Cet étrange rêve a réveillé la part sombre d’Alastor, il a accepté de mener une petite purge pour un individu dont il ne sait pas grand-chose si ce n’est qu’il semble bien informé sur le sujet. L’écrivain ne rompt pas sa promesse de changement pour rien : des enfants sont en danger dans cette histoire et d’après le dossier laissé par l’informateur anonyme, le sort qui les attends est parfois pire que la mort. Cela peut aussi titiller les nerfs d’Alastor : le dossier semble incomplet, comme si on avait volontairement retiré quelques informations…
Bah, si l’anonyme y est pour quelque chose dans cette histoire, il finira « sur l’échafaud » comme ses collègues de vieux Groret ! Mais pour l’instant, il est temps de se concentrer sur la première cible… Enfin, la seule cible pour l’instant, par manque d’information. Son nom ? Sergueï Abramov, un « brave homme » travaillant dans la banlieue nord de Thunduruska. Classe moyenne, employé de supérette sacré meilleur employé du mois et un bon père de trois enfants ainsi que mari d’une secrétaire de l’université des Sciences. Une vie parfaite en apparence mais le dossier souligne quelques détails troublants, des plaintes classées sans suite, une famille qui ne veut plus le voir et ses propres enfants qui semblent le craindre.
Le portrait dessiné par ce dossier laisse penser à un homme aux activités nocturnes pleines de vices. Mais d’après l’anonyme, il y a plus que ça, plus qu’un simple pervers récidiviste. Cela semble cacher quelque chose de bien plus sombre et de bien plus vaste. Ce n’est pas une mission qu’on lui donne mais une demande qu’on lui fait : se charger de ce criminel une bonne fois pour toute en utilisant les méthodes qu’il souhaite. Il bénéficiera de toute façon d’une bonne couverture judiciaire en cas de dérapage – espérons qu’il n’y en ait pas, cependant.
Alastor a donc plusieurs options : approcher l’homme ou ses proches pour tenter de leur tirer les Ferdeter du nez en douce, s’introduire chez lui pendant que personne ne regarde pour soutirer quelques informations avant de passer à l’acte ou bien procéder à l’ancienne, de nuit à l’aide d’une corde tout en comptant sur l’aide de Luka pour « éloigner les curieux »…
Tellement de possibilités… S’en est presque excitant, n’est-ce pas ?
Genya 1ière
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Mar 27 Fév 2024 - 22:35
Cette partie de toi, elle a toujours été présente. Au début, elle était encore innocente, se contentant simplement de frapper ceux qui t'agaçaient. Des coups de poing, des mots un peu durs, rien de bien méchant pour un gamin. Puis, après l'accident, cette mauvaise partie a grandi. Elle est devenue plus mauvaise, plus violente. Etrangement, tu avais trouvé une certaine satisfaction à te débarrasser de criminels, à sentir leurs vaines tentatives de se défaire de ton étreinte mortelle. Tu n'avais plus jamais changé de méthode depuis, adorant cette sensation de pouvoir sur eux. Sentir que leur vie dépendait de toi... c'était un sentiment délicieux.
Ton informateur anonyme avait tenu parole, t'ayant laissé un dossier faisant état d'enfants en danger. Un dossier avec quelques éléments troublants, mais qui était peu complet. Cela avait le don de t'agacer légèrement : tu n'étais pas perfectionniste tout particulièrement, mais tu aimais en savoir le plus possible sur tes proies avant de passer à l'action. Si jamais c'était à cause de ton informateur, il risquait fort de se retrouver dans un de tes pièges. Du peu que tu avais en ta possession, cependant... c'était bien assez pour justifier ton action. Ta proie du jour - ta seule proie en fait - était un dénommé Sergueï Abramov, employé modèle et père de trois enfants, avec des détails étranges : plaintes classées sans suite, sa famille qui refusait de le voir et ses propres enfants semblant le craindre. T'en prendre directement à ce type, c'était hélas prendre le risque que ta "croisade" se stoppe net après lui, car il ne parlerait pas sous la douleur. Non, il tenterait plus d'alerter le voisinage qu'autre chose...
"Le mieux est de procéder étape par étape."
Pesant le pour et le contre de chaque possibilité entre tes mains, tu choisis une approche quelque peu... pacifique. Tu tenterais de grapiller quelques informations auprès de l'entourage de Sergueï - collègues, famille, amis s'il en avait - et de son côté, Luka irait fouiner pendant l'absence du Groret, se chargeant de te rapporter tout ce qu'il pourrait trouver intéressant pour la suite. Oh, cela te laissait juste avec Misery, mais la Polichombr saurait se tenir.
"Counting on you, Luka."
Le seul problème étant : combien de temps toi pourrais-tu tenir sans t'introduire en pleine nuit chez ce sale type pour lui régler son compte définitivement ?
Alastor Olsen
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Mar 27 Fév 2024 - 23:40
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Au fil de ses visites, Luka ne ramène pas grand-chose mais semble bien concerné, voir affolé. Si il pouvait parler, forte chance qu’il aurait de quoi dire mais on semblerait qu’il ne peut rien ramener de ce qu’il a vu chez Sergueï. Cela a quelque chose d’assez alarmant, on dirait VRAIMENT que le spectre est « pressé » que son dresseur passe à l’action, en quelque sorte. Ou du moins qu’il règle la situation d’une façon ou d’une autre.
Pour sa part, Alastor a réussi à obtenir quelques infos sur les proches du Groret… Il y a Ivan, son collègue un peu niais qui bosse souvent de paire avec lui qui sera seul le jour qui vient – impliquant que Sergueï sera chez lui. Il y a aussi la femme de ce dernier qui travaille au secrétariat des admissions de la faculté de médecine et pour finir, son fils ainé qui étudie en littérature Stranaïte à la fac de lettre de l’autre coté de la ville. Il semblerait même que ce dernier soit plus ou moins en froid avec ses parents, selon le compte-rendu.
