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Face the present [ft. Tolstoï]
Artyom Medvev
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Jeu 15 Fév 2024 - 14:34
Face the present
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Artyom avait bien perdu la notion du temps depuis un long moment. A vivre dans la toundra, isolé du monde, seul le présent comptait. C’était la seule façon qu’il avait trouvé de méditer, de réussir à se calmer, à prendre son temps pour réfléchir et s’attaquer au passé qui le hante encore et toujours lorsqu’il se sent prêt. Et son passé… il avait été tant agressif envers lui, ces dernières semaines.

Chaque nuit était une torture, ou ses cauchemars venaient le replonger dans cette période où il apprenait à devenir un gentil petit soldat obéissant, où il subissait les pires traitements, les pires punitions, les pires expériences pour devenir un pion manipulable à souhait, un soldat parfait… et dans lesquels une partie des événements plus récents, de cette affreuse journée des vaccins, de la trahison de Tolstoï alors qu’il voulait le protéger se mélangeaient pour rendre ces cauchemars plus imporsants, plus terrifiants.

Artyom n’avait pas eu de véritable sommeil réparateur depuis, depuis… depuis cette fameuse journée. Par moment, il avait l’impression que ses pensées, ses souvenirs, se fondent dans la réalité, et il fallait bien des instants avant qu’il ne comprenne qu’il fuit ou s’en prend à des hallucinations, dans le vide- avec ses Pokémon autour de lui qui s’inquiètent pour son état. Ceux-ci restaient souvent dans leurs Pokéball lorsque la météo était cruelle… mais sinon, ils restaient aux côtés du militaire, comme des camarades qui ne voulaient pas l'abandonner.

Svyazat et Plyushevy restaient proches de lui à tout moment, le rassuraient et le câlinent chaque moment où le militaire se pose et essaie de se reposer, cherchant à être les présences rassurantes pour leur ami. Metel l’aidait à voyager dans la Toundra et à se défendre de Pokémon dangereux dans ces terres sauvages- et le plus récent, Ekho, le Zorua de Hisui, l’accompagnait lorsqu’il marchait la nuit, pour l’écouter parler de ce qui le hante, de ce passé douloureux, de la souffrance qu’il ressent encore et toujours pour la “trahison” ressentie lorsqu’il était au plus faible.

Seul Poslannik s’éloignait, faisant des allers-retours entre son dresseur et la base- bien qu’Artyom s’isole, il se devait de garder le messager en cas d’urgence grave, qu’on ait besoin de lui. Généralement, on respecte son isolement, mais... Parfois, on ne sait jamais ce qui peut arriver et il s’en voudrait si son absence provoque encore plus de mal.

C’est après… des semaines, des mois peut-être ? Très tôt le matin, Poslannik arrive avec un message. Artyom ne pensait pas qu’on essayerait de le contacter après tout ceci… mais le message court, qui demande sa venue immédiate pour une mission urgente, ne pouvait être malheureusement ignoré. Il ne se sentait pas prêt d’y retourner, d’être capable de faire face à quiconque, pas assez de temps n’était passé pour se battre contre son passé et gagner- mais qui sait combien de temps il aurait fallu pour gagner…

Alors, sur le dos de Metel, ses maigres affaires réunies de nouveau dans son sac militaire, le voilà parti pour rejoindre la base. Bien évidemment, il est “accueilli” par quelques gardes qui traînent et sont surpris de le revoir, mais l’homme ne fera que montrer le message reçu, sans répondre à quoi que ce soit d’autre. Sa voix… Sa voix, il n’arrivait pas à la faire sortir pour d'autres que ses Pokémon, ses camarades les plus proches. Il avait eu ses périodes ou parler était compliqué, mais son mutisme cette fois semblait bien plus ancré qu’auparavant, refusant de parler à tout autre humain qu’il connaît ou non.

