Les ancêtres avaient demandé très clairement à ce que Dima et Mikhaïl se rendent à Golurkvaya pour pleurer les morts et prier pour leurs âmes en détresse, pour exorciser les lieux de l’influence de Sankta Dolorosa. Le champion n’avait même pas eu à demander à l’historien de venir avec lui, la nuit même où Lamento Mori lui avait passé le message, il s’était préparé vite-fait pour arriver à l’aube devant chez son ami. Dima avait semblé satisfait d’ailleurs, ce qui avait donné à Mikhaïl un peu de fierté.

Sur le trajet au sein de l’Orient Express, pas question de parler de tout ce qui concernait l’affaire de la Sainte Dresseuse de Dinglu ! Mikhaïl avait opté pour une conversation sur le thé, ce qui avait dérivé sur bien d’autres choses dont les actualités à la cour, Mikhaïl ne fit que répéter ce que lui avait dit son collègue archiviste à propos de la nomination de la nouvelle Capitaine d’une nouvelle garde au service exclusif de la Tsarine. Il en discuta rapidement, sous-entendant silencieusement que cela pourrait compliquer les fouilles des archives Impériales.

Enfin, les sujets étaient revenus à des choses plus légères et à force de parler de tout et de rien, le trajet n’avait pas parut très long. Mais Mikhaïl mourrait de soif, il proposa donc à Dima de se retrouver après son passage en épicerie devant les longs escaliers menant à l’arène de Svetlana Stakanov qui avait bien entendu était prévenue de leur arrivée et qui prenait bien au sérieux les us et coutumes des Volkov, malgré son aversion pour Dima. Le plan est donc simple de base, sauf que voilà, l’heure de débauche était rapidement arrivée et dans toute cette foule, impossible de retrouver son chemin. Mikhaïl n’aimait pas le monde et sentait son anxiété monter d’un cran.

Il essaya de se retrouver dans cette foule mais tout paraissait moins clair et moins bien marqué sur la carte – sans doute l’anxiété qui le gagnait – et Lamento Mori n’aidait à rien en le traitant de tous les noms. Il allait répliqué quelque chose de pas très poli malgré l’injonction de Dima à rester poli avec ses ainés quand soudain, le Zorua borgne s’était arrêté dans ses pattes, le faisant trébucher et tomber à la renverse. Il se serait sans doute éclaté la face sur le sol si une main ne l’avait pas fermement retenue debout. C’est en se retournant pour remercier son sauveur qu’il fut prit de surprise et comprit immédiatement la surprise méfiante de Lamento.

« Oh, Olsen ! Quel surprise de vous retrouver ici ! Quelque chose en particulier vous amène ? Les… Hum, les actualités, peut-être ? » Finit-il sur un ton plus sombre. « Sauriez-vous trouver un endroit où contourner cette foule pour atteindre le Mont Medved ? Je… Je dois y rejoindre mon ami Volkov pour rendre hommage aux morts et j’aimerais être à l’heure. »

Malgré son air sombre en accord avec ses paroles, il ne pouvait s’empêcher d’esquisser un petit sourire désolé, se grattant l’arrière du crâne par nervosité. La foule ne lui faisait pas du bien et être en face de son auteur préféré une fois de plus n’arrangeait pas les choses. Trouvant un chemin qui semblait s’écarter de la foule -mais pas forcement aller dans la bonne direction, il prit Olsen par la main et l’entraina en zigzagant dans la foule hors de ce bourbier. Ce n’est qu’alors qu’il remarqua la présence du Spectrum.

« Bonsoir, Luka ! » S’exclama-t-il avec enthousiasme après avoir bien reprit son souffle.

Lamento Mori trottait en retrait, l’œil toujours fixé sur l’étrange personnage, clairement, il n’avait pas confiance en lui. Ou du moins, il n’aimait pas ce masque qu’il enfilait pour jouer au bon gars bien sympathique. A l’inverse, Mikhaïl était de plus en plus intrigué par Olsen, jouant méchamment avec le feu. Mais se demander si il ne pourrait pas tirer quelques Baies Maron de ce même feu. Il devait l’observer depuis un bon moment, lui et son Zorua car Luka finit par pousser un petit cri gêné qui ramena Mikhaïl sur terre.