Qui choisir ? Le collègue un peu niais qui peut lâcher une info sans faire gaffe, l’épouse indifférente qui en a peut-être assez de son mari ou bien le fils ainé qui semble faire son chemin seul ?
Il y a toujours les deux autres enfants mais… Alastor n’irait pas embêter des mineurs pour leur soutirer des informations pour tuer leur père, non… ? Si je me trompe, il suffira d’attendre devant le collège ou bien de se faire passer pour un surveillant ou une autre figure d’autorité. C’est déjà plus risqué mais après tout… Les enfants sont plus malléables, non ?
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Mer 28 Fév 2024 - 7:26
Il n'était guère difficile de te faire passer pour le gentil. Que ce soit grâce à Misery qui dévorait tes pensées sombres ou grâce à ta réputation d'auteur de livres pour enfants, personne ne se méfiait vraiment de toi. Et quand bien même certains pouvaient s'interroger, tu avais toujours une excuse toute trouvée : tu connaissais un amateur d'histoires d'horreur, dans ton entourage, et tu voulais lui trouver un récit à lui raconter. Cela pouvait sembler étrange, mais cette fausse raison semblait les rassurer juste assez pour qu'ils acceptent de parler. Au fil des jours, tu avais pu remarquer que Luka revenait presque affolé. Une attitude qu'il n'avait jamais eue par le passé. S'il savait parler, nul doute qu'il aurait des choses à te dire... il fallait presser le pas. De ton côté, tu avais eu des renseignements sur l'entourage de ce sale type : un collègue un peu niais, le genre à pouvoir trop en dire très facilement ; son épouse travaillant à la faculté de médecine, peut-être plus accessible ; et enfin, son fils aîné étudiant en lecture à l'autre bout de la ville, à priori en froid avec ses parents. Oh, il y avait bien les deux autres enfants qui pourraient parler plus facilement... mais tu ne voulais pas répéter l'erreur d'il y a 6 ans.
Tu ne voulais pas qu'ils risquent de te surprendre alors que tu venais de te débarrasser de leur père.
Tu réfléchissais tout en griffonnant sur un morceau de papier quelques lignes pour une prochaine histoire. Ca t'avait toujours aidé à réfléchir plus posément, sans pensée parasite.
"Voyons... Le collègue pouvant trop en dire sans s'en rendre compte, l'épouse indifférente, ou le fils en froid ? J'imagine mal notre Groret dévoiler ses sombres secrets à quelqu'un capable de trop en dire. Sa chère et tendre pourrait en savoir plus, mais j'ai l'intuition qu'elle est plus ou moins trempée dans l'histoire..."
Ne restait que le fils aîné. Il semblerait bien que tu aies à rendre une visite à la faculté de lettres de l'autre côté de la ville. Rangeant soigneusement tes affaires, tu décidas de prendre le chemin de la faculté, avant de te stopper en cours de route. Sous quel prétexte l'aborder ? Tu réfléchis un court instant, avant de reprendre ton chemin. Peut-être pouvais-tu parler du collègue de son père, le dénommé Ivan, prétendre que tu avais entendu parler de cet homme modèle par ce fameux collègue et que tu songeais à en faire un héros ?
Piqué dans son ego, peut-être que le fils aîné en dirait davantage.
Alastor Olsen
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Mer 28 Fév 2024 - 8:13
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Un cours en amphithéâtre semble être l’endroit tout désigné pour aborder le jeune homme. Alastor ne s’ennuie pas trop pendant ce cours de Littérature, au contraire, très enrichissant pour un écrivain. Bon, revenons à la mission une fois le cours terminé, Sasha n’est pas difficile à trouver, il ressemble beaucoup à son père. Son père en dépressif en tous cas, car Sasha est ce que l’on pourrait qualifier par l’apparence de l’archétype du poète maudit qui se bourre la gueule à coup d’absinthe et de laudanum façon 19ième siècle Kalosien…
Le jeune homme écoute Alastor avec attention quand ce dernier mentionne son père, comme si… Comme si il s’attendait à un énième problème ou à un reproche. Mais le fait qu’Alastor le désigne par « brave type » ou « héros de son prochain livre » plonge visiblement le jeune homme dans un malaise certain.
« Vous devriez pas faire ça, M’sieur Olsen. C’est un honneur de vous rencontrer en personne mais franchement… Prenez ce fameux Ivan comme héros pour votre histoire, lui c’est un vrai chic type, il est juste trop con pour se rendre compte que c’est pas le cas de son collègue… »
Sur ce, l’élève se prépare à partir, mettant fin à une discussion qui le met visiblement au plus mal. Peut-être parlerait-il plus aisément dans une situation plus apaisante qu’en fin de cours. Mais Alastor sent bien qu’il vient de toucher un sujet sensible, il ne peut pas laisser partir ce filon si aisément, pas vrai ?
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Mer 28 Fév 2024 - 22:40
Il n'était pas difficile de trouver le fils aîné de la famille Abramov, de son prénom Sasha. A l'heure actuelle, il se trouvait dans un amphithéâtre, en train de suivre un cours de littérature. Tu aurais simplement pu l'attendre à la sortie, mais tu devais avouer que la curiosité t'avait piqué et tu avais décidé d'assister également à ce cours. Tu avais pris quelques notes mentalement pendant la leçon, que tu avais trouvé fort intéressante. De quoi te donner pas mal d'idées pour l'avenir. Mais revenons en à nos Moumouton. Trouver Sasha à la fin du cours n'avait pas été très difficile, il était presque le portrait craché de son père. Enfin, version poète Kalosien du 19ème siècle se saoulant à l'absinthe pour tromper ses vieux démons ou les écouter selon l'humeur du jour.
"Sasha ? Je peux vous parler un instant ?"
Le jeune homme se stoppa dans ses pas, le temps que tu t'approches pour lui expliquer la raison de ta présence. Autant il était attentif lorsque tu commenças à mentionner son père... autant le fait de le désigner par "héros de ton prochain livre" créa un malaise nettement visible. Il mordait à l'hameçon encore plus facilement que tu ne l'imaginais.
