It Seemed like a Good Idea at First

Bordel de merde.

C’était la phrase qu’Akio se répétait en boucle depuis… eh bien, le début de la mêlée ? Bon, hein, il l’avait cherché au fond : à casser les couilles à tout le monde pour avoir le droit d’avoir une mission dehors histoire de sortir et peut-être se défouler, il fallait bien qu’on lui fasse plaisir (ou fermer sa gueule) et donc on lui a enfin donné le feu vert pour aller accompagner les autres cons pour ce qui aurait dû être une mission pépère dans la toundra. Ok, il voulait un truc p^lus violent que ça le Akio ! Mais il sait reconnaître les beaux gestes, donc il avait juste remercié avec un grand sourire et s’était préparé tout joyeux tout content comme un gamin qu’on amènerait au zoo.

Enfin, là, ce qui n'était pas prévu, c’est que la sortie au “zoo” devienne une sortie initiation aux MMA. Sérieux, qui aurait pu prévoir que des couillons de Rangers paumés se retrouvent ici, dans CE point de la Toundra, de tous les lieux qu’ils peuvent squatter ?!

En attendant, ça n’avait pas loupé, dès que les regards s’étaient croisés, les deux côtés avaient même pas essayé de discuter, ça s’était direct mit sur la gueule… et Akio ? Ah ben il a fait partie des premiers ! Hop je sors le couteau, je sprint et c’est ti-par pour enculer du ranger comme s’il était à un buffet à volonté version baston de rue. Et la mêlée qu’il aime, il l’avait : quand il en battait un assez fort pour qu’il se relève pas de sitôt, v’là qu’un autre arrive pour se faire plaisir et essayer de lui casser la gueule. Et ça, c’est limite sans arrêt.

Il a bien fallu qu’à un moment, en voyant qu’un gars qu’il avait démonté avait l’air sacrément familier, qu’enfin Akio comprenne qu’il était en pleine séance de Friendly Fire par moments et que la confusion entre les cons en civils et… les autres cons en civils mais c’est des alliés, ben ça aidait vachement pas à savoir qui fallait fracasser.

Par contre, ce qui était pas prévu, c’est qu’à un moment, un connard agile vienne réussir à lui piquer son couteau en lui écrasant la main pour venir le gigoter dans tous les sens et jouer au Chaglam bourré, sauf qu’il avait une grosse lame à la place de griffes. Tout ça pour que l'agresseur se fasse tacler façon rugbyman par un autre gars et défoncé, laissant le pauvre Akio encore sous adrénaline à vaciller, et à se retrouver dos contre la cargaison et à repeindre la neige autour de lui en rouge.

Putain, ça serait beau à voir s’il avait pas déjà un œil mort et l’autre qui voit flou avec l’hémorragie dans son bide. Si ses “camarades” le retrouvent mort comme ça, il se fouteraient bien de sa gueule à lui qui voulait tant respirer l’air et écouter le doux chant des cris de douleurs de ses ennemis, tiens.

Mais bon, le destin en à décidé autrement lorsque dans le silence qui avait fini par s'installer, un con l'a approché en lui demandant s’il avait besoin de soin. Akio grogne, arrive à peine à garder l'œil ouvert, et même pas loin de crever, apparemment, le sarcasme reste dans ses cordes.

- Nan nan, j’pète la forme, j’fais juste une sieste dans l'sang d'un mec ! P’tain qu’évidemment, qu’j’ai b’soin d’un médecin… !

Bah, au moins, un autre grognement de douleur l’arrêtera dans ses plaintes- déjà c’est cool de voir qu’un médecin de son groupe était encore debout, finalement, c’est utile cette histoire de camarade même si ce n'est pas son délire. Au moins, le gars reste quand même malgré sa pique et peut-être qu’il allait pas crever. De suite, en tout cas. Par contre le médecin à décidé que c’était l’heure de poser des questions à un mec à moitié-mort ; soit il est pas fut-fut, soit il cherche VRAIMENT à le garder conscient, et dans les deux cas… ouais, allez, il n'a plus rien à perdre à ce stade.