« Oh, pardon… Je voulais vous demander, pendant que nous cherchons la bonne route, avez-vous fait de nouvelles trouvailles ? Je ne veux en rien vous presser, bien sûr. Mais le sentiment me taraude depuis notre dernière visite qu’il s’agit de quelque chose d’important… »

Il manqua d’ajouter qu’un homme aussi hanté qu’Olsen ne demanderait pas son aide sans raisons et qu’il n’avait sans doute pas trouvé les symboles qu’il avait ramené la dernière fois dans un livre d’une bibliothèque étudiante.

Mais si il n’en dit rien, son unique pupille trahit un instant cette pensée avant de reprendre son air sympathique. La compagnie d’Olsen lui plaisait et il avait suffisamment confiance en les ancêtres Volkov pour continuer à l’aider. Mais la curiosité était un vilain défaut dont Mikhaïl était bien évidemment atteint…

Feat Alastor Olsen

L’historien sourit en observant le spectre faire des allers-retours pour trouver le bon chemin mais il se reconcentre bien vite sur les paroles d’Olsen et ne peut cacher sa déception lorsqu’il lui avoue n’avoir rien trouver de neuf. Il ressent même un léger malaise lorsqu’il entends Lamento Mori grogner dans son dos qu’ils n’ont que peu de temps et que l’écrivain ferait bien de se bouger le cul pour trouver ce « qu’ils » cherchent.

Mikhaïl ne comprends qu’à moitié mais il n’a pas vraiment le loisir de questionner le Zorua sur ce sujet-là qu’il entends déjà Luka parler d’un mystérieux tueur en série. Son regard s’éclaircit un peu et il ne peut s’empêcher un petit rire. Ce spectre est vraiment étrange et l’historien trouve ça amusant.

« Eh bien mon cher Luka, figurez-vous que j’étais fort curieux sur cette affaire. Je me suis renseigné via des voies peu officielles, tout ça pour apprendre que la plupart des victimes avaient bien mérité leur sort. » Il hausse les épaules avant d’ajouter. « Il parait même que certains militent pour supporter les actions de l’assassin en question. Je ne suis pas de ceux-là mais du moment qu’il ne s’en prends pas à des innocents, je ne m’inquiète pas vraiment. »

Mikhaïl n’était pas non-plus particulièrement pour la peine de mort mais ne voyant pas la mort comme une punition, contrairement à la plupart des gens, il n’avait aucune haine ou crainte contre ce tueur vengeur. Surtout que les autorités se gardaient bien de révéler ce que les enquêteurs privés et petits journalistes révélaient en douce. Cependant, il n’avait là qu’une partie de l’affaire, il ignorait tout de la provenance des symboles qu’Olsen lui ramenait. Et honnêtement, si il savait, peut-être qu’il redoublerait d’efforts pour déchiffrer tout cela.

Mais en attendant, il ne savait pas et lorsque Luka les prévint qu’il avait trouvé le bon chemin, Mikhaïl saisit la main d’Olsen sans réfléchir pour l’entrainer en courant à travers les bois. Le spectre avait raison, c’était un bon raccourcis pour éviter la foule et être bien au calme. Ils gravissaient peu à peu le Mont Medved, tranquillement mais sûrement. Ce ne fut qu’après un certain temps que Mikhaïl se rendit compte qu’il tenait la main d’Olsen serrée dans la sienne.

Avec un petit rire gêné, il relâcha son emprise. Presque à regret, sans trop savoir pourquoi.  

« Voudrez-vous assister au rituel que nous exécuterons pour rendre hommage aux défunts ? » Demanda-t-il avant de se frotter le menton en ajoutant, hasardeux. « Dima ne sera pas forcement d’accords, mais… Qu’en pensez-vous, Lamento, des étrangers à la famille Volkov peuvent-ils accompagner les hommages ? »

Le Zorua leva sa truffe et son œil unique croisa celui de Mikhaïl, il eut l’impression pendant un instant que le Zorua allait le traiter de crétin mais non, il se contenta de dire qu’Olsen pouvait venir mais qu’il devait rester loin. Et prier Sankta Morena, bien évidemment. Alors l’historien se tourna rapidement vers l’écrivain pour lui demander.