Mais de toute façon, à voir sa peau encore plus pâle qu’habituellement, les cernes massives sous ses yeux épuisés mais plus froid que la toundra qu’il avait affronté, son poids ayant certainement baissé accentuant sa fatigue et traits du visage, et les quelques bandages venant de blessures de Pokémon sauvages- ou de lui-même lorsque les crises le reprennent et qu’il cherchait à retirer le “venin” injecté qui le brûle dans son sang, ou de ses combats avec ses “fantômes” de son passé… Il était en piteux état. Pathétique pour un soldat…

Il n’avait pas encore récupéré, mais il était malgré tout revenu pour respecter ses promesses.

Son chemin sera direct : il ne s’arrêtera pas, n’ira saluer personne dans la base- il se retrouve ainsi devant le bureau de son patron, regardant la porte avec une certaine peur… mais aussi avec la rancœur et rancune qui reviennent, à chaque fois que cette fatidique journée se rejouait dans sa tête. Des émotions qui suffisent à faire sortir Ekho de lui-même de sa Pokéball, qui vient toujours aux côtés d’Artyom lorsqu’il ressent des émotions si similaires aux siennes- qui donnent l’impression de se comprendre et de se sentir mieux accompagné.

Ce rappel qu’il n’est jamais seul, qu’il reste quelques compagnons toujours avec lui, qui avaient confiance en lui et avec qui il pouvait donner sa confiance sans peur… C’est ce qu’il fallait à Artyom. Il rappelle le Zorua dans sa Pokéball pour le garder en sécurité- de toute façon, le militaire ne comptait pas rester ici longtemps. Juste recevoir sa mission, et repartir s’isoler une fois complète.

Et enfin, il frappe à la porte, prêt comme il peut à “affronter” quelque chose prêt à le replonger dans ses peurs à tout moment.

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Artyom Medvev
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Face the presentFt.Artyom Medvev

image du rpDifficile de dire combien de jours s’étaient écoulés, Tolstoï n’arrivait plus à dormir, de toute façon, la douleur était trop forte et le tirait du peu de somnolence qu’il pouvait avoir. Il n’était pas retourné voir Rin et elle n’était pas venue le voir, c’était mieux comme ça après tout. Plongé dans son travail pour oublier la douleur, il n’avait pas vu le temps passer, il ne communiquait maintenant plus que rarement avec l’extérieur, souvent enfermé dans ses appartements. Personne ne devait le voir tel qu’il était à présent, les directives de la team étaient colportées par des pokémons. En une phrase, Tolstoï perdait les pédales.

L’intérêt de sa fameuse revanche lui paraissait parfois flou, après tout… Il n’avait pas que du ressentiment, il lui restait un peu d’affection. Puis l’instant d’après, il se sentait déborder de colère et de haine contre cette personne qui lui avait tout volé et foutait un bordel monstre dans son bureau, jurant qu’il tuerait cette engeance des Fléaux. Et après chaque crise de colère aussi violente qu’intense, un vide abyssal et un désespoir sans nom. Peut-être s’était-il trompé dans ses calculs, peut-être ne pouvait-il pas survivre à la solitude engendré par sa trahison. Mais alors quoi ? Qu’est-ce qu’il pouvait faire de plus ? Même quand il tentait de protéger ceux qu’il aimait, ils finissaient par l’abandonner, il avait chassé Rin pour cette raison, pour être celui qui abandonne avant d’être abandonné. Très mature, oui.

Cette lettre, il l’avait envoyé sans vraiment y réfléchir mais en y repensant, c’était complètement con. Artyom était certes un soldat plus que compétent mais il n’était pas en mesure d’effectuer une telle mission, vu sa réaction face à la petite protégée de Cassandre… Le plan de traquer d’autres convois pour mettre la mains sur d’autres potentielles victimes de l’empire n’était pas dans les cordes du militaire, Tolstoï était bien assez renseigné pour savoir pourquoi. Mais bon, la lettre était envoyée et maintenant, il fallait s’attendre à une visite. Il aurait bien ranger son bureau pour faire croire que tout allait pour le mieux et que la situation ne le touchait pas le moins du monde, ce qu’un bon chef aurait fait quoi. Sauf qu’il était épuisé et qu’il n’était pas un bon chef.