« Vous devriez pas faire ça, M’sieur Olsen. C’est un honneur de vous rencontrer en personne mais franchement… Prenez ce fameux Ivan comme héros pour votre histoire, lui c’est un vrai chic type, il est juste trop con pour se rendre compte que c’est pas le cas de son collègue… »
Ivan, le fameux collègue niais. A en croire Sasha, ce collègue devait avoir une innocence d'enfant sur certains points... tu interrogerais Ivan sans doute plus tard. A l'inverse, tu ne pouvais pas laisser ce filon t'échapper. Il en avait trop dit et pas assez à la fois.
"Attendez un peu... Je peux concevoir que la situation présente n'est pas des meilleures pour aborder ce sujet. Et si nous en discutions dans un endroit plus au calme ?"
Au pire, tu lui offrirais une boisson. C'était un tour que tu avais fait à de multiples reprises par le passé. Certains parlaient plus facilement avec un peu d'alcool, d'autres préféraient se sentir écoutés pour s'ouvrir plus facilement.
"Je suis prêt à entendre la vérité, et pas juste me fier aux rumeurs qui circulent..."
Tu avais prononcé cette phrase sur le ton de la confidence, histoire de le mettre un peu plus en confiance.
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Mer 28 Fév 2024 - 23:46
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Il y a une salle de pause avec machine à café et sofas plus ou moins confortable dans le bâtiment de la fac de Lettre. C’est donc ici qu’Alastor et Sasha se rendent, ce dernier étant hésitant, presque effrayé, semblant prêt à détaler à tous moments si besoin. C’est muet qu’il écoute Alastor, cependant. Il s’enfoncerait bien jusqu’à disparaitre dans les coutures du fauteuil sur lequel il est assez.
Après un regard à droite à gauche, il finit par murmurer d’une voix tremblante.
« Vous avez du bif avec mon père ou… ? Bah, je m’en fous, c’est son problème. J’vais aller droit au but vu que vous semblez vouloir tous les détails de l’histoire. Ce vieux Groret « aime » un peu trop les enfants, si vous voyez ce que je veux dire… » Il garde silence et détourne le regard, comme par honte. « Même avec les siens. »
Après un instant de silence, Sasha lève des yeux remplis d’espoir vers Alastor.
« Vous… Vous pouvez utiliser votre réputation pour le refourguer au flics ! Je vous en prie, il faut que ça s’arrête… Je peux pas tout vous dire, j’ai trop peur de… Enfin, d’y passer si je parles mais si quelqu’un comme vous fait bouger les choses… Oui, s’il-vous-plaît, Monsieur Olsen, faites que ça s’arrête ! »
Sois c’est un très bon comédien, sois il veut VRAIMENT voir son père derrière les barreaux pour ce qu’il lui a fait, à lui et à d’autres enfants. Sasha parait trop faible pour luter de lui-même, trop instable psychologiquement, dévoré par la dépression. Alors après un court silence, le jeune homme conclut d’une voix tremblante.
« En fait… Faites ce que vous voulez, du moment qu’il ne peut plus blesser personne, ça me convient. »
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Jeu 29 Fév 2024 - 10:59
Cela n'avait pas été très difficile d'amadouer Sasha, si tant est que tu pouvais employer ce terme. Le pauvre Sasha semblait réellement nerveux, inquiet, comme s'il craignait que quelqu'un ne l'observe et aille cafter à son père. Oh, mais si tel était le cas, cette personne serait rapidement retrouvée. Pour en revenir à la situation présente, c'est vers une salle de pause que vous vous dirigiez, avec machine à café et sofas de confort variable. Tu n'étais pas très café, mais pour ce pauvre Sasha qui ressemblait à un Poussacha apeuré, tu ferais un effort. Après tout, tu étais connu comme quelqu'un de bon et généreux... personne ne connaissait ta vraie nature, encore moins ton "occupation secondaire". Mieux valait que cela reste ainsi. Ton interlocuteur semblait presque vouloir disparaître dans les coutures du fauteuil, et il te fallut un bon moment pour le rassurer, personne ne s'en prendrait à lui.
« Vous avez du bif avec mon père ou… ? Bah, je m’en fous, c’est son problème. J’vais aller droit au but vu que vous semblez vouloir tous les détails de l’histoire. Ce vieux Groret « aime » un peu trop les enfants, si vous voyez ce que je veux dire… Même avec les siens. »
Heureusement que Misery n'était pas sortie de sa Pokéball, sinon sa présence et son attitude auraient trahi tes pensées. Ce sale Groret ne payait rien pour attendre. Tu ne pouvais pas attendre davantage, il te fallait passer à l'action rapidement. Dès ce soir si possible... Mais le regard d'espoir que Sasha leva vers toi te sortit immédiatement de tes réflexions.
« Vous… Vous pouvez utiliser votre réputation pour le refourguer aux flics ! Je vous en prie, il faut que ça s’arrête… Je peux pas tout vous dire, j’ai trop peur de… Enfin, d’y passer si je parle mais si quelqu’un comme vous fait bouger les choses… Oui, s’il-vous-plaît, Monsieur Olsen, faites que ça s’arrête ! »
Tu allais le stopper, ça oui. Il n'avait plus à s'inquiéter, ce sale type n'allait pas s'en sortir vivant. Oh, bien sûr, il te faudrait faire attention - on ne savait jamais, si l'épouse blasée décidait de rentrer plus tôt que prévu ou si ce maudit Groret décidait d'inviter des "camarades" pour partager son "amusement" - mais hors de question de le laisser continuer de la sorte.
« En fait… Faites ce que vous voulez, du moment qu’il ne peut plus blesser personne, ça me convient. »
Pauvre Sasha... depuis combien de temps cet enfer durait-il pour qu'il soit ainsi déprimé ? Bien trop longtemps, certainement... et s'il avait agi durant autant de temps sans être inquiété de la moindre façon, cela voulait dire qu'il bénéficiait de plusieurs complicités. Peut-être même celle de son épouse.