« Vous êtes religieux ? Lamento Mori m’indique qu’il vous faudra prier la Sainte du Renégat si vous voulez accompagner nos hommages. »

Feat Alastor Olsen

Après un temps de réflexion, la confusion d’Olsen fit sens dans l’esprit de Mikhaïl, forcement il était difficile pour un non-natif de Strana de comprendre l’importance de Sankta Morena au sein de l’église Stranaïte. L’historien se donna donc tâche d’expliquer tout cela en avançant sur le chemin que Luka montrait peu à peu. Il avait entièrement confiance en lui, d’ailleurs, peut-être un peu trop.

« La Sainte du Renégat ou Sankta Morena est la sainte que l’on prie en général pour les égarés et les anonymes. Nous prions en général Sankta Vélès, Sainte Dresseuse d’Yveltal pour honorer les morts, mais dans ce genre de grande catastrophe, seule la Sankta Morena peut guider autant de défunts et de disparus dans l’autre monde. »

Il lança un regard des plus sérieux à Olsen, pour bien lui signifier qu’il ne s’agissait pas de légende ou de folklore mais bien de rituels sérieux que chaque Volkov se devait de suivre à la lettre. Et Mikhaïl était en quelque sorte un Volkov en formation, donc… Et bien oui, il ne fallait pas se moquer de ses traditions car il était prêt à se battre pour. Bon, il n’avait jamais brillé de par sa force physique mais se souvenait à peu prêt de quelques mouvements de combats à mains nues appris lors de son entrainement au sein du projet Nebulak.

Il s’imaginait que ça pouvait au moins faire ravaler son sourire à Olsen si il osait rigoler ou lui lancer un regard plaisantin mais heureusement, ce ne fut pas le cas et l’écrivain sembla se montrer compréhensif et respectueux. Ce qui fit soupirer Mikhaïl de soulagement. Il se sentit obligé d’expliquer la raison d’un tel apaisement pour ne pas paraître stupide.

« Pardonnez-moi, parfois les gens ne comprennent pas l’importances de certains rites et de certaines traditions. Ils n’honorent plus les morts. » Souffla-t-il tristement avant d’ajouter d’une voix aigre. « Il ne suivent plus la tradition pour les défunts mais prônent bêtement le respect des traditions les plus archaïques pour les vivants, comme si les Sankta se souciaient du soi-disant affront que pourrait constituer un mariage homosexuel ou un homme au foyer… Enfin, pardonnez-moi, je m’égare. »

Il lança un regard devant lui pour s’apercevoir que le sentier forestier rejoignait enfin la route du Mont Medved, il en était soulagé et afficha un grand sourire, remerciant mille fois Luka au passage et narguant un peu Lamento Mori. Le Zorua fit mine de ne pas entendre et prit la tête du cortège avant de se stopper peu avant les derniers escaliers qui menaient au sommet. Il tourna la tête vers son dresseur ou plutôt son apprenti – ou larbin, selon comment on voit les choses et lui souffla quelques mots en langue spectrale. Mikhaïl se retourna bien vite vers Olsen pour lui traduire tout cela rapidement.

« Lamento Mori m’indique que Dima est en pleine discussion avec le Ministre de l’Intérieur. Il serait sage de ne pas les déranger. »

Le jeune homme vint donc s’asseoir sur les marches de l’escalier pour regarder le ciel étoilé en silence. Puis après un long moment, il finit par souffler d’un air mélancolique.

