Interview with the devil

Aujourd’hui promettait d’être intéressant. Très intéressant. La Tsarine en personne lui avait donné la tâche d’aller étudier les “blessures” qu’un champion avait reçues suite à une mission qui lui était confiée. Des brûlures plus exactement, mais qui étaient bien plus spéciales qu’il n’y paraît… et cela était suffisant pour attirer la curiosité de Viktor, qui n’avait que hâte de rencontrer ce bien curieux cas.

Et aujourd’hui était ce fameux jour. Viktor avait dû se renseigner un peu d’avance sur son prochain sujet d’étude- ne pas reconnaître un champion risquait de faire mauvaise impression, et il ne voudrait pas que celui-ci aille ensuite se plaindre : le scientifique avait bien mieux affaire que de se faire remonter les bretelles à cause de son manque évident de social. Enfin, ça se saurait si on l’avait recruté pour ça, tiens…

Quand l’heure du “rendez-vous” était arrivé, Viktor était déjà à tourner un peu autour de la pièce dans laquelle il allait étudier son prochain “cobaye”, cahier en main en train de revoir ses dernières notes- jusqu’à tomber non loin d’une personne, présent à l’heure devant la porte… il lui faut 5 secondes pour revérifier dans ses notes- oui, c’était ça, Mishka Beliaïev. Tss, les gens ne pouvaient-ils pas avoir des prénoms plus faciles à mémoriser… ?

Bah, qu’importe. Le scientifique svelte approche à son rythme le blondinet, annonçant sa présence une fois assez proche de sa voix douce mais avec des paroles directes.

- Mishka Beliaïev. Enchanté de vous voir ici à l’heure.

Sans même regarder son visage plus de quelques secondes, Viktor pose immédiatement son regard sur ce qui l’intéresse- ou plutôt, sur la zone qui l’intéresse, celle de ses avants bras, cachés en grande partie par sa tenue. Hmm, il avait hâte de voir ceci de plus près… et pour cela, il finit par aller directement ouvrir la salle “d’auscultation”, laissant son “patient” entrer en premier, avant de refermer derrière eux.

… Bon, salle d’auscultation, c’est vite dit : on dirait surtout une salle glauque qu’on aurait essayé de nettoyer et ranger aussi bien que possible pour essayer de faire joli, mais la table avec les sangles et les divers produits et autres outils médicaux rangés sur une table à roulette et à proximité ne doit certainement pas rassurer des masses.

Pas que Viktor en ai quelque chose à faire : tout ce qui lui importe, c’est d’étudier la blessure comme demandé.

- Je me présente, Viktor Kholodov. Je me charge de voir et étudier votre blessure au plus près… et pour cela, j’aimerais que vous retiriez votre haut et que vous vous asseyiez sur la table d’auscultation.

Les ordres sont déjà donnés- et le scientifique était déjà reparti fouiller dans ses outils ce sont il avait besoin pour la suite des choses.

- Dites-moi, cette brûlure… cela fait un moment que vous l’avez, c’est bien ça ? Vous fait-elle toujours aussi mal qu’au premier jour ? A-t-elle évolué avec le temps ? Je veux dire, en taille, en couleur, en texture…

Histoire qu’il ne loupe rien “d’anormal” lorsqu’il se mettra au travail. Puis… Si son cobaye peut se montrer coopératif, ça lui ferait gagner du temps. Et ça lui changera de ceux qui essaient toujours de lutter ou de débattre pendant qu’on fait des tests dessus.

Interview with the devil

Rien de rassurant n’émane de Viktor… et pourtant, lui-même l’ignore. Pour lui, ce genre d’émotions n’avait rien d’important : tout ce qu’il veut, c’est faire ce qu’on lui demande et essayer juste d’être “courtois” simplement parce que c’était quelqu’un d’un peu plus “important” que les autres personnes. Mais Mishka n’était pas scientifique ou Docteur, de ce qu’il savait- et Viktor avait du mal à le voir comme son égal, lui aussi.

