C'était une idée de Louison. Est-ce que ça veut dire que Vania le porte seul responsable ? Qu'il lui en veut de l'avoir trainé là-dedans ? Qu'il n'en assume pas les conséquences ? Non. C'est tout le contraire.
C'était une idée de Louison, qu'il a suivi fièrement et avec conviction. Parce qu'il a été tout aussi choqué que son ami par l'actualité, par les horreurs commises par ce gouvernement. En tant que démocrate, il savait rester discret, mépriser en silence le règne de Genya, mais il est des choses qu'on ne peut pas laisser passer, et ceux, même si on risque gros en en parlant. Avec le recul, peut-être que l'Académie Artikodin, ouvertement tsariste, n'était pas le meilleur endroit pour crier haut et fort ses valeurs. Sur le moment, Vania s'en foutait. Ils ont fièrement déclamé leur exposé sur le trafic d'enfants nomades devant une classe de camarades sous le choc de leur audace plus que de la nouvelle, et d'un professeur qui n'a osé intervenir qu'à la fin, probablement parce qu'il n'arrivait pas à y croire que deux élèves modèles osent dire des choses pareilles.
Résultat ? Viré pendant deux semaines. Une part de lui est fière d'avoir lutté pour ses idéaux, l'autre est mortifiée en réalisant que son dossier ne sera plus jamais vierge. Pour devenir la tête de l'académie, ça s'annonce compliqué... et il anticipe de devoir le dire à son père. Pas le choix, pourtant. Il doit signer le mot du proviseur, et il va bien devoir lui expliquer pourquoi il restera à la maison pendant les jours à venir. C'est donc tête baissée qu'il entre dans son bureau. Pas de signe de lui, malheureusement...
Il va alors s'assoir sur une chaise, balançant ses jambes nerveusement en attendant son retour. Il aurait préféré retirer le sparadrap au plus tôt, mais il va devoir subir encore une heure ou deux la douleur au ventre de l'anxiété.
Le membre 'Vania Belinsky' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Event Avril' :
Arkæ
Rem Tesla
Scientifique
Cartes :
Équipe : .
Badges : Pas de badges
Messages : 21
Date d'inscription : 01/04/2024
Lun 1 Avr 2024 - 19:00
LapPlume contre l'épée
FT.Vania Belinsky
Anastasia n’avait pas que ça à foutre d’attendre Belinsky pour un échange de documents confidentiels, puisqu’il avait décidé de ne pas bouger son cul de grand con, elle allait le chercher lui-même. Manquerait plus qu’il soit en train de trainer avec une demoiselle de la cour, tiens, ce branleur. Elle avait demandé à ses sœurs de monter la garde dans son tout nouveau bureau et de la prévenir par téléphone si Belinsky pointait le bout de son nez chez elle pendant qu’elle était chez lui.
Chose intéressante, sur le chemin, elle apprit une info croustillante en écoutant les nobles bavarder dans les couloirs. Le genre d’info à la faire ricaner comme un Grahyèna. Elle avait hâte de foutre dans le nez du grand brun que son fils était un révolutionnaire éco+, tiens. Sauf qu’elle ne le trouvait nulle-part, cela la fit grommeler, putain, il était vraiment parti alors qu’elle arrivait ou quoi ? Enfin, peu importe, elle aurait qu’à squatter son bureau jusqu’à son retour.
Alors elle ouvre la porte en grand et se retrouve à faire sursauter le seul être humain présent dans la pièce, Anastasia fronce les sourcils. C’est un gamin, fin’, un ado mais il a l’air petit et ridicule. Qu’est-ce qu’il fout là ? Ah, ça doit être le mioche révolutionnaire.
Enfin, elle détourne le regard, penche la tête sur le côté, regarde un peu partout. Une personne de presque deux mètres ne peut pas se cacher sous une pile de papiers, elle est bien placée pour le savoir. Alors elle soupire et se pince l’arête du nez.
« Putain mais il est où, ce con… » Elle lève nonchalamment la tête vers le gamin qui la regarde avec de gros yeux ronds et lui demande d’un air tout aussi charmant. « Hé, le chiard, tu sais où il est, Belinsky ? »
Bah… Pas de réponses, elle savait qu’elle faisait peur aux gosses mais à ce point… Enfin merde, elle va pas passer sa vie à attendre cette foutue paperasse. Donc elle se permet d’entrer et de fouiller allégrement dans les affaires de l’ennemi pour en tirer ce qu’elle cherche. Si il surgit et qu’il l’engueule ? Elle l’engueulera aussi. Ce sera drôle.