« Les premières fois que j’ai pu entendre les voix des spectres, c’était assez effrayant, beaucoup de gens ne veulent pas partir quand ils meurent, ils ont peur. Parfois ils se réincarnent en pokémon pour rester sur terre. Ce soir, j’entends des milliers de voix confuses et égarées, j’espère que nos prières les apaiseront… »

Feat Alastor Olsen

Il écouta silencieusement Olsen et hocha tristement la tête à ses premières paroles. C’est ça qui avait été le plus effrayant au début, les esprits errants de ses camarades d’infortune du projet Nebulak, se débattant dans le vide pour rester dans ce monde. Certains étaient encore convaincus que leurs parents viendraient les chercher, d’autres avaient juste peur de ce qui pouvait se trouver de l’autre côté. Les laboratoires Nebulak étaient remplis à craqués d’âmes en peine d’enfants orphelins qui ne connaitrait jamais l’âge adulte. Cette pensée lui arracha un frisson désagréable mais « heureusement », Olsen parlait pour détourner son attention.

« Toutes mes condoléances. » Murmura sobrement Mikhaïl avant d’ajouter d’un air triste. « Oui, à part Luka et le spectre dont je peux sentir la présence dans sa pokéball, il n’y a pas d’esprits chers à vos côtés. Il a sans-doute trouvé l’au-delà et c’est mieux ainsi. »

Il ne savait pas trop si Olsen allait comprendre ce qu’il voulait dire par cela. Mais il n’osait pas vraiment en dire plus pour ne pas chagriner l’écrivain à cette idée. Certains spectres refusaient de rejoindre l’au-delà par amour ou par haine et Olsen était entouré de spectres haineux à son encontre. Certains récents et d’autres assez anciens qui avaient presque perdu toute humanité. Mikhaïl se fichait bien de leur provenance et de la raison de leur haine, il trouvait cela profondément triste de n’être entouré que d’esprits revanchards plutôt que d’âmes d’êtres chers.

C’est curieusement qu’il écouta le commentaire d’Olsen sur la religion à Sinnoh. Lui qui était si calé en théologie Stranaïte ne s’était jamais intéressé aux autres régions. On considérait donc Giratina comme le symbole du mal ou quelque chose du genre ? C’était assez triste, qui s’occupait donc des rejetés et des oubliés dans leur religion ? Une question que Mikhaïl préféra garder sans réponse de peur que celle-ci ne le déprime. Ici, à Strana, les pauvres gens avaient au moins une Sainte pour laquelle prier. Mais en ce qui concernait l’antagonisme dans l’Arkéisme Stranaïte, c’était assez compliqué, chose qu’il essaya d’expliquer de son mieux.

« Si à Sinnoh, c’est Giratina qui représente le mal… Et bien ici, on pourrait dire que le mal est représenté par les Trésors du Fléau. Ce serait d’un manichéisme cruel mais c’est le plus proche que nous avons du « mal ». Même si ils représentent plutôt la souffrance que le mal en lui-même. »

Après tout, les Saints du Fléau avaient façonner Strana à leur image, une terre qui auparavant n’était que Toundra stérile. Ils représentaient certes la destruction mais aussi le renouveau qui suivait chaque catastrophe. Certes, Dinglu avait complètement détruit Golurkvaya de par sa colère mais nul doute que la terre charbonneuse des montagnes refleurirait rapidement ce printemps. Du moins, Mikhaïl l’espérait, si la Tsarine ne recommençait pas à titiller les Sankta « sans noms ».

La question d’Olsen le tira de ses pensées théologiques et politiques bien complexes. Elle le plongea dans une réflexion de courte durée puis il haussa les épaules.

« Des fois, oui, c’est dur. Ça l’était surtout au début mais j’ai apprit à faire avec et à considérer la mort comme un passage comme un autre et l’au-delà comme une bonne chose. Le plus compliqué, comme toujours, reste les vivants, c’est compliqué de parler dans le vide ou à des pokémon spectre sans avoir l’air d’un fou. Personnellement, je me fiche pas mal d’être vu comme un cinglé, du moment qu’il n’y a pas de violence physique derrière. Le passage à tabac était la spécialité des élèves de ma faculté d’Histoire. » Un petit rire sans joie avant d’ajouter. « Maintenant, ça va mieux. On me considère comme un excentrique mais on me fiche la paix. »

Il replongea dans son silence à contempler les étoiles puis il ferma l’œil pour écouter les plaintes des morts. Ils étaient trop nombreux, tous confus, une foule trop perdue pour trouver l’au-delà. Les prières de Volkov permettraient à la fois de calmer la colère de Dinglu et de guider tout ce triste monde de l’autre côté. Son regard se perdit un instant sur le paysage, à cette hauteur, on commençait déjà à voir l’ampleur du désastre qui avait touché la ville, la vision du haut du mont Medved devait être bien plus terrible.