Il s’était donc à moitié affaler sur son bureau, cherchant le sommeil sans parvenir à le trouver. La douleur lancinante dans sa poitrine l’empêchait encore une fois de ne serait-ce que se détendre. Mourir aurait été un cadeau d’Arkæ, mais le Saint n’avait jamais été clément avec lui. La mort ne lui serait jamais accordée. Même quand son cœur rata quelques battements en entendant les coups portés à la porte, il savait pertinemment que se jeter par la fenêtre de son bureau ne mènerait nulle-part. Il resta muet un instant avant de se lever de sa chaise, tremblant comme si il avait mille ans au compteur. La lenteur de sa marche l’exaspérait mais avec un peu de chance, Artyom se dirait que son supérieur ne voudrait pas le voir et partirait de lui-même…

…Oui, non. Bien-sûr que non, un gentil petit soldat attends les ordres.

Sa main glissa sur la porte avec difficulté jusqu’à atteindre la poignée. Silencieux, il considéra le fait de ne pas ouvrir, de crier à l’homme qu’il avait trahit et qui lui avait rendu sa trahison de foutre le camp d’ici tout de suite, de retourner dans sa maudite toundra et de ne plus jamais en sortir. Les mots naquirent entre ses lèvres mais moururent aussitôt, laissant juste un murmure inaudible sur leur passage. Bon… A ce stade, autant le faire entrer. La porte grinça en s’ouvrant légèrement, un rapide coup d’œil, le soldat n’était pas dans un meilleur état que lui, ce qui lui arracha un rictus plein de culpabilité.

Ne restes pas planté là, entres…

Ce n’était même pas un ordre à ce stade, trop faible, trop tremblant. On aurait dit une simple demande mais Artyom s’exécuta tout de même. Aussitôt la porte refermée derrière lui, Tolstoï sentit sa respiration devenir sifflante, la douleur lui fit tourner la tête et l’instant d’après, il se retrouvait au sol, tremblant comme une feuille. Un regard vers Artyom et un rire jaune.

Pardonnes-moi pour ce manque de tenue de ma part… Si tu peux encore me pardonner quoi que ce soit.

Il se releva avec difficulté et tituba jusqu’à son bureau pour s’effondrer sur sa chaise, prenant une grande inspiration. Avec le temps, il avait apprit que cette mystérieuse douleur se nourrissait de ses émotions négatives. Elle devait bien avoir de quoi manger à l’heure actuelle, tiens…

Il se trouve que… Je puisse avoir menti, encore une fois. Je ne pense pas que cette mission sois faite pour toi, pas après ta réaction en voyant la petite Summer. J’aurais dû rédiger une autre lettre pour annuler ta venue mais… Hé, qui sait, j’avais peut-être envie de te voir.

Un nouveau rire sans joie. Cette situation était ridicule, ils se trouvaient là, tous les deux dans ce bureau en bordel total. Artyom complètement crevé et lui incapable de poser un pied devant l’autre sans ressentir la sensation de milles aiguilles chauffées à blanc lui perçant le cœur. Une brulure qui s’étendait maintenant dans tout son corps, il laissa sa tête basculer en arrière, tentant de retrouver un rythme de respiration stable.

T-tu peux disposer… Je suis satisfait de constater que tu es encore en vie. Je n’ai rien à t’offrir, un pardon de ma part sonnerait des plus hypocrite. Et aucune autre mission n’est assez importante pour te retenir ici.

Cette prise de parole fut suivit d’une respiration sifflante et saccadée, comme si le simple fait d’avoir parler avait été un effort intense. Ses yeux se fermèrent un instant, murmurant une prière pour que Sankta Morena ait pitié de lui juste un instant pour le laisser sombrer dans l’inconscience.

Mais aucun Saint ne répondrait jamais à ses prières et il le savait très bien.

Il attendait juste d’entendre les pas d’Artyom quittant la pièce et claquant la porte pour se laisser aller à… Peu importe quelle émotion il ressentait à l’heure actuelle…


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Artyom Medvev
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L’attente paraissait une éternité.

