. « Mais recommencez pas, sinon c’est moi qui vous file une tarte ! » Le repas est rapidement distribué et rapidement englouti, ça leur donne un peu d’énergie et un peu de courage pour la suite : la désinfection de tout ce bordel, la teinture d’iode va faire mal, surtout sur cette vilaine plaie bien moche sur sa poitrine mais Nonna et Eddy sont doux comme des Tylton et font bien leur boulot – surtout Eddy, on dirait qu’il a un don pour ça. Bien vite, la douleur cuisante de l’alcool s’attenue et c’est l’heure des bandages et de la pommade pour les bleus et les bosses. Nonna reste pensive un instant et regarde ses deux ainés d’un air malheureux. « Pourquoi papa vous tape tout le temps ? Vous avez fait quelque chose de mal ? » Avietta esquisse un sourire fier et fait « non-non » de la tête, elle lève la tête même si ses articulations couinent de douleur. Après tout, elle est la future sniper la plus douée de tout Strana. « Il nous rends plus fort comme ça, on sera prêt pour l’armée et on sera même les meilleurs de nos régiments ! Tu verras, plus tard, tu sera fière d’être une Medvev grâce à toutes les victoires qu’on aura l'emporté pour Strana ! » Mais forcement, ça, Nonna devait pas trop le comprendre, elle avait toujours été une tête de Roucool donc les trucs de militaires, boarf... Elle était mieux comme ça, la petite princesse des Medvev qui se marierait à un grand général et qui ferait honneur à la famille à sa façon. De son coté, Eddy, pas besoin de savoir dans quoi il irait, le binoclard deviendrait sans doute un grand scientifique. Du moins, Avietta l'espérait parce que si Tyoma n'était pas fait pour soldat, lui l'était encore moi. Ft.Artyom Medvev KoalaVolant
Igor Belinsky