« Oktyabrin Fyodorovitch est né et a grandit ici, je n’ose imaginer ce qu’il ressent à l’heure actuelle. La Tsarine n’a même pas daigné se déplacer, j’imagine qu’elle n’est pas le genre de meurtrière à revenir sur la scène du crime. »

Et il ne pouvait pas vraiment sous-entendre plus que ça que Genya 1ière était la cause de tout ce bordel. Parce qu’il avait fait vœu de silence sur la question, tout comme Dima. Il ne parlerait pas sans l’accords des ancêtres et Lamento Mori ne semblait pas enclin à lui donner cette permission. Le Zorua lui dit qu’il préférait attendre qu’Olsen fasse ses preuves avant de lui donner pleine confiance, ajoutant que le Champion de Dusknograd devrait être mis au courant en premier lieu.

« Vous avez raison, Lamento, ceci est une discussion pour plus tard. » Conclut-il avant de tourner son regard vers l’écrivain. « Dans tous les cas, je suis heureux de constater votre présence ici pour honorer les morts. Toute aide est la bienvenue puisque notre souveraine ne daigne même pas lever le petit doigt. »

Feat Alastor Olsen

C’est un sourire chaleureux que Mikhaïl adressa à Olsen. Oui, c’était sans doute parce qu’il avait lui-même souffert d’une catastrophe qu’il portait un grand respect envers les défunts. Il s’apprêta à lui murmurer quelques mots de remerciement des plus sincères quand les paroles de Lamento Mori l’interrompirent dans son élan. Il tourna la tête vers ce dernier, lui échangeant un regard confus.

« Un nouvel ami, vraiment ? » Le Zorua hocha doucement la tête et pour la première fois depuis que Mikhaïl s’en occupait, il semblait heureux. « Fort bien, allons donc saluer Fyodorovitch si il est des nôtres. »

Il se releva, époussetant sa belle tunique avec soin avant de tendre un main pour aider Olsen à se relever. Une fois ceci fait, il lui fit un signe de tête pour le suivre. La règle était strict, les ainés et initiés en premier, les cadets et non-initiés à leur suite.

« Nous allons voir si Dima juge que vos capacités peuvent nous aider dans… Notre petit projet, disons-nous. Il semble que le Ministre de l’Intérieur lui-même se soit laissé convaincre après tout. »

Ils auraient bien besoin de personnes comme Olsen. C’est tout ce que l’intuition de Mikhaïl lui dictait. Parce qu’un homme entouré d’autant de spectres aussi haineux que terrifiés à son égard, qui de plus intéressait les Volkov, ne pouvait être qu’un superbe ajout à leur équipe.

Lamento Mori marmonna quelque chose à propos de coup de cœur stupide que Mikhaïl n’écouta pas vraiment. Ce Zorua borgne savait vraiment se montrer des plus grognons parfois. Un dernier regard complice avant de gravir les dernières marches de l’escalier menant à l’arène de type Sol.

« J’espère que vous n’avez pas peur de la mort, Olsen. Chez les Volkov, elle fait part intégrante de notre être et nous prions pour elle. Suivez-moi jusqu’au bout et il se peut que la malchance des maudits vous tombe sur les épaules… En avez-vous peur ? »

Visiblement non, vu le sourire amusé de l’écrivain. Un sourire que lui rendit Mikhaïl avant de se retourner et de mener la marche. Il était grand temps pour Olsen de rencontrer Dima, Torbalan aurait peut-être une idée plus précise que Lamento sur son utilité future…

Feat Alastor Olsen