- C’est moi, l’gusse à couteau ! J’vais pas m’ramener dans l’danger sans une arme sur moi, j’suis pas con… fin’, j’avais pas prévu qu’avec la mêlée, y’en aurait un qui aurait réussi à piquer mon arme et à m’la retourner dans l’bide, merde. M’enfin, il est à terre maintenant, si j’survis, j’pourrais p’têt la récupérer comme souvenir si elle est pas trop abîmée…

Un petit rire s’échappe de ses lèvres- accompagné d’une bonne quinte de toux, avec le sang qui va avec. Putain, le goût du sang, c’est quand même mieux quand ça vient des gens autre que soi-même. Par contre, rien que de tousser lui donne la tête encore plus légère, et il se retrouve à devoir utiliser son épaule comme support pour espérer ne pas se casser la gueule… Mais bon, même s’il voulait, la mort allait pas le chercher de suite- le con de Wimessir du gars décide que pour soigner il faut y aller sans douceur, et v’là que ça fait putain de bordel de mal, assez pour qu’il crie à son tour comme une pute ! Évidemment qu'il ne retient pas quelques insultes à l’encontre du Pokémon, mais bon, au moins, ça s’arrête vite avec l’intervention du médecin.

- Tain’, c’est une infirmière ou un stagiaire ce truc ?! J’ai cru que j’allais vraiment fermer l'œil pour de bon… !

Sa respiration s’était accélérée et alourdie avec la douleur soudaine- et même si le gars assure qu’il n'était pas en danger, Akio à dû mal à y croire. Surtout qu’il a l’air assez accroché à vouloir lui parler et le maintenir conscient d’une façon où d’une autre… mais bon, hein, proposé si gentiment. Il faut quelques instants pour que l’homme stabilise son souffle et ses pensées pour enfin commencer à répondre.

- On fait dans l’speed-dating maintenant ? La toundra, c’est bof comme lieu pour ça, mais j’vais pas chialer non plus. Pfah… J’suis Akio. J’suis là d’puis quelques temps mais j’ai pas souvent l’occasion de prendre l’air et de me foutre dans la mêlée. J’aime me bastonner, mais bon, les supérieurs ils aiment pas ça donc ils me gardent toujours assez près- fait chier que la seule fois ou j’arrive à les convaincre, j’me fais autant défoncer !

Il soupire- mais finir par rire de lui-même et de son malheur.

- Bah, écoute… si jamais j’claque, t’peux toujours au pire arracher ma peau pour demander à te faire une copie du tatouage ou à te le greffer. Par contre il traverse tout le dos, et j’espère que t’as pas le cul sensible aussi. J’ai p’têt plus douillé après ce tatouage qu’ici. Si j’pouvais, j’te montrerais toute l'œuvre, mais si j’bouge rien que le dos j’vais me fracasser la gueule.

Au moins, le gars- Daz, il est marrant. Et il a des goûts sympas. Peut-être qu’ils pourraient en parler plus quand il sera moins en train de crever. Parlant de crever…

- D’ailleurs, comment t’as pas fini en pièces ici, avec tous ces connards qui savent pas se battre correctement ? T’as eu du cul ou t’as couru pour ta peau jusqu’à ce que ça se calme ?

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…

Bah putain. Quand l’autre gusse semble prendre un petit peu au sérieux sa remarque sur le speed-dating, Akio lève un sourcil et juge un peu Daz du regard- enfin c’est sympa de sa part, il a du muscle mais reste assez fin pour être agile et rapide, mais… ben le reste suis pas forcément- qui veut d’un Téraclope au sens vestimentaire chelou et cher, en plus de son amour pour le bordel et le chaos ? Quoique, pour un coup d’un soir, ça pourrait changer un peu de la branlette sur des magasines étranges et cachés à la va-vite avec la bite. Mais bon, comme dit avant, avec le bide ouvert et dans son état, on pensera à ça plus tard.

- Si j’bande maintenant, y’aura plus assez de sang pour le reste, donc on s’remet ça quand j’aurais récupéré.