"Ne t'en fais pas, Sasha. Je vais faire mon possible pour qu'il soit arrêté au plus vite."
Tu irais d'abord voir les policiers en sortant d'ici, afin de dénoncer les faits que Sasha t'avait brièvement racontés - pas besoin qu'il en dise davantage, tu avais très bien compris - mais dès ce soir, tu frapperais. Inutile que ce Groret vive plus longtemps. Tu lui laisserais cependant un faux espoir, afin qu'il s'imagine pouvoir s'en sortir s'il dénonçait ses complices...
"Hors de question de laisser de pauvres enfants comme toi souffrir davantage..."
Peut-être devrais-tu aller voir le fameux Ivan, juste après avoir été à la police... Histoire de savoir ce que lui avait comme informations sur son "cher collègue". Qui sait, peut-être qu'Ivan savait d'autres choses sur Sergueï...
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Jeu 29 Fév 2024 - 14:28
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Sasha parait profondément heureux que sa souffrance soit ENFIN prise en compte par quelqu’un qui a le pouvoir de faire changer les choses. Il en pleurerait si il avait encore des larmes à verser. Il remercie profondément Alastor avant de retourner à ses cours, l’esprit plus léger.
Le temps de passer au commissariat et de retourner à la supérette de l’autre coté de la ville, le soir tombe. C’est pourtant avec un grand sourire qu’Ivan, qui s’occupe de la caisse, accueille Alastor.
« Bonjour Monsieur ! Il va falloir vous dépêcher par contre, on ferme bientôt »
Une voix enjouée pour un imbécile heureux. Pauvre Ivan, il ne sait rien de ce qui l’attends en matière de révélation bien glauque…
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Jeu 29 Fév 2024 - 22:40
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Pauvre Sasha... Le voir dans un tel état te fendait le cœur. Oh, tes proies passées seraient bien capables, si elles pouvaient encore parler, de dire que tu n'avais pas de cœur, mais elles se trompaient. Tu n'en avais pas pour les ordures dans leur genre, et dans le genre de Sergueï. Si avant tu avais eu tendance à beaucoup te fier aux récits des journaux ; là, il te faudrait enquêter davantage, ne pas attendre que les informations passent dans la presse. Dans un pays comme Strana, la liberté de la presse était une illusion, ce qui dérangeait la tsarine ne devait pas avoir sa place. Qui savait à quel point elle était informée et impliquée dans ces cas graves... Tu rassuras Sasha lorsqu'il te remercia, c'était vraiment le moins que tu puisses faire pour l'aider. Et encore, il ignorait le réel sort que tu réservais à son bourreau. S'il l'avait su, t'en aurait-il parlé aussi "facilement" ? Tu en doutais un peu...
Sur le trajet de la supérette, tu choisis de passer volontairement par des ruelles peu fréquentées, afin de laisser Misery sortir. La Polichombr pouvait ainsi se nourrir de tes sentiments négatifs, t'aidant à garder les idées un minimum claires. Tu avais bien trop envie de te précipiter chez Sergueï pour lui régler son compte... sauf que tu devais d'abord discuter avec le fameux collègue, et ensuite repasser chez toi pour te changer. Tu ne pouvais pas te faufiler chez lui ainsi vêtu. Pas que ce ne soit pas pratique pour se mouvoir, mais disons que tu serais repéré bien trop rapidement. Tu devais bien avoir gardé tes habits d'alors, dans un placard... En six ans, tu n'avais pas pu tant changer physiquement, n'est-ce pas ?
Lorsque tu arrivas en vue de la supérette, le soir commençait à tomber. Tu rappelas Misery dans sa Pokéball, entrant dans le magasin, étant rapidement interpellé par la personne en caisse.
« Bonjour Monsieur ! Il va falloir vous dépêcher par contre, on ferme bientôt. »
La voix enjouée d'un imbécile heureux. Ah, tu n'aimais vraiment pas le fait de devoir briser les illusions de ce genre de personnes, qui étaient comme des enfants n'ayant jamais vraiment grandi... mais il le fallait. Tu pris un paquet de nourriture pour Pokémon - tu en ferais don au refuge, la prochaine fois que tu y passerais - avant de te diriger vers la caisse tenue par le dénommé Ivan.
"Dites-moi, vous connaissez un certain Sergueï... Abramov ? J'ai entendu des choses horribles à son sujet..."
Pauvre Ivan. Mais il devait savoir à quel point son "collègue idéal" était un immonde salopard. Tu devais lui ouvrir les yeux sur son collègue.
Le caissier fronce les sourcils aux paroles d’Alastor, il se gratte là tête avant de faire son job de caissier et de faire payer son client. Puis il regarde si il n’y a pas d’autre personnes qui veulent passer en caisse, histoire de voir si il peut se permettre un peu de bavardage. Une fois cela fait, il finit par parler.
« Sergueï est pas là aujourd’hui, si vous voulez le voir, ce sera demain. On ouvre à 7h, il devrait y être. Enfin, j’vois pas de quoi vous parlez. C’est plutôt un chic type, il m’a même invité à son anniversaire plusieurs fois. »
Il marque une pause en se grattant le menton, pensif, avant d’ajouter comme pour lui-même, sans trop faire attention à Alastor.
« Le seul truc bizarre c’est qu’il a refusé net que j’aille chercher du vin dans sa cave, j’voulais juste rendre service, moi. » Puis il regarde Alastor d’un air penaud. « …J’aurais p'têt pas dû dire ça… »
Il semble plus gêné d’avoir étalé sa vie privé devant un inconnu plutôt que d’avoir révélé un secret inavouable. Non, il ne semble vraiment pas au courant que son collègue et ami soit un parfait connard. Il est sans doute trop simplet pour ça…
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Ven 1 Mar 2024 - 22:41
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Le pauvre Ivan ne semblait pas bien réaliser ce dont tu voulais parler. Il parut confus, choisissant d'abord de faire ce pourquoi il était payé avant de vérifier s'il pouvait se permettre un peu de bavardage. D'un côté, c'était une bonne chose qu'il ne semblait pas réaliser, car tu ne voulais pas briser cette naïveté presque précieuse... de l'autre, tu voulais lui ouvrir les yeux sur Sergueï. Qu'il sache avant que tu dispenses ton jugement sur cette ordure. Finalement, Ivan daigna prendre la parole, toujours aussi perturbé.