Artyom était habitué à ce que Tolstoï se dépêche pour lui dire d’entrer, que ça soit en levant la voix ou en allant ouvrir la porte de lui-même ; mais cette fois… pas un son, pas de porte ouverte aussi vite non plus. Rien.

Mais il reste, attend en silence, sans un mot lui non plus. Un ordre doit être suivi, et il ne peut partir tant que cette mission ne lui sera pas donnée. Le militaire pourrait décider de tout arrêter, mais son esprit le lui refuse- même après tout ce temps, sa promesse de toujours être là, de répondre à l’appel lorsque l’on a besoin de lui… Artyom ne peut le briser, malgré tout. La Team Stal est tout ce qui lui reste- sans celle-ci, il deviendrait sûrement un fantôme condamné à vivre- non, survivre dans la toundra et périr dans celle-ci, sans personne pour le remarquer.

La porte finit enfin par s’ouvrir après ce qui parait des heures- laissant enfin l’occasion à Artyom de poser son regard sur celui qui l’effrayait autant qu’il faisait grandir le mal qui le rongeait, ce fichu passé qui ne perd jamais un instant pour attaquer son coeur et son âme- mais quand il le voit, cette fatigue, cette faiblesse que Tolstoï montre autant dans sa voix que son air, ou ses gestes… il pourrait croire qu’il lui était arrivé quelque chose-

Mais il se souvient aussitôt de cette jambe qui semblait blessée dans ses souvenirs, tout cela pour que plus tard, aucune blessure ne puisse être discernée. Une feinte, un mensonge qui n’avait pas été oublié- et ne voulant pas montrer de faiblesse malgré son propre état, le soldat refuse de commenter ou de se laisser être visiblement inquiet.

Pourtant, une partie de lui veut croire au mal que son supérieur vit, et cherche à vouloir se montrer, à crier son inquiétude- mais l’autre partie, celle qui veut juste jouer son rôle de soldat pour faire taire ces souvenirs du passé, le force à rester dans le silence et la méfiance. Alors, il garde son air froid et dur, rentre comme demandé sans regarder Tolstoï- ou quoi que ce soit, il ne faut pas être un dieu pour remarquer que ses yeux bleu regardaient dans le vide, presque comme une marionnette qui marche automatiquement.

Il essaie d’être fort, de jouer ce qu’on a toujours voulu de lui, autant pour que son passé le laisse tranquille que pour protéger son vrai lui, ses émotions qui restent perdus entre la négativité, la colère, la rancune, la rancoeur, la tristesse… et pourtant, qui gardent un peu d’espoir quelque part, qu’il voudrait tant effacer, sans y parvenir. Artyom écoute, mais ne réagit pas- même si l’envie est là, de se tourner, de regarder Tolstoï, de venir à son aide et s'inquiéter… Mais piégé entre les feux de deux camps, il ne peut que rester immobile, paralysé dans son indécision et sa peur.

Sa chute, ses paroles pour demander pardon -si cela est encore possible-, son chemin jusqu’à la chaise, de nouvelles paroles pour encore montrer un mensonge, et finalement, on lui dit de partir, que repartir se “reposer” dans sa toundra serait plus important que toute autre mission.

Tout cela, Artyom ne peut que vaguement regarder, toujours manquant de concentration avec son propre combat qu’il menait dans son esprit, alors qu’il continue d’écouter et d’assister à cette triste scène que Tolstoï lui présente. Il pouvait partir, oui- après tout, avec tout ce qui s’est passé et encore des mensonges, y avait-il encore quelque chose à sauver ici ? Ne serait-il pas mieux à disparaître encore dans la toundra, à lutter tout seul contre un passé qui ne le lâchera jamais ?