Mais il oublie pas, le Akio. Ce genre de choses drôles, surtout avec un mec qui semble un peu le comprendre niveau style, ça se refuse pas à moins d’être sacrément coincé ou con. En attendant, faut soigner ce bordel- et si le médecin fait bien son boulot, ça fait quand même assez mal pour qu’il serre les dents, gueule parfois sa douleur et quelques jurons dirigés vers personne en particulier sauf à sa propre souffrance. Sérieux, pourquoi les humains sont aussi fragiles, merde ?

M’enfin, au moins, parler ça aide à tenir et à se sentir moins proche de crever, alors il parle et pose des questions à la con pour survivre encore le temps d’être soigné un minimum. Évidemment, le médecin avait aussi participé à la mêlée et ça se voit à sa gueule- mais on sait jamais, ça aurait pu être un accident et il aurait pu esquiver la plupart du combat. Au moins, c’est pas le cas- et Akio respecte ça. Maintenant, c'est au tour de l’autre gusse de lui poser d’autres questions, plus sur ses origines- bah, c’est pas la première depuis son arrivée, donc il hausse les épaules et répond avec un petit rire.

- J’suis d’Sinnoh. Enfin, vu ma gueule, ç’doit être plutôt évident. Mais… ouais, en vrai, j’aime le bordel et l’adrénaline, donc ici ? Ben visiblement, j’suis servi ! Puis c’était casse-couilles Sinnoh à côté donc j’regrette pas.

Ouais bon Akio cache un peu beaucoup son histoire mais il n'en est pas forcément fier. Un avocat qui se retrouve avec une fausse affaire dégueulasse par vengeance, ça l’emmerde plus qu’il aime l’admettre et à force d’accumuler, il avait préféré fuir ce combat ennuyeux et qui n’apporterait rien. Au moins, ici, il peut se battre avec ses poings et des armes, c’est plus fun d’être sur le terrain ! D’ailleurs ça semblait plus lui porter chance d’un côté d’être ici, parce qu’il avait beau risquer littéralement sa peau, ses blessures semblaient avoir toutes esquivé des endroits vraiment critiques pour lui- et va savoir pourquoi, mais ça lui tire un bon gros rire qu’il doit vite arrêter parce que ça fait putain de mal ! Raaaah.

- Une prime ? Putain t’crois encore au Père Noël toi ! D’jà que j’dois m’battre pour qu’on m’laisse quitter les lieux soi-disant que j’me fous trop dans la merde si j’m’éloigne trop… alors du fric en plus ? J’peux aller m’faire enculer avec un Cacturne et en faire un spectacle que j’récolterais plus de fric ainsi !  … Quoique, si j’m’habille en jolie pute, avec un peu d’chance… Naaah, ça s’rait trop beau. Et j’tiens encore un minimum à mon cul.

Ouais non, jamais de la vie Tolstoï accepterait un tel truc- surtout qu’il se tape déjà son Démolosse adorablement con qui lui sert de garde du corps, où l’autre scientifique qui doit quitter son labo tous les 36 du moins. Mais bon, Daz devrait comprendre, c’est aussi son patron à lui ! Pas vrai, hein ? Enfin, faudrait déjà aller le voir avant toute chose. Et pour ça… Akio finit par tousser une dernière fois pour jarter ce qui reste d’excès de sang dans sa bouche, faisant un joli crachat sur le côté pour dégager un bon coup sans aucune élégance ou classe, avant de reprendre la parole.

- Bon, j’veux pas faire l’enculé d’service même si c’est d’jà l’cas, mais… y’en a encore pour longtemps avec c’que j’ai ? Fin’ ça fait mal, ok, mais t’as dit qu’j’vais survivre, alors si j’peux voir pour me barrer bientôt… J’ai quand même bien envie d’tenter de d’mander la prime et voir c’que ça donne. Avec un peu de chance, j’pourrais p’têt me castagner avec le chef.

Un nouveau rire un peu plus faible, mais dans son regard, difficile de louper la détermination, l’envie de combat qui l’aide à se sentir vivant : et casser la gueule d’un bon adversaire, ça, il kiffe bien Akio. Enfin, un petit truc lui vient en tête, d’ailleurs.