Vraiment, s’il fait tout ça, c’est pour satisfaire la demande de la Tsarine qu’il respecte, elle.

Au moins, pas de blabla inutile : Mishka accepte de le suivre sans attendre, sans être à l’aise non plus- comme si le scientifique en avait quelque chose à faire, là aussi. Non, quand celui-ci sera plus concentré, c’est lorsqu’ils seront arrivés à son laboratoire et que son “patient” se préparait à la suite. Bien obéissant… au moins, il a quelque chose de plus que les autres. Dommage que la grande majorité des cobayes ne soient pas comme lui là-dessus.

Les réponses sont écoutées attentivement, et Viktor prend un instant dans ses préparations pour noter sur un bloc-notes ce qu’on lui raconte. Pas d’évolution dans sa brûlure… de quoi laisser échapper un léger “hmm” satisfait alors qu’il dépose ses derniers mots sur le papier, et d’ensuite revenir vers Mishka, avec de nouveaux gants sur ses mains.

- Si cela n’évolue pas, c’est déjà une bonne nouvelle. Cela devrait normalement rester ainsi…

La dernière phrase est murmurée- et rapidement, le scientifique se permet de prendre avec quand même une certaine douceur l’un des avants bras du champion pour commencer à regarder et observer la blessure plus en détail. Ses sourcils se froncent par moments lorsqu’il essaie de regarder de plus près, parfois, les doigts de sa main viennent glisser légèrement sur la brûlure, sans appuyer fortement, juste de quoi voir la texture, laissant échapper des “fascinant” ou des “intéressant” par moment.

- … Cela ne fait pas mal, si de la pression est exercée dessus ?

Et pour accompagner, évidemment, il presse un peu plus ses doigts sans même demander la permission. Pas qu’il ait une grande force de toute façon, Viktor est juste curieux avant tout. Au moins, il finira enfin par lâcher ce bras pour revenir un moment sur ses notes et inscrire des choses, avant de se tourner vers le matériel qu’il avait préparé… et de revenir vers Mishka, scalpel et tube d’échantillon vide en main.

- Il va falloir que je prélève un peu de peau affectée par la blessure. Je ferais attention à ne pas trop faire mal, mais préparez-vous tout de même à serrer les dents… Oh, des questions avant que je m’y mette ? Je vous dois au moins ça, vu que vous avez pris la peine d’être venu…

Enfin, avait-il eu le choix en premier lieu ? Non, évidemment que non- mais Viktor se sentait d’humeur généreuse avec un cobaye aussi docile, et il faut bien récompenser les bons garçons… Peut-être que Mishka voudrait en savoir un peu plus sur ce qu’il avait. Ou s’il pourrait être soigné. Il était curieux de voir ce qu’il lui préoccupait en particulier…

Interview with the devil

Chaque réaction de Mishka est décortiquée avec chaque mouvement et action de la part de Viktor durant ses observations. Qu’il soit effrayé ou tétanisé, peu lui importe : tout ce qui compte à la fin… c’est d’avoir les bons résultats et de faire parvenir la nouvelle à la Tsarine. Et pour l’instant, le scientifique était satisfait de ce qu’il pouvait constater.

Malheureusement, cette petite joie n’allait pas durer longtemps. Lorsqu’il parle, pose des questions… aucune réponse ne lui parvient, assez pour le déconcentrer un instant et hausser un sourcil en direction de son sujet d’étude. Pourtant, il semblait conscient, son regard le suivant lorsqu’il bouge un peu… mais pas de paroles, rien que de la peur. Si cela ne l’embête pas habituellement, voir que celle-ci atteignait autant son “cobaye” au point d’affecter ses plans commençaient déjà à l’irriter. Mais tant qu’il ne bouge pas, peut-être que c’est le moment d’essayer de prélever l’échantillon de peau…