« Sergueï est pas là aujourd’hui, si vous voulez le voir, ce sera demain. On ouvre à 7h, il devrait y être. Enfin, j’vois pas de quoi vous parlez. C’est plutôt un chic type, il m’a même invité à son anniversaire plusieurs fois. »
Typique de ce genre de personnes. Bien se faire voir pour masquer la réalité de leur horrible nature. Et tu savais de quoi tu parlais, puisque tu utilisais à peu près des mêmes stratagèmes... bien que ce n'était pas tout à fait pareil. Toi, tu ne voulais pas que les gens sachent que tu te salissais les mains pour les protéger. Cependant, tu choisis de ne pas partir de suite. Quelque chose te disait que tu ferais mieux d'attendre un peu plus longtemps. Et ta patience fut largement récompensée.
« Le seul truc bizarre c’est qu’il a refusé net que j’aille chercher du vin dans sa cave, j’voulais juste rendre service, moi. »
Dans sa cave... c'était de plus en plus clair. Tu comprenais la réaction paniquée de Luka lorsque tu l'avais envoyé en reconnaissance des lieux, et le fait qu'il semblait te presser à agir.
« …J’aurais p'têt pas dû dire ça… »
Ah, voilà qu'il avait l'impression d'avoir fait une bêtise. Tu eus un sourire réconfortant, te voulant amical.
"Ne vous en faites pas, mon ami, au contraire. Vous avez très bien fait."
Tu ne serais pas celui qui lui dirait tout. Tu ne pouvais t'y résoudre. Cependant, au moment de sortir après avoir payé tes achats et échangé quelques mots avec Ivan, tu t'arrêtas, te retournant pour lui adresser quelques derniers mots.
"Vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi sa famille tient tant que ça à rester éloignée de lui ? Vous ne trouvez pas cela bizarre ?"
Tu le laissas à sa réflexion, retournant chez toi. La nuit commençait à s'installer, et il était temps de passer enfin aux choses sérieuses. Tu fouillas dans tes placards, finissant par retrouver la fameuse tenue que tu portais à l'époque. Une tenue proche du corps, de couleur noire, idéale pour se fondre dans l'obscurité. Elle t'allait presque aussi bien qu'avant... Luka, t'ayant vu ainsi en pleine recherche, s'approcha l'air inquiet.
"No more playing, no more waiting, Luka. This night, we will hunt and kill a disgusting Perrserker."
Cette sentence sembla le soulager légèrement, tandis qu'il t'aida à faire passer ta longue natte dans tes habits pour dissimuler au mieux possible ta chevelure. Des gants en cuir de Tauros de Paldea vinrent recouvrir tes mains pour masquer les empreintes que tu risquais éventuellement de laisser, puis tu t'emparas d'une corde avant de sortir. Il n'y avait pratiquement plus personne dehors, et faire le trajet jusqu'à la maison de Sergueï fut un jeu d'enfant, Luka te servant de guide jusqu'à la demeure. Maintenant, par où entrer pour accéder au plus vite à la cave... car nul doute que ce Groret devait se trouver dans son antre.
Luka sait exactement où aller, on dirait. Il part en éclaireur un moment et revient assez agité, il fait signe à son dresseur que la situation est urgente et qu’il faut retrouver l’immonde Groret au plus vite. Alastor ne peut que deviner pourquoi, ce qui lui donne un boost d’adrénaline pour continuer.
En entrant dans la pièce, il remarque tout de suite la présence d’une femme au sol, sans doute l’épouse de Sergueï que Luka a neutralisé par précaution. Peut-être faudrait-il la « sécuriser » pour qu’elle ne vienne pas fouiner une fois réveillée.
De son coté, Luka fait à nouveau signe à son dresseur, la porte de la cave n’est pas verrouillée et de sinistres bruits semblent en émaner…
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Sam 2 Mar 2024 - 16:54
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Tu laissas Luka partir en éclaireur, attendant qu'il revienne te chercher une fois la voie libre. Tu aurais pu faire comme avant, à savoir te glisser silencieusement à l'intérieur et causer une distraction afin de pousser ta victime à venir à toi... mais là, tu devais reprendre tes marques. Retrouver tes vieux instincts, ceux qui t'avaient tant de fois sauvé la mise par le passé. Même si tes vieux démons ne t'avaient jamais vraiment quitté, serais-tu capable d'agir comme avant ? Le retour de ton Spectrum, visiblement très agité, te tira de tes réflexions. La situation devenait visiblement critique, et tu ne pouvais plus te permettre d'attendre.
Des enfants étaient en danger à chaque seconde écoulée.
Ce boost d'adrénaline fut suffisant pour te pousser à continuer, à ne pas trop réfléchir. En entrant dans la pièce, tu remarquas la présence d'une femme au sol, sans doute la femme de Sergueï. Luka avait dû l'endormir pour éviter qu'elle ne s'approche trop près, certainement. Tu ferais mieux de la "sécuriser" pour éviter qu'elle ne vienne fouiner trop rapidement. Tu balayas la pièce du regard rapidement, avisant un placard. Cela ferait l'affaire. Tu l'y enfermas, prenant soin de bloquer la poignée avec une chaise. Ton Spectrum te fit un nouveau signe, désignant la porte de la cave. Tu t'y précipitas rapidement, l'ouvrant en silence. Non verrouillée... ce sale Groret transpirait l'excès de confiance. Ce que tu pouvais entendre ne te plaisait pas du tout.
"..."