Un coup d’œil sur une lettre rose posée sur le coin de la table et elle fronce les sourcils, s’apprête à l’attraper avant que le gamin ne lui chipe presque des mains, comme boosté par la panique. Elle vient le regarder d’un air partagé entre l’incrédulité et l’amusement puis vient à grand pas poser son cul sur une chaise toute proche du gamin, profitant de l’ambiance pour faire du womanspreading tranquillement.
« Bah qu’est-ce qu’il y a mon Flambino ? Tu veux pas que je regarde les affaires à Papa ? » Elle ricane comme la sombre pute qu’elle est. « Faudrait ptêt lui dire de se bouger le cul, alors… »
Elle hausse les épaules puis conclut en haussant les épaules d’un air blasé, soupirant lourdement après coup sans se soucier une seconde de l’état du gamin à coté d’elle. « A moins qu’il soit avec sa grognasse… »
Le membre 'Anastasia Isola' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Event Avril' :
Arkæ
Vania Belinsky
étudiant
Cartes : Pas de cartes
Équipe : .
Badges : Pas de badges
Messages : 177
Date d'inscription : 12/03/2024
Mar 16 Avr 2024 - 2:31
Feat Anastasia
La plume contre l'épée
La porte finit par s'ouvrir après une attente interminable. Vania se prépare au pire...
Mais rien n'aurait pu le préparer pour l'arrivée de la Farigiraf qui surgit dans le bureau. Une femme de près de deux mètres, même à Strana, ça ne court pas les rues. Et avec son uniforme et sa réputation qui la précède, difficile de ne pas reconnaitre la capitaine de la toute nouvelle Garde Obsidienne.
Oh... Vania a déjà plus d'une opinion sur elle. Ne serait-ce que pour l'angoisse palpable qu'elle cause à son père. Alors, la voir débarquer comme ça avec ses couilles sur la table, insulter le paternel et lui crier dessus comme un chien, ça suffit déjà à le rendre chaud bouillant. Mais il doit se contenir... pour papa. Parce qu'il l'a déjà suffisamment mis dans la merde comme ça avec son renvoi du lycée.
Il écoute Anastasia jurer comme une charretière, les lèves pincées, son air coléreux disant mille mots. Et ça semble l'amuser, la salope. Elle doit se douter de la raison de son silence. Elle en profite pour se mettre à l'aise. Voilà qu'elle fout ses sales pattes dans les affaires d'Igor, en tirant une enveloppe rose.
Certes. Les relations entre Vania et Agrippina sont toujours tendues. Est-ce que c'est pour autant qu'il va laisser une Fouinette lire le courrier qu'elle échange avec son père ? Pas question ! Il bondit sur elle, essaie de récupérer la lettre... en vain. Il est David, elle est l'Angoliath. Il a failli l'avoir par surprise, mais il est impuissant face à son sourire suffisant et ses moqueries. Il n'arrive déjà plus à contenir sa colère, qui sort lentement mais sûrement, par des paroles plus salées que la soupe de mémé.
Vous êtes bien malvenue pour traiter quelqu'un de grognasse, sort-il d'un ton monocorde, je suppose que les rumeurs sont fausses alors. Je vois mal la starine donner naissance à une poissonnière.
Est-ce qu'il se met dans la merde en défiant la capitaine ? Totalement. Est-ce qu'il s'en rend compte ? Probablement. Est-ce qu'il le fait quand même ? Évidemment.
Aux paroles du gamin, Anastasia se frappe la cuisse et rigole un bon coup. Si le gamin voulait l’insulter, c’est raté, elle est plutôt fière de son franc-parler et se fout bien de ce que l’on pense de ses liens de parenté avec la Tsarine. Enfin, ça va pas l’empêcher de jouer les salopes avec le mioche sans surveillance.
C’est une occasion trop belle pour être manquée.
« Bah écoute, p’tit gars. Des fois, les Chacripan font des Ponchien, contrairement au dicton. Rien que pour l’exemple, toi et ton daron. Z’êtes l’inverse total l’un de l’autre. » Elle rigole avant d’ajouter d’une voix plus mesquine encore « Remarque, toi et moi on a pas mal de trucs en commun, jetés par nos darons quand on était tout mioche et récupérés que quand on avait besoin de nous. Le seul truc que j’ai en commun avec ma mère, c’est la haine, toi et ton père, c’est le balais dans le cul. »
Voyant que l’adolescent tire une sale gueule, elle prends une moue faussement attristée. Retirant l’un de ses gants, elle vient faire face à Vania et vient l’observer d’un air « tendre ».