… Enfin, jusqu’à ce que comme une bête effrayée en voyant la lumière se refléter sur l’outil en acier, Mishka se met subitement sur la table et se plaque tout seul dans un coin sans issue, comme si cela allait le sauver. Des paroles de sa part se font enfin entendre, mais il ne faut que quelques secondes pour que Viktor ne les voient que comme un flot de sottises et une perte de temps précieuse. Aussitôt qu’il termine son blabla inutile, le scientifique soupire, regarde plus froidement son patient alors qu’il croise les bras, et ne cache même plus son impatience et son irritation envers lui.

- Tant que nous y sommes, comptez-vous faire mon travail à ma place, aussi ? Si notre Tsarine m’a donné l’ordre en personne de faire vérifier votre blessure, j’imagine que ce n’est pas pour rien.

Sa voix devient plus grave, alors que ses yeux se plissent et regardent Mishka d’un air presque terrifiant tant il n’apprécie pas son nouveau comportement- peut-être qu’il allait finalement devoir le traiter comme un simple cobaye, si cela continue.

- Allongez-vous sur cette table. Si vous n’êtes pas capable de suivre ce que l’on vous demande, alors on emploiera la méthode plus… directe.

Pas une seule seconde n’est perdue : à peine qu’il termine sa phrase, Viktor dépose le scalpel qu’il tenait avant pour aller vers la table et défaire les sangles qui y sont attachés, sans même laisser à Mishka le temps de se pousser, lui faisant indirectement comprendre ce qu’il allait lui arriver pour la suite.

- Vous devriez savoir que je ne fais que mon travail, et que je suis les ordres. Que vous soyez d’accord ou non, cela ne changera rien à la suite des choses : ça ne fera que retarder l’inévitable… et je n’ai certainement pas de temps à perdre aussi inutilement, Beliaïev.

Et qu’il n’essaie pas de fuir, ou il ferait en sorte de lui faire bien regretter une telle idée. Oh, non, Viktor n’allait pas le laisser partir aussi aisément.

Interview with the devil

… Il avait pourtant eu un léger espoir.

Mais voilà, Mishka en a décidé autrement, et sous les yeux écarquillés du scientifique, ve voilà qui réussi à lui échapper et à sortir de la salle. Tellement de culot que Viktor n’avait pas réussi à réagir immédiatement.

Enfin, dès lors qu’il quitte la salle comme un dératé… l’homme n’allait pas le laisser partir si facilement et plus loin, hors de question ! Dans la précipitation la plus totale, Viktor agrippe une seringue qu’il avait préparée en avance et s’élance à la poursuite de Mishka… Mais dans une autre direction.

Si cet imbécile voulait fuir, sûrement qu’il allait essayer de refaire le chemin inverse : mais ici… Ici, c’est son domaine ! Les raccourcis, les issues réservées au personnel- Viktor les connaît comme sa poche. Mishka n’était pas le premier à lui faire ce genre de stupidités… Et sûrement qu’il ne sera pas le dernier- mais là, tout de suite, la priorité était de coincer ce champion trouillard.

Tout ce qu’il peut faire, c’est user de ses connaissances des lieux pour prendre des raccourcis et autres chemins sans se faire voir de sa proie, tout ça pour prendre de l’avance sur celle-ci et l'accueillir comme il se doit lorsqu’ils se croiseront.

C’est un peu cruel, oui ; ça donnerait presque un espoir de fuite à ce pauvre champion de ne pas voir Viktor à ses trousses… Tout ça pour que le moment où il pense s’en sortir, être proche de la sortie- voilà que c’est presque comme si le scientifique fou s’était transporté dans les ombres pour en surgir sans crier gare et se lancer de tout son poids et de ses forces sur ce pauvre Mishka, histoire de bien le déstabiliser et de l’envoyer avec lui au sol, bien évidemment en se retrouvant au-dessus pour garder l’avantage de la situation.