Tu sortis Misery avant de retirer tes lunettes, les confiant à la Polichombr qui semblait confuse. Pourquoi lui donnais-tu tes lunettes à tenir, semblait-elle se dire. Tu ne tenais pas à ce que ce Groret te reconnaisse trop facilement, et tu n'avais pas envie de les casser au cours de la lutte. Et puis, ta vue n'était pas si mauvaise que cela, tu pouvais t'en passer par moments. Accompagné de Luka, tu descendis à la cave, le pas silencieux au départ, avant de volontairement faire du bruit pour qu'il sache que tu sois présent.
Tu ignorais le détail de ce qui t'attendait dans cette cave, mais dans tous les cas, le temps de cet horrible Groret était compté.
Pas de réaction au bruit volontairement causé par Alastor et pour cause… Des cris s’échappent de la porte, une porte quoi doit être grandement insonorisés car les cris lui parviennent étouffés. Mais il n’a aucun doute sur ce qu’il entends, « Tasukete », « à l’aide » en Kantonien, répété plusieurs fois par une voix d’enfant… De quoi faire monter la colère d’un cran en somme.
Ce qui tombe plutôt bien c’est que quand Alastor ouvre la porte, il peut apercevoir l’envergure du spectacle sans pour autant alerter le bourreau. Un pauvre enfant enchainé sur une chaise se voit malmené à l’aide de divers instruments dont l’utilité fait frissonner Alastor. Sergueï lui tourne le dos, occupé à la tâche, armé d’un marteau, prêt à s’attaquer aux doigts de sa victime.
Il va falloir agir pour stopper cette horreur et vite !
Genya 1ière
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Sam 2 Mar 2024 - 22:39
Alice et le Sourire du Berserkatt
Pas de réaction à ta présence... la porte doit être plutôt insonorisée, car les cris qui s'échappaient étaient étouffés. Mais pas de doute possible sur ce que tu entendais. Un appel à l'aide en Kantonien, des "Tasukete" répétés par une voix d'enfant. La rage prenait le dessus sur ton self-control, tu sentais des picotements jusqu'au bout de tes doigts. Cela te démangeait de tuer. Luka à tes côtés s'agitait en entendant les cris, il semblait presque te supplier de te presser. Lorsque finalement tu ouvris la porte, tu fus en état d'apercevoir l'ampleur du "spectacle" sans pour autant alerter ta proie.
Un pauvre enfant était enchaîné sur une chaise, malmené à l'aide de divers instruments qui te valurent malgré toi un frisson d'horreur. Pourtant, tu étais un maître du genre, alors pour te valoir une telle réaction, c'était dire ! Sergueï te tournait le dos, armé d'un marteau. Il comptait s'attaquer aux doigts de sa victime. Tu ne pouvais pas le laisser faire sans réagir.
C'est l'instinct qui prit le dessus, et d'un geste rapide, tu passas la corde autour du cou de Sergueï, serrant brutalement en tentant de l'entraîner en arrière. Loin du pauvre gamin. Au plus vite le cas de ce Groret serait réglé, au plus vite tu pourrais libérer l'enfant et vérifier s'il n'y avait pas d'autres prisonniers.
L’homme se débat autant qu’il peut mais bien vite, il s’affaiblit. Il s’affaiblit avant Alastor, tout du moins car il ne parait pas si musclé ni grand que ça… Non, vraiment un homme lambda, passe-partout que l’on pourrait croiser dans la rue sans se retourner. Et pourtant, lorsqu’il s’effondre au sol – inconscient ou mort, Alastor peut percevoir toute l’horreur de sa « salle de jeu ». Quelque chose entre autre, le trouble profondément.
On dirait presque un autel dédié à l’Arkéisme, avec toutes ses icônes de Saints et ces étranges signes peints ou gravés sur les murs et… Sur le torse du pauvre enfant qui pleure à chaudes larmes également. Bon, autant s’occuper de lui – et de Sergueï si il est encore en vie, le reste peut attendre.
Mais quelque chose dit à Alastor que la vérité est bien plus glauque que ce qu’il s’imagine…
Genya 1ière
Alastor Olsen
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Dim 3 Mar 2024 - 17:42
Alice et le Sourire du Berserkatt
Tu avais agi d'instinct, sans prendre le temps de réfléchir plus d'une seconde. La seule chose qui importait, c'était d'empêcher ce sale type de continuer ses agissements, c'était de sauver ce gamin. La lutte avait été brève, bien trop brève. Semblerait-il que ta proie n'était en fin de compte qu'un monsieur Tout-le-monde, quelqu'un que tu pouvais croiser dans la rue sans y faire attention. Sergueï finit par s'effondrer au sol, te permettant de reprendre un peu ton souffle... et accessoirement d'observer toute l'horreur de cette "salle de jeu".
Des icônes de Saints, d'étranges signes peints ou gravés sur les murs... et aussi sur le torse de ce pauvre petit qui pleurait à chaudes larmes. Mais tu devais faire les choses dans l'ordre. Déjà, t'assurer que Sergueï ne soit plus jamais capable de se relever ni de faire du mal à qui que ce soit.
"Make sure she's not going to be a problem."
Tandis que Luka remontait à l'étage pour vérifier que l'épouse était toujours enfermée, tu te penchas sur Sergueï, serrant la corde autour de sa gorge suffisamment longtemps pour t'assurer qu'il soit bel et bien mort cette fois-ci. Une fois ceci fait, tu te redressas, rangeant la corde avant de t'approcher du pauvre gamin toujours attaché à la chaise. Luka revint à cet instant précis, ne semblant pas particulièrement inquiet. Tout allait bien, donc.
"Tout va bien, maintenant..."
Tu lui avais parlé en kantonien d'une voix douce afin de le rassurer, commençant à défaire les liens qui le retenaient en place. Pauvre petit... une fois l'enfant libéré, tu reculas prudemment afin de lui montrer que tu ne lui voulais aucun mal, observant brièvement la salle. Peut-être devrais-tu prendre note de tout ceci... ah, mais comment faire pour te renseigner sur le sens de ce non-sens absolu ? Ce n'était définitivement pas le genre de sujet qu'un écrivain pour enfants pouvait demander à n'importe qui... A la rigueur, si ton alias cherchait à se renseigner, cela ferait sens.