Pourtant, il voulait tant suivre les ordres, partir sans un mot- mais quelque chose en lui refuse. Tout ce temps, le soldat ne se concentrait qu’à essayer de garder sa façade de soldat debout, de la renforcer pour ne plus se faire trahir par ceux qu’il aime… pour espérer qu’en devenant ce qu’on voulait faire de lui une bonne fois pour toutes, son passé cesser de remuer le couteau imaginaire dans son coeur- qu’enfin il aura son esprit en paix, en échange d’abandonner toute trace de sa propre identitée- de n’être plus rien qu’une marionnette à utiliser et à jeter une fois cassée. Chose qu’il n’avait jamais réussi à accomplir pourtant, qu’il avait essayé de cacher en ignorant cette partie de lui qui veut crier ses vraies émotions, qu’il doit faire taire pour sa sécurité.

Et là encore, il se sent faillir. L’idée de repartir dans la toundra, celle qui le tentait avant d’arriver ici… Si le militaire devait partir, quelque chose se briserait en lui- il savait qu’une souffrance encore plus violente l'attendait s’il quitte ce bureau maintenant. Que ses émotions voulaient à présent briser cette barrière de soldat qui le protégeait pour vaincre sa peur, son passé… Qu’elles voulaient tout régler. Et pourtant, cette idée-là le repousse en même temps, lui qui n’ose jamais montrer ce qu’il ressent, qui les a toujours vu comme faibles et inutiles…

C’est après un long moment d’inaction, de silence brisé seulement par le souffle douloureux de Tolstoï, qu’enfin Artyom réagit. Il approche du bureau, prend le premier morceau de papier vierge qu’il trouve dans ce bazar ainsi qu’un crayon qui traîne, y écrit quelques mots- quelque chose de rapide mais clair. Il ne prend même pas la peine de relire : non, à la place, il libère son Cornèbre de sa Pokéball, lui donne le “message”, fait quelques signes de ses mains avant d’aller vers l’entrée du bureau pour lui ouvrir la porte… et voilà, le messager est parti transmettre un petit SOS à l’intention de Rin et de Livre, pour les prévenir de l’état inquiétant de Tolstoï. Tu parles d’une manière d’annoncer aussi qu’il était de retour, tiens.

Une fois ceci fait et la porte refermée… Artyom revient vers Tolstoï, cette fois en le regardant véritablement- autant avec sévérité qu’inquiétude. Ses émotions voulaient sortir, et il n’arrivait plus à les retenir comme il se doit… même s’il essaie de garder la façade, bien qu’un simple coup d’oeil attentif suffit à voir que celle-ci était en train de se péter la gueule et de révéler le vrai Artyom, celui qui s’inquiète et veut aimer Ilya, qui ne veut même pas réfléchir à si cela était de la comédie ou non- qui veut juste l’aider et le protéger. Le militaire contourne le bureau pour aller au plus près de son supérieur- et si un instant, il hésite, ses mains trop tremblantes pour agir…

Artyom inspire légèrement, avant d’enfin poser ces dernières sur Tolstoï, commençant à vérifier si celui-ci ne souffrait pas de blessures, de plaies visibles à l'œil nu- réussissant enfin à ne plus penser à un mauvais tour de sa part. Non, cette fois, il regarde et cherche, en essayant d’être le plus doux possible même s’il cherche à rester stoïque dans son air- enfin, à présent, c’était complètement foutu… entre ses lèvres tremblantes, ses sourcils froncés par l’inquiétude, ses yeux devenant humides… il tombait en morceaux et redevenait vulnérable.

Son passé revient, lui crie encore son échec, qu’il ne pourrait jamais servir à quoi que ce soit en se montrant si pitoyable et faiblard, qu’il mériterait d’être puni ou qu’il lui faut une dose de je-ne-sais quel médicament ou drogue à injecter pour le remettre à sa place- mais en même temps, ses émotions le bouffent à l’intérieur et hurlent du fond du coeur pour essayer de noyer ce flot du passé qui voulait les renfermer encore- qui veulent enfin être libre et arrêter de devoir se cacher pour satisfaire son esprit et âme.