Et, ni une ni deux… Viktor se hâte, et ressort la seringue qu’il avait pensé à prendre pour la planter pas loin du cou de son pauvre sujet de test sans vraiment de délicatesse, laissant le fluide faire son effet et la panique de ce pauvre Mishka aider le produit à se propager dans tout son système… une sorte de calmant, pour l’empêcher de s’agiter plus, sans pour autant l’endormir.

Il faudra bien quelques longues secondes avant que Viktor ne bouge enfin et cesse d’écraser Mishka, toujours en respirant assez lourdement de cet effort physique conséquent (pour lui)- et de pousser un soupir, aussi déçu qu’irrité par une telle réaction… Mais sa voix mielleuse finit enfin par revenir, maintenant que c’était réglé.

- Je dois admettre, je ne m’attendais pas à ce que vous soyez aussi rapide… Dommage d’utiliser un tel talent de fuite pour nous faire perdre plus de temps. Au moins, j’imagine que cela fera quelque chose à raconter sur votre dossier.

Un haussement d'épaules- en attendant, reste qu’il n’avait toujours pas avancé sur ses recherches, alors que cette histoire aurait pu être réglée depuis un moment. Viktor prend encore quelques instants pour se remettre de sa séance de sport de la semaine, avant de se pencher de nouveau vers Mishka, cette fois pour le prendre sous le bras et commencer à le transporter de nouveau vers sa salle de travail… non sans partager quelques mots d’un ton presque léger, cette fois.

- Allons, pourquoi donc fuir ainsi ? Je sais que cela fait peur, mais je ne compte que prendre quelques petits centimètres de peau. Vous auriez aussi eu le droit au pansement qu’il faut, et la “blessure” n’aurait pas pris beaucoup de temps à soigner, vous savez. A moins que vous ayez peur des médecins… ? Hm, ça ne serait pas pratique.

Était-il en train de prendre ça à la légère ? Non, plutôt qu’il voyait Mishka comme quelqu’un qui avait autant de valeur qu’un simple cobaye et qu’il ne méritait pas d’être traité avec plus de sérieux comme un adulte responsable. Il avait des choses très intéressantes en lui qui intriguaient le scientifique fou, mais sa peur et sa panique le rendaient… bien difficile à travailler.

… Peut-être qu’il pourrait essayer de négocier avec la tsarine pour demander à l’étudier plus… quoique, avec son rôle de champion… Ah, quel déception.

Interview with the devil

Ce que son cobaye pouvait ressentir ou penser sur le moment, Viktor s’en fichait complètement. Tout ce qui l’intéresse, c’était d’expérimenter dessus au plus vite- et même s’il avait dû faire face à un contre-temps… Maintenant que Mishka était maîtrisé, sa bonne humeur était revenue aussi vite que sa hâte d’étudier son nouveau jouet du jour.

Pas de paroles n’avaient été échangées durant le trajet retour jusqu’à la fameuse salle- Viktor savait pertinemment que son pauvre petit cobaye n’aurait pas la force de lui répondre ou de lui offrir une réponse cohérente vu son état. Une chose un peu dommage, lui qui aime en apprendre toujours plus sur ce qu’il va devoir examiner- mais le scientifique était habitué à ce genre de choses, avec le temps. De toute façon, des réponses, il en aurait bien vite avec son propre travail direct.

Le chemin est fait au plus vite, personne qui avait observé la scène ou traînait dans le coin n’était intervenu pour interrompre Viktor- qui oserait, de toute façon ? Surtout avec un type comme lui, aussi à cheval sur le travail et avec des tâches importantes ! Désolé Mishka, mais rien ne t’empêchera de te retrouver de nouveau sur cette foutue table d'auscultation. Le scientifique ne s’embête même pas à l’attacher, avec cette docilité forcée que son cobaye montrait involontairement- aussitôt qu’il est mis en place, le revoilà avec le matériel, le scalpel, dans ses mains et prêt à découper l’échantillon qu’il réclamait tant.

