Aujourd'hui la pluie avait fait son apparition en début de soirée et offert à Matveï une soirée relativement calme. Les plus déterminés, comme à leur habitude, s'étaient pointés au bar. À par ces gens là la nuit était restait calme.
Mais voilà, même les habitués finissaient par vouloir rentrer chez eux, tout particulièrement avec un temps aussi maussade. Matveï avait lui-même renvoyé chez eux les deux barmans qui auraient dû faire la soirée avec lui, le laissant seul avec ses verres désormais propre. Sumerki était roulée en boule sur son coussin posé au coin du barre, sa queue remuant légèrement au son des gouttes tapant sur les carreaux. Dehors la nuit était tombée et Matveï n'y voyait foutre rien ce qui changeait de d'habitude.
L'ex-soldat n'aimait pas changer ses habitudes, ça le rendait inutilement nerveux et tendu. Il se dirigea vers la porte la verrouiller et descendre le rideau de fer quand une main surgit de la pénombre pour le stopper avant que la silhouette à qui appartenait cette main impertinente ne se faufile à l'abri dans son bar. Propre. Et la demoiselle ruisselait toute l'eau du monde sur son carrelage. Propre. Enfin plus maintenant.

Il la foudroya du regard alors que la porte se refermait derrière elle et il lui aurait bien balancé ses quatre vérités si elle ne lui avait pas coupé la chique avant.

« Vous devez m’aider. » Il la fixe sombrement, la colère assombrissant un peu plus ses yeux sombres mais elle se reprend seule, visiblement un chouia consciente de son manque de politesse. « Enfin, s’il-vous-plaît, c’est important. Je suis en danger, on me suit depuis tout à l’heure… Pourriez-vous au moins m’accompagner jusqu’à ma destination ? Ce n’est pas très loin et j’ai de quoi payer. »

Matveï choisit d'ignorer le physique particulier de la demoiselle autant que son désintérêt pour son sol si propre pour adresser l'absurdité de ses mots.

- Tu veux que j'sorte sous la flotte avec une mini d'moiselle qui a choisit d'arpenter les rues en pleine nuit. Il laissa un court silence planer sous le regard attentif de Sumerki. - Idée discutable et un résultat pas surprenant. Ça sent l'traqu'nard ton histoire et ma vie vaut plus que quelques billets.

Il pointa la porte à côté d'eux de son pouce.

- Tu sais où est la sortie, j'te r'tiens pas.

Hors de question qu'il aille fourrer son nez dans cette histoire ça sentait les ennuis à des kilomètres. Il grommela en tournant le dos à la serpillère sur pattes qu'étaient l'étrangère et s'éloigna. Avec un peu de chance elle n'insisterait pas et lui foutrait la paix. Il avait qu'à se planquer dans la remise cinq minutes, Sumerki la tiendrait à l’œil le temps qu'elle se casse.

Oh bah tiens, voilà que ça en venait aux menaces et aux insultes. Bon, Matveï était mal placé pour se plaindre puisqu'il était rustre à crevé mais il eu la vague pensée qu'il pouvait peut-être porter plainte pour coercition. Un coup d’œil à Sumerki, les oreilles droites et figée sur son coussin ne lui disait rien qui vaille, et l'autre mini pouce qui continuait à tenter de le persuader. Oui mais voilà, Matveï n'en avait rien à foutre, tout du moins n'en avait rien à carrer jusqu'à ce qu'un nom en particulier ne vienne percer sa bulle de je-m'en-foutisme. Comment que diable le nom du Ministre de l'Intérieur popait il comme la météo dans une conversation autour d'un café ?
Et au nom de tout ce qui a pourri cette terre qui était cette gamine ?