Il était en train de s’effondrer, et pourtant, Artyom ne peut s’empêcher de s’inquiéter d’abord pour Ilya avant de s’occuper de lui-même… Au fond, il le savait : même si cette trahison avait accentué ses peurs et ses souvenirs douloureux… il ne peut abandonner ceux qu’il aime- il ne peut abandonner Ilya.

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Jeu 15 Fév 2024 - 17:43


Face the presentFt.Artyom Medvev

image du rpUn silence, un putain de silence pesant. Tolstoï ouvre à nouveau les yeux lorsque le bruit de papier griffonné se fait entendre, il baisse la tête et constate avec une certaine horreur ce qu’Artyom est en train de faire. Mais sa main est trop lente pour stopper son geste, il se contente alors de s’accouder à son bureau, la tête entre les mains et de retenir ces putains de larmes qui menacent de couler. Il ne veut pas voir Rin, il ne veut pas lui faire de mal. Enfin, pas plus qu’il n’en a déjà fait. Sa respiration se refait saccadée, douloureuse et incontrôlée. Comme une crise de panique.

Pourquoi Artyom n’a-t-il pas choisi la facilité en foutant le camp ? Pourquoi est-ce qu’il doit jouer aux bons samaritains ? C’est une forme de pitié ? L’idée lui donne encore plus envie de fondre en sanglots, il ne veut pas faire pitié. Il est un leader, il fait parti du camp des forts, c’est à lui de montrer l’exemple pour protéger les siens. Il n’a pas le droit d’être faible, c’est une impossibilité avec laquelle il a apprit à faire avec le temps… Jusqu’à ce que ces cons d’Artyom et Rin arrivent dans sa vie.

Le temps se fait une éternité, les ténèbres de l’étrange dédale souterrain viennent le reconquérir, le plonger dans un passé qu’il ne veut plus voir. Mais on ne lui laisse pas le choix, tous se joue en boucle dans sa tête. Il n’avait jamais réalisé à quel point Masha lui manquait, comme si une part de son âme était morte ce jour-là...

Les mains qui viennent soudain se poser sur son corps le font sursauter, il se redresse presque immédiatement.

N-non, pas ça… Tout mais pas ça ! Je s-suis désolé, pardon, pitié, tout mais pas ça !

Il repousse cette emprise pourtant inoffensive, bascule même en arrière, tombant de son siège pour atterrir par terre comme le dernier des clowns. La douleur lui coupe le souffle un instant et il reprends sa respiration dans une douloureuse quinte de toux. Revenir dans l’instant présent est une véritable épreuve, ses bourreaux ne sont plus là, c’était simplement son compagnon qui voulait s’assurer qu’il aille bien…

Mais quel con.

D-Désolé… Souffle-t-il en se relevant, plus tremblant que jamais, s’appuyant au mur pour ne pas tomber à nouveau.  

Un long silence s’installe où Tolstoï n’ose même plus regarder Artyom, une sorte de honte profonde s’incruste en lui. Finalement, il s’adosse au mur et se laisse glisser au sol – il n’a pas l’énergie pour relever son siège renversé de toute façon. Le plus important est de calmer cette foutue respiration mais en la présence du soldat, c’est mission impossible. Il grimace et serre les dents, manquant de vomir en se rappelant la sensation du touché sur sa peau. Il n’a pas envie qu’on le touche, surtout pas maintenant.

P-pourquoi est-ce que tu restes ? Souffle-t-il, épuisé. C’est… Un… Un genre de masochisme, c’est ça ? J-je t’ai dis que tu n’avais pas b-besoin de rester… Pas pour quelqu’un c-comme moi…

Il a envie de l’insulter, de le détruire verbalement juste pour qu’il parte mais… Non, c’est un mensonge, il n’en a aucune envie. Il cherche juste désespérément un moyen de le faire partir, de détruire cette foutu loyauté qui l’encombre plus qu’autre chose. Il se recroqueville sur lui-même, dans l’idée idiote que si il « se protège » physiquement de cette présence, elle ne pourra plus le perturber.