Visiblement, le gamin est encore trop sous le choc pour pouvoir dire ou faire quoique ce soit, son regard est perdu sur le corps de son bourreau. Pas que sa mort le touche, non, c’est plutôt l’inverse. Il a peur de le voir se relever et continuer son manège macabre. Il va falloir l’aider à sortir d’ici mais surtout, trouver de quoi le vêtir et un endroit où le soigner.
Alastor ne peut s’empêcher de se rappeler d’une phrase notée dans le dossier qu’il a reçu de l’anonyme qui lui a donné cette mission. Un simple petite post-scriptum en bas d’une lettre mais quelque chose qui le met soudain mal à l’aise. « Les enfants sauvés en savent trop pour être remis entre les mains des autorités, méfiez-vous. » Il n’avait pas prit en compte cette phrase jusqu’à là mais…
Peut-être que l’aide de la police et les soins hospitaliers ne sont pas une option.
Enfin, il reste encore un peu de temps avant de devoir partir. Il faut l’utiliser sagement, sans doute en collectant des infos et en préparant le gamin pour quitter les lieux.
Genya 1ière
Alastor Olsen
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Dim 3 Mar 2024 - 22:49
Alice et le Sourire du Berserkatt
Tu ne pouvais que comprendre la réaction du pauvre enfant. Il avait peur de voir sa victime se relever, peur que ton arrivée soudaine ne soit qu'un doux rêve qu'il ait fait après s'être évanoui sous la douleur. En attendant, tu avais encore un peu de temps. Assez pour examiner l'endroit, récolter des indices... et surtout pour trouver de quoi habiller le pauvre petit. Tu adressas un regard à Luka en faisant un geste de la tête en direction du gamin, et ton Pokémon comprit immédiatement ce que tu voulais. Il s'éloigna rapidement, partant à la recherche de quoi que ce soit pour le recouvrir et le protéger du froid.
Et alors que tu examinais l'endroit, prenant des notes mentalement, une phrase te revint à l'esprit. Une phrase notée en bas d'une lettre, un vulgaire post-scriptum. "Les enfants sauvés en savent trop pour être remis entre les mains des autorités, méfiez-vous." Peut-être que les soins hospitaliers n'étaient pas la meilleure idée à avoir. Sauf que tu ne connaissais pas vraiment de personne à qui le confier qui soit capable de le soigner... A part ton étrange informateur.
Luka revint au bout d'un moment en portant une couverture entre ses bras, couverture que tu lui pris avant de te rapprocher du jeune enfant. Doucement, pour ne pas l'intimider, tu l'enroulas dans la couverture avant de reprendre la parole en kantonien.
"On va bientôt sortir d'ici. Je vais t'amener temporairement chez moi, je ne fais pas confiance aux autorités locales. Tu seras bien traité, je te le promets. Je vais chercher quelqu'un digne de confiance qui pourra te protéger de ce genre de mauvaises personnes..."
Ta voix est calme, basse, comme si tu lui confiais un secret. De son côté, Luka observait attentivement la salle, tentant lui aussi de retenir afin de pouvoir t'aider à recopier plus tard.
Il faut du temps, beaucoup de temps pour que le gamin ose enfin élever la voix. Une voix toute usée à force d’avoir crié. Il n’ose pas regarder Alastor, comme si l’adulte allait le réprimander si il le faisait. Tout ce qu’il arrive à bredouilles sont quelques phrases cryptiques.
« Ils ont mit quelque chose dans mon sang. »
Puis il resserre la couverture contre lui et se met à trembler, comme si il allait éclater en sanglot mais… Non. Alastor entends soudain les sirènes de police, il grimace, est-ce parce qu’il a donné l’alerte ou parce que quelqu’un les a appelé ? Luka lui apporte une pokéball d’un air affolé, une pokéball que devait appartenir à Sergueï mais qui pourrait contenir un pokémon utile pour la suite des évènements. Ce dernier est rapidement libéré.
Un Zorua chromatique Niv.25 apparait ! (Ce pokémon est capturable)
Espérons qu’il acceptera de coopérer pour user de ses illusions à l’avantage d’Alastor…
Il te fallait faire vite, parvenir à rassurer ce pauvre gamin juste assez pour qu'il te fasse confiance. Tu tentais de ne pas agir trop vite pour ne pas l'effrayer davantage, mais le temps t'était compté. Si tu traînais trop, l'épouse pourrait bien se réveiller et sortir de sa prison improvisée. Ca, ou alors des voisins pourraient se rendre compte de bruits bizarres et décider d'intervenir. Au bout de ce qui te parut un long moment, le pauvre petit se décida à parler. Une voix usée à force d'avoir crié, une voix également paniquée. Il n'osait même pas te regarder, de peur de se faire réprimander. Cependant, les mots qu'il lâcha ne te rassurèrent pas, loin de là.
« Ils ont mis quelque chose dans mon sang. »
Tu l'observas trembler, comme s'il allait éclater en sanglots d'un moment à l'autre. Tu serras les dents en le voyant faire, furieux contre ce sale type, furieux contre la police qui avait décrété de ne rien faire pour aider des enfants en danger. Semblerait-il qu'il y ait beaucoup de ménage à faire. Parlant de police, tu entendis soudain leurs sirènes. Ah, clairement pas le moment de traîner. Un juron en paldéen t'échappa, alors que Luka t'apporta une Pokéball d'un air affolé. Tu décidas de libérer le Pokémon à l'intérieur, un peu surpris de constater qu'il s'agissait d'un Zorua dans des teintes inhabituelles. Tu n'avais pas le temps de réfléchir davantage, il te fallait l'aide de ce Pokémon pour sortir d'ici.
"Ecoute-moi attentivement. J'ai besoin de ton aide pour sortir d'ici avec ce petit sans me faire attraper par la police. C'est la seule chose que je te demande pour le moment. Quant à ton ancien propriétaire, il ne risque plus de faire de mal à qui que ce soit, toi y compris... si tu le souhaites, tu pourras me rejoindre ensuite."