Matveï a beau jouer les ours mal léché, le voilà dans de beau draps notre ex-soldat qui ne voulait que vivre normalement. À peine a-t-elle finit de lâcher sa bombe que la demoiselle se planque derrière son bar pour que quelques secondes plus tard deux coups secs soient portés à sa porte. Matveï porte son attention sur l'entrée alors que la cloche retentit et son visage n'affiche qu'un vague intérêt sous une bonne couche d'ennui. Sauf que voilà, les hommes en noir - et n'était-ce pas là terriblement cliché ? - viennent du même extérieur terriblement humide que la demoiselle. Son sol se retrouve donc deux fois plus trempés et malgré le sérieux de la situation Matveï ne peut s'empêcher de déprimer un peu.

Celui qui est entré en premier prend la parole, faussement poli et une voix tellement neutre qu'elle fait retentir toutes les alarmes de son enfance et son temps dans l'armée. C'est dire. Du coin de l’œil il voit Sumerki s'étirer, la vieille - aussi vieille que lui - femelle se déplaçant élégamment sur le comptoir avant de s'y assoir, miaulant innocemment. Matveï passe une main lourde sur sa nuque en s'approchant des deux gars, grognant d'un ton agacé pour aller avec son apparence qu'il sait négligé.

- À c't'heure là avec ce temps d'chien ? Pah ! À part les habitués j'ai eu personne ce soir et certainement pas une "jeune fille" comme vous dites.

Il se passa alors trois choses très rapide. La première, il décrocha une droite bien sentit sous la mâchoire de celui qui avait parlé en l'orientant de telle sorte qu'il partit s'écrouler sur son camarade. La deuxième, Sumerki sauta du comptoir dans la foulée et prit sa place devant les deux hommes alors qu'il passait derrière le bar pour choper la demoiselle par le col. Et la troisième, sa partenaire utilisa sa capacité Gravité sur les deux hommes ralentit par l'action de son dresseur avant de bondir à sa suite quand ce dernier ne demanda pas son reste et s'enfuit par la porte réservée au personnel à l'arrière du bâtiment, la fille hissée sur son épaule en sac à patates sans aucune délicatesse.
Dans sa fuite il avait fait disjoncté l'électricité dans le bâtiment en passant près du compteur électrique, plongeant le bar dans le noir. Les trombes d'eau qui tombaient du ciel les accueillir immédiatement à leur sortie et, au lieu de se diriger vers l'artère principale à leur droite, Matveï choisit de s'enfoncer dans le dédale de ruelles qui serpentaient entre les diverses commerces. Fuck toute cette situation, il comptait bien obtenir des réponses et l'assurance qu'il risquait pas sa peau au delà de cette putain de situation. Il pouvait entendre Sumerki le suivre de près, sa fidèle partenaire toujours prête à lui prêter main forte.

Tout au plus deux minutes après être sortie du bar, il les planqua dans un renfoncement entre deux portes, le retour du mur les dissimulant de la ruelle si quelqu'un devait passer par là. Il reposa la demoiselle sur ses pieds d'un mouvement sec de l'épaule, la coinçant contre le mur - et la cachant un peu plus si ils n'avaient pas de chance et se faisaient choper - et la toisa furieusement en passant une main dans ses cheveux, dégageant les mèches brunes qui lui tombaient devant les yeux.

- J'veux des explications mini pouce, et pas à demi mots, j'veux savoir dans quel merdier tu m'as fourré, qui sont ces gars et qu'est-c'que t'as foutu.

À son exclamation indignée Matveï se retient très fort de l'assommer. Déjà parce que si il avait peu de principes il en avait un tout petit peu quand même et il préférait éviter de frapper les mini pouces qui lui arrivaient à peine à la poitrine ; et ensuite il savait pas où Fyodorovitch pouvait crécher dans cette graaande et splendide ville qu'était Stolista. Donc il se retint. Mais il était à ça de vouloir lui en coller une quand même.

- T'as laissé une liasse de billet sur mon bar et une flaque d'eau à ma porte, j'sais pas à quel point ils sont cons les zigotos qui t'suivent mini pouce mais j'attends pas de me faire cogner en règle générale.