- … D’ailleurs, pas trop chiant de soigner tous les cons ici ? Surtout qu'entre les abrutis en civils et ceux d’en face… ça s’rait vachement con d’soigner les autres fils de pute, hein. mais faudrait être con pour pas se reconnaître entre nous. Fin’ j’dis ça mais j’crois que j’ai pété la gueule d’un pote ou deux par erreur… j’crois, hein, j’reconnais pas tout le monde quand j’me castagne.

Ouais non, ça lui fait pas peur de le dire- qui allait se plaindre de toute façon vu les circonstances ? Si ça se trouve, le mec qui l’avait planté était même un camarade, tiens. Mais bon, le médecin est sûrement pas aussi con qu’lui, hein, pas vrai ?

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Finalement… cette discussion commençait vraiment à être sympa. Bon, faut ignorer le côté “j’pisse le sang et j’ai mal” pour Akio qui a pas l’air super frais face au médecin, mais c’est la vie et la vie est une pute. Les mots de Daz l’amusent bien, et il ne va clairement pas le cacher !

- Casser du flic ? Putain, ça s’rait pas mal à faire aussi… faudrait qu’j’me prévois ça quand y’en aura, p’têt qu’on s’y croisera aussi là-bas ! Rien d’mieux que renforcer les liens à coup de poings et avec des giclées de sang ! Ou avec du cross-dressing. P’têt les deux en même temps. T’as déjà essayé d’enfoncer des talons hauts sur des enculés ? Parce que c’est fun. Vraiment.

Et le voilà qu’il part sur un fou rire. La perte de sang, ou sa connerie monumentale dans son ADN ? Les deux, mais ça ne vient pas de nulle part. Akio est pas en bon état, mais rien à foutre- avec un médecin comme Daz, ça lui va d'attendre un peu, surtout quand il décrit plus exactement son état. Bon, il fait un soupir bien abusé bien théâtral, mais c’est Akio quoi.

- P’tain, ils m’ont vraiment pas loupé les enculés ! Non seulement ça fait mal mais en plus j’peux pas bouger, quelle merde. J’vais pas attendre et me geler les couilles ici pendant des heures quand même, bordel !

Ouais, il grogne un peu moins maintenant qu’il avait eu des soins, mais il serre quand même les dents à chaque mouvement ou respiration un peu trop grande. Vraiment de la merde ! C’est pas dans cet état qu’il pourra essayer de taper quelqu’un comme Tolstoï. Ou un autre “camarade”. Même Artyom aurait assez pitié pour refuser sa demande de combat, même en le faisant passer pour un ordre.

M’enfin bref- le sujet passe ensuite au friendly fire, et là encore, revoilà Akio qui hausse un sourcil avec un “han ?” confus et curieux quand il entend son poto-médecin parler de soigner tout le monde et le tralala… un bon gars au fond, qui aime se bastonner, mais qui a quand même un peu de gentillesse même en essayant de le cacher sous un comportement de merde… ça rappelle quelqu’un, tiens- mais l’avocat allait pas en parler, parler de trucs mignons et tout comme ça ça serait un bon pour passer pour un con.

Surtout que sa salive manque de l’étouffer quand il entend sa question. Ah putain, il a pas été assez con pour se planter quand même ! Mais c’est vrai que ce gars, c’est étonnant qu’il l’ait jamais vu avant, mais on sait jamais… enfin, on espère. Akio fronce un instant les sourcils, mais soupire en haussant les épaules, comme si tout cela n’importait pas, au fond.

- Stal. J’aurais pensé qu’avec ta manière d’être et ton envie de tout casser façon révolutionnaire en plus d’appeler tout l’monde camarade, t’serais aussi un Stal. Mais mon karma d’merde me dit qu’t’es pas du bon côté. Bah, ça f’ra une occasion de s’latter la gueule, ouais, mais si on sort que rarement d’notre coin…

Raaaah, ça l’emmerde et l’énerve comme jamais, et ça se voit avec l’une de ses jambes qui tremble de frustration- mais il peut littéralement pas se défouler ! Le mieux qu’il puisse faire, c’est gueuler une insulte pour souffler un coup.