Artyom Medvev Membre de la team Stal
Cartes : Équipe : . Badges : Pas de badges Messages : 319 Date d'inscription : 15/01/2024	Jeu 18 Juil 2024 - 19:06 Broken Childhood Feat Yelena Quand ils arrivent sous cet unique arbre, qu’Artyom voit sa sœur glisser pour s’asseoir au sol, il l’imite à son tour- et quand il sent ses jambes enfin céder, c’est là qu’il se rend compte de la fatigue qui l’habitait bien plus que ce qu’il imaginait, avec l’adrénaline : il ne peut retenir un souffle fatigué sur le coup… Heureusement que Papa n’était plus là. Surtout quand il fait l’erreur de s’étirer : il sait qu’il faut le faire pour que les muscles puissent être en bon état plus tard, mais le petit son de douleur est trop difficile à retenir, avec la douleur soudaine. Mais il se reconcentre, la ferme bien vite pour ne pas déranger Yelena avec ça- il ne veut pas lui attirer plus d’ennuis, surtout après tout ça. Au moins, la discussion qui suit, elle, aide à détendre l’ambiance et à calmer un peu l’aîné : le futur ne risquait pas d’être de tout repos… mais avec sa fratrie, Artyom a confiance en sa capacité à tenir et à évoluer pour soutenir la cadence ! - Vraiment ? Au moins… au moins, ça veut dire qu’on arrivera encore mieux à atteindre nos objectifs ! On pourra vraiment montrer qu’on sera la meilleure fratrie de Strana ! Celle qui protège le communisme contre tout ! L’enthousiasme revient bien vite, malgré la douleur et les blessures : même si ça n’allait pas être simple, le petit Arty’ gardait espoir et voulait rendre ses frères et sœurs fiers de lui, et montrer qu’il pourra un jour les protéger véritablement ! Même si ce jour ne sera pas aujourd’hui… surtout lorsque les plus jeunes se pointent soudainement, avec du matériel et de la bouffe sur eux- autant dire qu’il n’est pas rassuré non plus vu que ça sent le truc caché aux darons, ça… Même Yelena le dit, et Artyom insiste là-dessus ! - M-mais… mais ils vont s’en rendre compte si vous le refaites ! Vous devriez pas vous inquiétez pour nous. Une demande, surprenament rejetée par Eduard, un peu craintif lorsqu’il désobéit aux autres- mais Nonna a vraiment dû trouver les bons mots pour le traîner là-dedans. - Vous avez besoin d’énergie pour tenir… et manger en donne. Prenez-les, s’il vous plaît… Un coup d'œil à sa sœur, mais… ça ne servirait à rien, les petits étaient trop têtus pour ça. Lui aussi abandonne bien vite avec un air inquiet, mais finit par montrer bien vite de la reconnaissance à ses sauveurs du jour, se hâtant de prendre ce qu’on lui donne en remerciant avec les deux et en se grouillant de manger pour ne pas se faire avoir. Heureusement qu’ils étaient aussi là pour eux, à leur façon… Artyom avait sous-estimé le bonheur que c’est, d’avoir un peu de bouffe dans l’estomac après autant d’énergie utilisée- et il manque bien de s'étouffer tant il avale les gâteaux avec vitesse. Surtout que même la séance soin ne fera pas du bien- enfin, l’aîné est habitué à douiller pour ça aussi, mais nul doute que ça n’aurait pas été mieux sans avoir eu une récompense avant ! En plus, la plaie à la gueule fait vraiment mal et c’est un peu coton de soigner ça sans foutre de l’alcool dans les yeux, vu que c’est pas très loin de les avoir touchés. Pas très malin le papa d’avoir failli rendre aveugle un futur soldat- ça risquait peut-être de grogner chez les grands-parents ou les oncles et tantes en voyant ça… Mais ce qui est fait est fait, et Artyom reste sage tout du long, serrant les dents pour ne pas se faire remarquer alors que ses frères et sœurs terminent de l’aider- au moins… si Eduard semblait être plutôt fragile physiquement et que ça embête papa, maman a raison : il a sûrement la tête et les mains pour faire un bon médecin, et ça, on en aura jamais assez des gens comme ça dans l’armée. Au moins, Artyom et Yelena faisaient un bon entraînement pour son futur… et l'aîné ne pouvait que le remercier de son aide. La question qui suit de la part de Nonna, par contre, elle pique un peu dit comme ça- mais c’est surtout qu’il espérait que eux ne prendraient pas d’aussi grosses dérouillées plus tard… il l’espère, Arty, parce que ça fait super mal et ils ne tiendraient pas la douleur. Heureusement que Yelena sait comment bien répondre aux gens et remotiver les troupes, avec sa force et son enthousiasme ! Ça aide en tout cas à balayer les craintes du grand frère, qui reprend doucement un sourire aussi déterminé et essaie d'enchaîner avec. - Oui ! Comme ça, on sera assez fort pour défendre tout le monde ! Et avec vous à nos côtés… personne ne pourra nous arrêter ! On sera l’élite de l’élite, tous les quatre ! Bah, ils ne seraient pas tous des militaires, mais ils auraient leur place et leur rôle qui les rendra grands, il l’espère ! Si seulement, si seulement… mais ils restent encore jeune. Même si l’avenir n’est pas de tout repos, et sera plus différent qu’espéré… ils leur restent encore du temps ensemble. Et Artyom se sent heureux, à parler avec sa fratrie d’espoir et de grand futur, sous l’ombre de l’arbre de cette cour. Il espérait pouvoir être et travailler avec eux pour toujours. agora
Artyom Medvev


Ganbaatar Dashdavaa Daron de la Team Stal
Cartes : Équipe : Badges : Pas de badges Messages : 119 Date d'inscription : 28/02/2024	Jeu 8 Aoû 2024 - 15:13 j'étais censé continuer mais finalement non, lol
Ganbaatar Dashdavaa


Arkæ Slava Arkæ, Slava Nashey Tsaritse
Messages : 2025 Date d'inscription : 23/12/2023	Jeu 8 Aoû 2024 - 15:13 Le membre 'Nonna Medvev' a effectué l'action suivante : Lancer de dés 'Dé de Conclusion ' :
Arkæ


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