- Cela va piquer un peu… Pas sûr que ce que je vous ai injecté juste avant ne couvre la douleur, mais ce n’est pas comme si vous alliez refuser que je prenne un échantillon.

Un léger rire amusé fait écho dans la pièce glauque- évidemment que Mishka ne pourrait refuser dans son état. Viktor le sait bien, mais… un peu “d’humour” ne fait pas de mal.

Sans plus attendre, le voilà au travail, replongeant dans le silence- son regard jaune était concentré sur le scalpel et la peau qu’il abîmait volontairement, dans une concentration et précision très grande mais sans aucune rapidité- pour son travail ou par pure envie de punir son cobaye pour son comportement ? Les deux, sûrement. Il ne montre pas vraiment d’émotions, difficiles à cerner en plus avec ce masque qui couvre partiellement son visage- mais même sans voix ou émotions, difficile de ne pas remarquer qu’il aimait ce qu’il faisait sur le moment, aussi glauque et cruel soit cette situation.

Même après avoir récupéré l’échantillon et rangé sur une lamelle, Viktor se permet de profiter de l’état de ce pauvre Mishka pour sortir une seringue vide cette fois, sans cacher nullement ses intentions.

- Tant que nous y sommes… vous ne serez pas contre que je prenne quelques échantillons pour plus d’analyses, n’est-ce pas ? … Bien.

Viktor ne laisse aucunement le temps de formuler une réponse, même s’il le pouvait- l’avis du champion ne valait rien à ses yeux. Non, à la place, il se hâte de faire ses sales besognes en piquant le bras déjà bien torturé du cobaye sans douceur, récupérant bien quelques flacons du liquide rouge pour les stocker ensuite proche de la lamelle- tout cela n’avait pas prit tant de temps que cela à ses yeux… ou est-ce parce que le temps passe plus vite quand il s’amuse ? Ah, qui sait.

Néanmoins, il semblait en avoir terminé avec ce qu’il voulait prendre. Cruauté mise de côté quelques instants, Viktor se force à “soigner” les blessures qu’il avait provoquées avec des pansements mis rapidement là où il le fallait- pas que cela lui plaisait à faire, mais ce cobaye devait rester en bon état, et de toute façon… le produit qui le “calmait” ne devait plus vraiment faire effet, depuis le temps- ce n’était qu’une petite dose. Dommage qu’il ne puisse pas le garder… Il aurait tant voulu s’amuser un peu plus avec lui et en apprendre plus ! Peut-être que même Piotr aurait apprécié expérimenter dessus avec lui, tiens.

- Eh bien, voilà qui est fait. Vous voyez, ce n’était rien… Pas la peine d’en faire toute une histoire. ~

Un léger rire, et Viktor se permet même de caresser les cheveux du blond avec sa main dans un geste faussement tendre, comme s’il n’était qu’un pauvre Ponchien à rassurer.

- Prenez votre temps pour reprendre vos esprits et vous relever, il serait dommage de faire un malaise ici, n’est-ce pas ? Bien que, cela ne me gênerait pas de vous garder un peu plus longtemps, soyez rassuré. Nous pouvons encore discuter un peu s’il faut, je ne bouge pas d’ici.

Non, ça… Il lâche enfin la tignasse du champion avec ses caresses pour récupérer un bloc-notes, notant déjà de nouvelles informations dessus tout en restant proche de Mishka- qu’il veuille lui parler ou non, attendre pour aller mieux avant de fuir ou autre chose… Viktor avait eu ce qu’il voulait à présent et n’allait pas le retenir. Il ne restait plus qu’à faire un rapport pour Genya, et le scientifique n’allait certainement pas la faire patienter après ce joli cadeau offert- celui d’expérimenter sur un sujet aussi curieux.