« Oh, j’ai touché un point sensible, désolé, mon petit Laporeille. » Elle passe sa main le long de la joue de l’adolescent, lui arrachant son énergie vitale au passage, sifflant son venin à l’oreille du jeune garçon. « Il y a que la vérité qui blesse. »
Bien vite, elle recule. Juste à temps pour voir Vania tomber de sa chaise, pâle comme un mort tandis qu’elle remets tranquillement son gant. Son sourire est éclatant, elle est fière de son horrible « blague ».
« Pauvre chou, tu as besoin d’une aspirine ? » Elle hausse les épaules. « Enfin, j’ai pas que ça à faire, moi… »
Et c’est sur ces adorables paroles qu’elle replonge dans ses recherches. Ces putains de documents doivent bien être quelque part, non ?
Voilà que l'autre conne se met à rire comme un Grahyèna. Finalement, ça n'étonne pas vraiment Vania... il se doute bien qu'elle ne le prend pas du tout au sérieux, entre leur différence d'âge, de taille, et d'expérience. Il reste néanmoins fermement ancré sur ses deux pieds avec un air on-ne-peut-plus sérieux. Poings serrés, sourcils froncés. Évidemment, il ne compte pas agir physiquement. Ça serait du suicide. Alors, à défaut de pouvoir exprimer sa colère, il grince des dents.
Elle peut le sentir. Elle veut en jouer.
Vania la voit venir avec ses gros sabots, mais il ne peut rien faire, à part retenir de larmes de rage en l'entendant l'insulter lui, son père, et venir insinuer qu'il ne l'aime pas réellement. Bien sûr qu'elle a touché un point sensible. Elle a touché LE point sensible. Le fait que Vania ne sera jamais aussi fort, intelligent et courageux que son père, la peur de le décevoir et d'être un jour rejeté. Il n'est qu'à deux doigts d'essayer de frapper Anastasia. Un bon coup de pied derrière le genou, là. Ou alors un coup de boule en plein dans les ovaires. Il a envie de lui sauter dessus, de la mordre et la griffer comme un Pokémon enragé. Tout ce qu'il est capable de faire, c'est de rester le plus impassible possible pour ne pas laisser paraître des émotions que la jeune femme peut de toute façon lire en lui comme dans un livre ouvert.
Il manque de tomber à la renverse quand elle vient caresser sa joue dans un geste humiliant. En temps normal, il l'aurait rejetée, aurait repoussé sa main avec violence pour faire comprendre qu'il y a des limites physiques à respecter, même s'il n'est qu'un gamin... mais le toucher, aussi léger et rapide a-t-il été, l'a sonné comme le coup de poing d'un Tygnon. Il trébuche en arrière, réussit à atteindre une chaise avant de s'écrouler... mais son corps, faible comme une poupée de chiffon, s'écrase tout de même au sol. Il se sent comme un Sancoki... lent... mou... stupide. Il ne perd pas connaissance, mais n'en est pas loin. Et la nausée le submerge bien vite. Il se met en position fœtale pour atténuer le mal de ventre, en vain. Qu'est-ce que cette sorcière lui a fait ?! Il aimerait pouvoir le lui demander, mais aucun mot ne sort de sa bouche, et il est obligé de l'observer continuer son pillage en silence.
... un bruit de bottes dans le couloir. Vania est terrifié. Il sait à qui appartiennent ces pas. Il les connait par coeur. Son père arrive.
Ne devrait-il pas être heureux que papa vienne à sa rescousse ? Au contraire, ça lui tord encore plus l'estomac. Il ne veut pas le revoir comme le soir du bal... il ne veut pas qu'il se mette encore plus dans la merde pour le protéger. Juste parce qu'il est trop faible... fils indigne qu'il est.
Rien à faire, cependant... Igor finit par entrer et découvrir la scène avec horreur. Il se précipite sur son fils pour le prendre dans ses bras.
Vania ? Vania ! Tu m'entends ? Qu'est-ce qui...
Il ne finit pas sa phrase, il se contente de suivre le regard fuyant de l'adolescent, rivé sur la jeune femme qui fouille le bureau. Leurs regards se croisent. L'un rempli de rage, l'autre narquois au possible.
Dans un geste désespéré, Vania agrippe le bras de son père, espérant lui faire comprendre d'un seul regard... de ne pas faire de connerie.
Après un bon moment à fouiller et à ne rien trouver, Anastasia se lasse et baille un bon coup, se redressant et foutant un coup de pied mécontent dans ces casiers pleins de paperasse inutile. Puis elle perçoit les bruits de pas de son collègue, c’est un sourire de Sharpedo qui se dessine sur ses lèvres. Sans faire attention au gamin, elle s’installe tranquillement au bureau du Capitaine de la Garde Impériale.