- P’tain, pour une fois qu’j’trouve un con comme moi qu’est pas non plus complètement teubé, fallait qu’évidemment y’ait un truc chelou derrière… Bah, au moins, s’tu veux une bonne nouvelle dans notre malchance, hein- se péter la gueule c’est un truc que je qualifie de date. Rien d’mieux qu’une démonstration de force physique pour montrer qu’on vaut la peine.

Et les prochaines paroles qu’il sort, c’est avec un sourire malicieux et une voix plus basse qu’il les prononce.

- Si t’es bon, j’te casserais la gueule en ôtant mon blazer. T’auras la vue complète sur l’tatouage et l’reste. Donc… si on s’revoit, t’as intérêt à être prêt parce que dès que j’ai une occasion, j’la prend. Avec ou sans armes. J’suis pas difficile quand c’est du bon combat.

Dit-il alors qu’il est encore en morceaux, le con. Mais voilà, quand on en a rien à foutre et qu’on porte ses couilles, ça donne ça : Akio.

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Super, génial, formidable- sa mère la pute de destin qui lui pique le seul poto similaire à lui ! Akio grogne autant de frustration que de douleur quand Daz fait clairement signe qu’il est de l’autre côté- bon il s’en doutait mais merde, pas drôle quoi ! C’est comme retirer une sucette des mains d’un bébé, c’est bâtard et ça se fait pas. Heureusement, dans leur malheur, il faut croire que ça allait pas non plus tout gâcher- ils avaient quand même un futur “date” prévu quand ils se reverraient, pour s’éclater la gueule littéralement. Mais avant ça, faut qu’Akio se remette de la baston et l’autre aussi- d’ailleurs, c’est comme ça qu’ils e retrouve avec une boîte de médocs de sa part, lui tirant un regard curieux avant d’avoir quelques explications.

Akio approche un peu la boîte de son seul œil valide, sourit avec un léger “heh” amusé, avant de regarder de nouveau son sauveur-ennemi.

- T’inquiète pas qu’j’tiens mes promesses, mon salaud. Quand j’te reverrai, tu regretteras d’m’avoir filé des médocs.

Sa propre remarque lui arrache un léger rire, encore une nouvelle fois qui évolue en un son de douleur parce qu’il est pas encore remis de là. Putain de corps de trentenaire. M’enfin c’est peut-être mieux qu’il ferme sa gueule, parce que v’là que ça gueule derrière son pote- et apparemment, le nom appartient au médecin qui doit se carapater en vitesse, pour sa sécurité autant que pour celle de Akio. Ah là là, c’était trop court comme conversation, mais ça rendra la prochaine encore mieux avec l’attente et les promesses faites.

- Cours rejoindre ta p’tite meute de teubés, j’dirais rien aux cons qui me servent de camarades. Et r’viens moi en forme qu’j’puisse être sûr que chaque blessure que tu gagneras s’ra d’ma part.

Drôle de promesse, mais entre cons, ils se comprendront. Il salue le doc’ d’un léger signe de main, avant de se retrouver de nouveau seul, pas super bien mais plus mourant au moins- jusqu’à ce que des cons appellent son nom en gueulant comme des abrutis sourds.

- Allez-y bande de cons, vous voulez pas en plus vous balader à poil histoire qu’les rangers d’à côtés nous grillent encore plus vite ?!

… Akio est pas mieux à gueuler lui-même, mais ça aura le mérite de les faire venir en vitesse et d’aller l’aider à être porté pour rentrer à la base au plus vite. Putain, il allait se faire massacrer en rentrant mais pas de la façon qu’il aime. Bah, avec un peu de chance, il pourra survivre aussi à ce bordel et tenir parole à Daz.

Vraiment, il avait intérêt à ce qu’ils se revoient au plus vite et en forme- des promesses comme ça, il en a pas tous les jours.