Luka n'avait pas attendu ton ordre pour partir chercher Misery, la Polichombr semblant elle aussi inquiète. Tu récupéras tes lunettes que tu confias à Luka, rappelant la petite spectre dans sa Pokéball. Tu saisis d'un geste rapide le gamin enveloppé dans la couverture, ton Spectrum sur tes traces. Restait à espérer que le Zorua accepte de coopérer...
Le Zorua ne comprends pas grand-chose, il voit son ancien maître mort au sol et ne montre aucun signe de chagrin ou de rancune. Non, ce qu’il comprends c’est qu’on lui « donne un ordre » et c’est rapidement qu’il camoufle le petit groupe sous ses illusions. Alastor peut donc tranquillement sortir de la maison malgré la présence des policiers, visiblement choqués de leur découverte – ils n’ont pas l’air d’être au courant de l’affaire, ce n’est sans doute pas le cas de leurs supérieurs.
Alors qu’il rentre au bercail, Alastor se concentre sur le fait de donner des soins rapides au gamin quand tout à coup… Une sonnerie de téléphone. Numéro inconnu, sans doute une cabine téléphonique lambda de Thunduruska – enfin, sans doute Thunduruska, au fond, Alastor n’en sait rien. Il décroche et entends une voix à la fois familière et complètement inconnue – il faut dire que dans son rêve, il avait la voix de son frère.
« Mission réussie, je présume ? L’enfant doit être avec vous, nous viendrons nous occuper de lui sous peu, pas d’inquiétude. Une petite voix me dit même que vous vous réveillerez sous peu avec un nouveau dossier à vos côtés dans quelques jours. » Il marque une pause et finit par ajouter d’un air neutre. « Quelque chose dont vous souhaitez me faire part, peut-être ? »
Drôle de question. Enfin, Alastor a le sentiment qu’il n’apprendra pas grand-chose à son informateur dans cette histoire. Cependant, l’idée d’avoir une nouvelle proie ne peut que lui « faire plaisir » en quelques sortes.
Bravo, tu as débarrassé la planète d’un déchet non-recyclable ! Pour cette mission, tu gagnes 25 pokéroubles et le droit de garder le petit Zorua impassible ! J’espère que cette mission t’aura plu et qu’elle aura motivé Alastor à reprendre sa prestigieuse carrière de tueur en série ~ Tu peux dès maintenant conclure et/ou lancer le Dé de Conclusion ! N’oublie pas d’archiver ta mission une fois cela fait ~
Genya 1ière
Alastor Olsen
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Lun 4 Mar 2024 - 22:45
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Tu n'avais plus le temps d'attendre, ni de discuter. Tu devais agir vite. C'était pour cela que tu t'étais rapidement saisi du gamin enroulé dans la couverture, sans même le prévenir de ton geste. Heureusement pour toi, le Zorua ne chercha pas à discuter ni à se rebeller, c'était limite s'il n'obéissait pas comme s'il avait été dressé à obéir sans poser de question. Pas de chagrin ni de rancune, pas même de soulagement... c'en était presque inquiétant. Dans tous les cas, il se servit à bon escient de ses illusions, te permettant de sortir sans être repéré par les policiers. Un bon nombre semblait choqué, à priori pas au courant de l'affaire. Tu étais prêt à parier que leurs supérieurs l'étaient, eux. Eux aussi y passeraient à un moment. Même si c'était compliqué de s'en prendre de suite à des cibles hautement placées.
Une fois rentré chez toi, ta priorité fut de donner les premiers soins à l'enfant, à défaut de pouvoir l'amener dans un vrai hôpital. Pauvre petit... tu aurais aimé le garder avec toi, mais tu savais que c'était hélas impossible. Non seulement car sa présence soudaine chez toi serait inexpliquée et risquait de te valoir des soupçons, mais aussi car ils le retrouveraient bien trop facilement. Tu étais clairement le genre de personnes à qui on pourrait confier un enfant les yeux fermés. Alors que tu étais occupé à nettoyer ses blessures, tu entendis ton téléphone sonner. Numéro inconnu... sans doute une cabine téléphonique quelconque. Lorsque tu décrochas, tu entendis une voix à la fois inconnue et familière. Sans parvenir à mettre le doigt sur la provenance.
« Mission réussie, je présume ? L’enfant doit être avec vous, nous viendrons nous occuper de lui sous peu, pas d’inquiétude. Une petite voix me dit même que vous vous réveillerez sous peu avec un nouveau dossier à vos côtés dans quelques jours. »
D'ici quelques jours, un nouveau problème à éliminer... Tu te mordis la langue pour ne pas sourire. Décidément, ce mystérieux informateur savait y faire. Mais il te fallait te remettre dans le bain rapidement. Tu avais agi par pur instinct cette nuit, tu ne pouvais pas te permettre d'être aussi "maladroit" par la suite. Tu devais reprendre tes vieux réflexes au plus vite.
« Quelque chose dont vous souhaitez me faire part, peut-être ? »
Tu ne risquais pas de pouvoir lui apprendre grand chose, puisqu'il semblait en savoir davantage que toi sur tout cela. Tu tournas le dos un instant à l'enfant, afin qu'il ne puisse pas voir le sourire macabre qui s'affichait sur ton visage. A croire que tu avais ça dans le sang.
"Je suis presque impatient de continuer..."
Une fois l'appel terminé, tu secouas la tête, reprenant tes esprits et chassant cet horrible souvenir avant de reporter ton attention vers le pauvre enfant. Luka t'avait rendu tes lunettes que tu avais remises, et il te fallait un léger temps d'adaptation comme à chaque fois. Mais cela en valait la peine. Quant au Zorua ? Tu l'avais remercié de son aide, avant de lui rendre sa liberté. Ce Pokémon était bien trop obéissant pour que tu lui fasses entièrement confiance. Qui sait si quelqu'un ne pourrait pas le retourner contre toi un jour...
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Mar 27 Fév 2024 - 20:34
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