Bien évidemment, quand l’autre con arrive, il est paniqué de retrouver son chiard en PLS sur le sol, ce qui manquerait presque de faire éclater de rire la jeune femme, mais elle garde son calme et attends tranquillement que Belinsky remarque sa présence. Et… Oh, le gros méchant regard qu’il lui lance. Elle lui adresse le plus beau des sourires.
« Et bien, il en a mit du temps, le Capitaine. T’étais coincé aux chiottes ou quoi ? »
Elle le regarde tranquillement redresser son mioche et lui adresser quelques mots de consolation avant de se diriger vers elle d’un pas rapide pour lui saisir le cou d’une main ferme, la plaquant contre le dossier de son fauteuil de bureau.
« Oh, tu me fais presque peur… » Souffle Anastasia d’une voix légèrement étranglée.
Sans rien dire de plus, elle retire son gant une fois de plus et vient saisir le cou de son rival à son tour. Il tressailli un instant, grogne de douleur mais ne relâche pas sa prise. Anastasia peut le sentir, il lutte pour ne pas se laisser drainer par ce contact nocif. Alors il a apprit à résister aux dons, le gaillard ?
« Tu es mieux dressé que je le pensait, Monsieur le Démolosse. » La main qui lui entrave le cou se resserre brusquement, lui arrachant une quinte de toux. « Oh, je vois. Et moi qui pensais être la plus folle de nous deux… »
Elle ne peut pas faire grand-chose d’autre à part essayer de toutes ses forces d’arracher l’énergie vitale de Belinsky. Une véritable lutte entre les deux, plus l’un resserre sa prise, plus l’autre lui arrache son énergie. Tandis que la gorge d’Anastasia se fait de plus en plus douloureuse, elle observe avec satisfaction son adversaire commencer à saigner du nez. Elle s’apprête à répliquer une insulte quand elle se sent brutalement poussée de son perchoir pour finir par terre, pile devant la sortie.
Ah, elle a perdu, il semblerait.
Mais un coup d’œil vers Belinsky lui indique que c’était de peu. L’homme tremble et sa respiration saccadée trahit son état de faiblesse, ce qui arrache un rire bien douloureux à Anastasia.
« Ne touches plus jamais à mon fils, sale garce. »
La voix de Belinsky, bien que tremblante, aurait de quoi faire trembler n’importe qui d’autre qu’Anastasia. Elle peut le sentir à chacun de ses mots, il veut sa peau. C’est réciproque. Elle se relève en crachant ses poumons et exécute une courbette grotesque.
« A vos ordres, votre Majesté. » Sa voix rouillée lui donne des airs de Baba Yaga. « La prochaine fois, je tâcherais d’être plus discrète. »
Leurs regards se croisent, l’atmosphère est lourde. Ils ont tous les deux envie de se foutre sur la gueule mais n’en font rien. Prétendre être une personne civilisée est une véritable épreuve en ce moment-même.
Dans un geste tendre, le dernier avant la tempête, Igor aide son fils à se relever et l'installe avec délicatesse sur un siège. Il lui murmure des mots réconfortants. Lesquels ? Vania ne s'en souvient pas. Il se souvient juste de la douceur de sa voix... avant qu'il ne se jette sur la capitaine.
Il les observe sans un mot, sans bouger, impuissant. Il supplie de ses yeux son père de ne pas faire comme la dernière fois... mais l'homme lui tourne le dos, trop occupé à regarder de ses yeux brûlants cette femme qui semble trop s'amuser de la situation. Déjà mal à l'aise en le voyant plaquer Anastasia contre son siège, sa respiration se fait irrégulière quand il voit sa main - la même qui l'a rendu malade - se poser sur le cou de son paternel. Il sent des larmes couler en l'entendant grogner, et pourtant, Igor tient bon.
Il ne s'écroule pas immédiatement comme lui, mais même depuis son siège, Vania le voit suer à grosses gouttes et jurerait voir couler un petit filet de sang depuis son nez. L'adolescent aimerait pouvoir se lever. Courir. Frapper. Aider son père dans cette lutte qui semble extrêmement serrée. Il ne veut pas voir son père tomber... même s'il se doute qu'Anastasia ne l'achèverait pas là, tout de suite... si seulement il pouvait lui mettre un petit coup dans le tibia pour lui faire perdre l'équilibre ou la mordre pour la déconcentrer...