Fallait pas non plus exagérer non mais. Il préférait prévenir que guérir comme on dit et là, sans que ça ne surprenne qui que ce soit, pu-tain qu'ça avait fait du bien de balancer c'coup là ! Raison de plus pour ne pas taper le razmoket tout de suite. Au moins maintenant elle semble un peu plus calme et ça permet à Matveï de décrisper une partie de ses muscles, Sumerki coller à sa jambe toise la demoiselle sans ciller.

Et comme si lâcher le nom du ministre de l'intérieur ne suffisait pas, voilà que le minimoys lui présente sans stress une nouvelle bombe. Cette fois Matveï vocalise son désarroi recouvert de désespoir en gémissant plaintivement, une de ses mains couvrant son visage quelques secondes le temps de se reprendre.

- J'aurais mieux fait de rien d'mander. marmonna t-il en la fixant sans cligner des yeux.

La Garde Obsidienne venait juste d'être introduite au public et voilà qu'une déserteuse lui tombait dans les bras ? Avait-il offenser une quelconque divinité récemment ? Dans une autre vie peut-être ? Et puis comment ça "mère" et "Tsarine" se côtoyer dans une même phrase ? Matveï pouvait presque voir les complots et sous-complots s'empiler devant ses yeux. Il laisse retomber sa main et attrape le bout de papier qu'elle sort lisant et relisant l'adresse pour être certains de la retenir avant de le tendre à Mrrp qui semble sortir de nul part en fixant la demoiselle avec ses yeux qui disent au revoir à l'autre et son sourire creepy. De quelques coups de griffes il réduit le bout de papier en toooout petits morceaux et laisse la pluie détruire toute traces de son existence.

- Admettons que j'te crois mini pouce. Pas qu'j'ai l'choix mais passons. À quel point tu fais confiance à la personne qui t'as fourni cette adresse et si c'est une personne différente, à quelle point tu fais confiance à la personne qu'on va r'trouver là-bas ?

Parce que si Matveï avait son mot à dire dans cette histoire, croyez bien que sa survie serait assurée à la fin et si pour ça fallait déterrer les années de services dans l'armée plus les années passées dans la rue, Matveï pouvait creuser loin.

- Parc'que pour être tout à fait franc avec toi j'en ai rien à foutre de Strana mais t'vois, tu m'as mis dans une sacrée merde donc j'ai plus trop l'choix que de t'aider. En échange, voyons si ton ministre peut réellement nous protéger de ceux qu't'as énervé.

Il n'y avait aucune cruauté dans ses paroles, juste une incroyable froideur et un désintérêt pour son pays naît des conflits et de la pourriture vu et revu dans chaque recoins un peu cachés.

Quand Matveï se permettait d'ouvrir un peu trop la gueule et affirmait à haute voix que Strana dans son ensemble il en avait rien à battre, la réaction de la demoiselle ? Il en a plus que l'habitude si ça ne s'accompagne pas parfois d'une personne une peu trop patriote tentant de lui en coller une. Il l'écoute lui fournir les informations demandé et, ouais, si elle choisit de faire confiance à Fyodorovitch, Matveï de son côté n’appellerai pas ça de la confiance aussi loin qu'il pouvait lancer Mrrp. Et c'était loin. Il avait aucune confiance en les politiciens et celui là ne ferait pas exception à la règle. D'ailleurs que mini pouce choisisse de lui confier sa sécurité ? Meh.

- Heureusement pour toi qu'tu lui fais confiance à ton Fyodorovitch parce que c'est pas mon cas.

Et parce que s'en était presque vexant de voir le mini pouce se vendre déjà morte alors qu'elle en était venue à le menacer pour qu'il l'aide, il posa lourdement une de ses mains sur sa tête et frotta sèchement. Il était à peu près certains que malgré la capuche ça ne devait pas être très agréable.

