Quelle est la place de la femme à Strana ? Que pense-t-on des minorités LGBT ? Comment s'organisent les classes sociales ? Comment sont vus les étrangers ? Cette annexe devrait répondre à vos questions sur le sujet.

La place de la femme :

En 2001, à Strana, la femme est l'égale de l'homme... sur le papier. Elle possède les mêmes droits, la possibilité de se marier (ou non) à qui elle veut, de travailler, de gagner son propre argent et d'avoir des relations sexuelles hors mariage. L'avortement est légal, mais très mal vu.

Les discriminations au travail comme dans la vie quotidienne ne sont pas rares. Le harcèlement et les agressions non plus, et on donne souvent gain de cause aux agresseurs. La tsarine Genya 1ère se revendique féministe, mais les lois à ce sujet se font toujours attendre.

La communauté LGBTQ+

Depuis la chute du régime communiste, l'homosexualité a été dépénalisée. Cela ne veut malheureusement pas dire que les personnes LGBT sont à l'abri de discriminations... deux hommes se tenant la main dans la rue ou une femme clamant son saphisme risquent gros. La politique de Strana ? L'homosexualité, oui, mais discrètement.

Les personnes transgenres, quant à elles, sont considérées comme malades mentales. Au mieux, on a pitié d'elles, au pire, on les rejette. Elles ont le droit au changement d'état civil à condition d'avoir suivi une procédure chirurgicale.

Les personnes bisexuelles, pansexuelles, asexuelles et autres identités encore assez méconnues de nos jours sont totalement ignorées. Tant qu'une personne bisexuelle est en relation hétérosexuelle, elle est considérée comme telle, et vice-versa. Les personnes non-binaires et intersexes sont vues, généralement, comme des curiosités et subissent les mêmes discriminations et violences que les transgenres.

Les castes et la religion

Depuis la montée sur le trône de Genya 1ère, les classes sociales que le communisme avait tenté d'effacer font leur retour. Les anciens nobles faits prisonniers ou exilés sont les bienvenus pour retrouver leurs titres, bien que tous n'aient plus la même fortune.

Plus de classes de seigneurs, paysans et serfs. L'esclavage est illégal. Cependant, l'argent est roi, et les plus riches sont également les plus privilégiés. La classe populaire est généralement considérée comme des feignants qui ne travaillent pas et sont totalement délaissés par le gouvernement.

La religion a une place importante dans la société. Il est mal vu de vénérer autre chose qu'Arkée et les Saints Dresseurs. Il y a énormément de courants différents, certains vénèrent des Saints différents d'autres, et il est facile de s'y perdre. Rares sont les Stranaïtes qui connaissent par cœur tous les légendaires et leurs dresseurs.

Les tribus natives et les étrangers?

Les étrangers sont relativement respectés... à condition que leur peau soit blanche. Qu'ils viennent de Kalos, de Galar ou d'Unys, ils sont les bienvenus. Ces derniers sont assez controversés cependant. Certains les voient comme le nouvel objet à la mode, d'autres comme l'envahisseur qui pollue Strana avec son soft power.

Les personnes occidentales, venues de Kanto, Johto, Hoenn ou Sinnoh subissent généralement des regards en coin, mais sont tolérées, en particulier sur l'Île Khaline d'où nombre d'entre eux sont natifs.

Les personnes noires et métisses subissent le plus de discrimination et ce, peu importe s'ils viennent d'une nation occidentales ou non. Ils sont tous considérés comme inférieurs par la société, et si les lois sont censées protéger tout Homme en dépit de sa couleur de peau, elle reste presque toujours sourde aux discriminations et violences subies par les personnes de couleur.
Quant aux peuplades et nomades à la peau brune originaires de Strana, il n'en reste que très peu, qui sont les descendants de survivants d'un génocide. Souvent, on les méprise et on les ignore. Ils ne sont que des ploucs qui vivent dans des coins paumés, et qu'ils y restent.