Ha, il y a de quoi rire. Sa vision d'un combat est de se défendre comme un Ponchiot. Si la Isola pouvait entendre ses pensées, elle se foutrait de sa gueule, il n'en doute pas.
Vania se laisse enfin expirer quand son père sort "triomphant" de l'altercation. Triomphant est un bien grand mot, le barbu tient à peine debout, il est à bout de souffle. Le cœur du jeune garçon se serre en entendant les paroles d'Igor. Parce qu'il aime se sentir aimé et protégé... mais aussi parce que cette part de son père lui fait peur. Il craint qu'un jour, il aille trop loin en voulant lui sauver la mise... et Vania serait seul coupable de sa chute.
Désormais, plus personne ici n'a vraiment envie de se battre. Du moins, pas avant de s'être remis de ses blessures. Le capitaine de la garde s'approche de son fils pour estimer celles-ci. Il est rassuré de constater qu'il n'a aucune plaies, mais grogne encore en pensant à ce qu'elle a osé faire. S'il s'écoutait, il sortirait probablement son arme pour le venger, mais le regard suppliant dans les iris ambrés du garçon suffisent à lui faire changer d'avis.
Papa... on peut rentrer ? demande-t-il d'une voix faible, s'il te plait ?
Igor l'embrasse sur le front et l'aide à se relever, le tenant contre lui pour éviter qu'il ne trébuche. Il lance un dernier regard glacial à Anastasia, lui dit des mots qu'il n'entend pas, mais qu'il devine tranchants comme l'acier. Honnêtement, il est presque content d'être trop groggy pour entendre ce qui a été dit.
Après quelques pas dans le couloir, tout semble calme. On oublierait presque ce qu'il vient de se passer dans le bureau. Vania profite de ce moment de silence pour ouvrir la bouche.
Papa, je suis désolé pour- - Ce n'est pas le moment, Vania.
Sa voix est ferme, comme toujours, mais l'adolescent comprend qu'il est bienveillant. Qu'il ait déjà entendu pour son renvoi, qu'il lui en veuille ou non, la discussion peut attendre. Elle doit attendre. Pour le moment, il a cruellement besoin de repos. Et même s'il sait que son père refusera le sien, il en a besoin aussi.
Le membre 'Vania Belinsky' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé de Conclusion ' :
Arkæ
Rem Tesla
Scientifique
Cartes :
Équipe : .
Badges : Pas de badges
Messages : 21
Date d'inscription : 01/04/2024
Ven 19 Avr 2024 - 5:52
LapPlume contre l'épée
FT.Vania Belinsky
Tiens, ça abandonne si vite ? Ah, oui le chiard… Dommage, une prochaine fois peut-être. Anastasia époussette ses vêtements et remets un peu d’ordre dans sa tenue. Sa gorge va sans doute porter des marques rouges et violacées mais elle s’en fout. Si on lui en demande la provenance, elle sera cash.
Pourtant, quelques paroles d’Igor suffisent à lui faire perdre son sourire de pute bien fière d’elle.
« N’oublie pas que toi aussi, tu as quelqu’un à protéger. »
Sifflé comme une menace.
Anastasia le fusille du regard et lui aurait bien craché au visage si il ne s’était pas grouiller de sortir. Elle reste donc seule, les bras croisés avec son insatisfaction et cette bouffée de colère irrésolue. Devrait-elle signaler le comportement de Belinsky à la Tsarine ? Puis quoi encore ? Elle est p’têt une pute mais pas une balance, ni même le Ponchien de Genya, quoiqu’elle puisse en penser.
Elle frotte encore sa gorge douloureuse et finit par quitter les lieux. L’échange de documents se fera plus tard, sans doute par émissaires interposés. Oh, quand elle va lui raconter, Nastia va faire les gros yeux et la rouspéter mais franchement ? Voir l’autre coincé du cul s’énerver en valait la peine.
Elle n’est plus une ombre, elle est un problème, un casse-tête. Son existence a enfin de l’importance et cela lui plaît.
Pourtant, les dernières paroles de Belinsky raisonnent encore dans son esprit. Qu’il essaye seulement de toucher à un cheveux de Nastia, tiens. Elle ne se gênera pas pour le vider de toute son énergie vitale et laisse son cadavre à bouffer aux Cornèbre. Tout aurait été parfait si il n’avait pas mentionné sa sœur.
C’est sur cette note d’amertume qu’elle s’en va, maudissant son ennemi une fois de plus comme lui doit la maudire en ce moment-même. L’orage gronde et il y a un Capitaine de trop à la cour Impériale.
Lun 1 Avr 2024 - 15:50