- C'est du défaitisme que j'entends hmm ? T'vas si loin sans désir de survivre plus qu'ça mini pouce ? Si c'est pour crever autant que j'te laisse là.

Il allait certainement pas risquer sa peau pour quelqu'un qui se voyait déjà mort et enterrer. Il savait pas trop c'qu'on leur rentrait dans le crâne à la Garde Obsidienne mais visiblement pas des choses agréables pour un futur au soleil. Mrrp s'approcha d'eux à ce moment là et sauta pour s'accrocher au manteau de la demoiselle, se ventousant à elle plus sûrement qu'une moule à son rocher. Matveï ignora le comportement de son pokémon et se pencha prudemment pour observer la ruelle déjà mal éclairée en temps normal et qui se trouvait totalement plongée dans le noir avec cette pluie diluvienne. Si quelqu'un se trouvait ici ils ne le sauraient pas avant que cette personne ne leur tombe dessus mais heureusement pour eux le contraire était vrai aussi. Trempé pour trempé, il se foutait pas mal d'un peu plus d'eau, aussi sortit il en premier avec Sumerki, les yeux scintillants de cette dernière plus perceptif que les siens dans leur environnement actuel.
Il plaça la demoiselle entre eux, Matveï ouvrant la marche et la mentali la fermant. Il pouvait affirmer sans se tromper que si ils pouvaient pas la choper vivante mini pouce finirait six pieds sous terre sans aucun remords. Lui aussi ça c'est sûr, mais il avait pas survécu à plus de dix ans dans l'armée en gardant les mains propres. Ceci dit plus vite ils arrivaient, plus vite le barman se débarrasserait de tout ça et avec un peu de chance on lui ficherait la paix.

Ô douce utopie. Avec tous les problèmes que cette situation allait apporter, Matveï nota dans un coin de sa tête qu'il lui faudrait augmenter son équipe et élever ses futurs membres à tuer si besoin. Ceci fait, il s'enfoncèrent un peu plus dans le dédale de ruelles.

Entre le moment où la demoiselle se fait retenir en arrière et qu'elle réplique d'un coup de lame bien sentit pour se libérer, Matveï est à ses côtés pour faire face au ténéfix qui les fixent. Mrrp saute de son perchoir qu'était jusqu'alors mini pouce et rejoint Sumerki qui s'était placé entre eux et le pokémon ennemi. Qui avait cru un seul instant que Matveï allait se la jouer fairplay ? Espérons personne.
Sumerki s'élança vers le ténéfix mais ce dernier l'attendait de pied ferme avec son sourire pointu et une réplique bien senti à l'aide de Bluff, figeant la mentali sur place alors qu'il enchaînait en chargeant Ball'Ombre. Il repéra au dernier moment les yeux brillants sous le ventre de Sumerki et recula précipitamment pour essayer d'éviter le Tranche Nuit de Mrrp qui avait suivit le mouvement et s'était caché après l'utilisation de Bluff, saisissant cette opportunité pour déconcentrer le ténéfix et faire échouer Ball'Ombre. Mais il n'en resta pas là et, continuant dans son élan, se servit du visage du pokémon ténèbre comme tremplin pour foncer vers sa dresseuse toutes griffes dehors.
Sumerki qui avait entre temps retrouver la mobilité de ses membres, cueillit le ténéfix surpris avec une Queue de Fer bien placée dans l'abdomen.

Et Matveï dans tout ça, il profita du chaos créé par Mrrp qui occupait l'attention de leur assaillante pour choper le ténéfix après l'attaque de Sumerki, soulevant le pokémon déboussolé par la suite des événements pour l'envoyer droit dans une poubelle quelconque qui traînait dans le coin et sa partenaire utilisa Gravité pour le faire s'écraser à l'intérieur. Matveï n'avait pas attendu plus longtemps pour faire volte face et cueillir la dresseuse d'un coup de coude dans le nez quand elle tenta de poignarder Mrrp avec une lame qu'elle avait sortie de nul part. Visiblement la Garde Obsidienne appréciait les armes cachées.
Il y eu un craquement sec quand son coude connecta avec le visage de la femme et il reçu une sale coupure sur l'avant bras pour sa témérité. Mais elle s'effondra et Matveï s'assura qu'elle reste au sol en accélérant sa chute et en lui écrasant le crâne au sol.

Avec toute cette pluie et l'absence de luminosité il ne pouvait pas voir si la lame qui l'avait touché était normale ou couverte de toxine. Avec l'adrénaline qui courait dans ses veines il ne pouvait même pas compté sur son corps pour lui donner les bonnes sensations au niveau de sa blessure. Il ne s'attarda pourtant pas bien longtemps sur cette pensée avant de foncer vers le mini pouce qui avait été rejoint par Mrrp et Sumerki sauta à sa suite après avoir écrasé la poubelle à l'aide de Queue de Fer.

- On dégage et cette fois t'prends la tête de file mini pouce, t'as l'diable au trousse et on a pas l'temps de jouer au duel avec le moindre assaillant qui pointe l'bout d'son museau.

Enfin duel... Matveï ne se la jouait pas fairplay et ne comptait pas commencer de si tôt donc le prochain qui se pointait serait accueilli aussi durement que les deux derniers.
Il donna une impulsion légère mais sèche pour inciter la demoiselle à presser le pas. Il avait pas envie de savoir si les membres de la Garde Obsidienne étaient plus durable que les gens lambda donc autant se dépêcher avant que le grabuge n'attire plus de gens dans leur direction.

Matveï en était à un stade de mise en situation semblable à son temps dans l'armée. Un temps où la corruption était moins cachée et où les simples soldats comme lui savaient quand oublier ce qu'ils voyaient et entendaient. À l'instant où ils entrèrent en contact avec l'homme qu'il identifia comme étant le ministre de l'intérieur ? Matveï pu sentir l'exact moment où son mindset glissa dans son ancien moule et ses poils se hérissèrent en réponse à sa perte de contrôle mais il resta muet le temps de trouver un abri. La luminosité déjà moindre avec l'heure et la météo s'amoindrit un peu plus et le stress présent dans esprit lui fit considérer le pire des scénarios et si il serait assez rapide pour cogner et filer.
Mais heureusement pour tout le monde ils furent rapidement invités à entrer et instantanément su que sa présence... déplaisait. Il pouvait presque entendre la voix de son boss actuel et ancien collègue militaire lui répéter comme un mantra que là maintenant tout de suite était une situation "fermer sa gueule pour pas créer de vagues".
Matveï choisit donc judicieusement de ne pas rembarrer celle que mini pouce appelait Madame Ming. Ça et les griffes de Sumerki gentiment plantées dans son mollet aidaient à sa décision.

Il choisit de ne pas donner son nom, ne serait-ce que parce que si ils voulaient vraiment l'obtenir ils y arriveraient très bien sans qu'il n'ai à le leur donner. Ils avaient le putain de ministre de l'intérieur avec eux après tout. Puis la question arrive et Matveï rit dans un souffle, bas et moqueur et plein de dérision.

- Assurez vous simplement que j'sois pas plus mêlé à vos ennuis et qu'on m'laisse tranquille par la suite. Dans l'cas contraire... il haussa une épaule nonchalante - j'saurais comment vous faire parvenir d'mes nouvelles.

Mrrp fixait tout le monde de manière flippante assis entre les pieds de son dresseur presque comme une promesse à son avertissement. Pas qu'il ai réellement besoin qu'on appui ses propos mais le miaouss avait cette capacité à faire flipper les gens qui amusait Matveï donc il le laissa faire. Au moins on pouvait dire que cette affreuse nuit touchait à sa fin.