S-s’il-te-plait… Je ne veux pas que tu me vois comme ça…

Les larmes trop longtemps retenues finissent par couler en silence. Il se sent idiot, misérable, faible, tout ce qu’il méprise en somme. Indigne de son rang, indigne de la confiance qu’on lui porte. Il ne souhaites qu’une chose : disparaitre.

Et il est convaincu qu’il ne manquera réellement à personne.


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Jeu 15 Fév 2024 - 18:44
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Même s’il s’écroule devant les yeux de son supérieur, de celui qu’il ne voulait jamais décevoir, Artyom ne pouvait se motiver à partir. Non, il ne peut revenir sur sa promesse… mais surtout, plus ses émotions et ses envies se battent, plus il semble “comprendre” quelque chose. Que… que son monde, tout ce qui le fait tenir- tout est ici, dans la team- et plus encore, c’est Ilya et Rin qui lui donnent au fond cette raison de vivre. Sans celle-ci, il n’était rien- même pas une marionnette. Juste rien, un fantôme qui erre sans but. Un sort pire que la mort à ses yeux.

Et à voir son amant… était-ce aussi la même chose pour lui ? Que tant qu’il ne se rend pas compte que chercher à jouer le fort devant les autres n’allait pas améliorer les choses, celles-ci vont juste se détruire et empirer son état dès qu’il se rendra compte que c’est trop tard ? Artyom n’en sait rien. Il se projette peut-être, et que les choses sont différentes pour Ilya ; mais réfléchir à quelque chose de logique ? Non, il n’a plus la force. Celle-ci était déjà cramée à essayer de garder son masque de soldat froid et utile- un masque qui ne cesse de tomber en morceaux depuis le début.

Il était fatigué- fatigué de porter ce masque, de jouer un rôle qui ne lui a jamais convenu au fond, mais qu’il doit garder pour ne pas se retrouver agressé par le passé, par ceux qui ne veulent que voir un parfait militaire prêt à servir les gens- pour “survivre” dans ce monde cruel. Au fond… Artyom n’avait jamais su ce qu’était vivre, il ne connaissait que la survie. Être lui-même, écouter son cœur et ses émotions, c’était hors de question- et son propre mental avait été brisé et modelé pour se punir lui-même d’essayer ne serait-ce qu’ôter ce satané masque. Mais maintenant qu’il se brise sans aucune issue, aucun moyen de se protéger, et que ses émotions ont atteint un point où revenir en arrière pour calmer son âme n’était plus possible. Il voulait juste… exploser, déverser sa colère et sa tristesse contre le monde, se libérer pour devenir le Artyom qu’il aurait voulu être- celui qui n’a pas a avoir peur de ce qu’il ressent ou de ce qu’il veut exprimer sincèrement.

Ses gestes pour s’occuper, examiner son camarade sont repoussé avec une violence importante et des mots emplis d’une vraie peur- peur qui vient fissurer un peu plus le masque qui porte, la froideur s’effaçant un instant pour de l’inquiétude et de la peur d’avoir blessé celui qu’il aime- mais les mots qu’il prononce… il avait l’impression de s’entendre lui-même, autant dans ses cauchemars que dans ces moments du passé ou il voulait fuir ce qui l’attendait, ces horribles moments- voir Ilya ainsi… ça suffit à créer un pincement violent dans son coeur, qui lui donnent envie de faire couler ses larmes- de voir son amant piégé dans le passé à son tour… ils étaient si similaires, et ça détruisait encore plus le militaire de le comprendre.

Des questions lui sont posé, pourquoi est-ce qu’il reste, qu’il refuse de partir- il veut le faire partir, ne pas être vu ainsi… mais Artyom secoue la tête, et vient rejoindre Ilya à ses côtés, s’asseyant dos au mur, proche de lui, mais sans contact direct- même pas celui de ses yeux bleus, qui regardent ailleurs, comme s’il cherchait une façon de “respecter” sa demande pourtant impossible.

Il y a tant de choses qu’Artyom voudrait dire, mais sa voix reste inaudible, aucun son ne veut en sortir, comme si cette propre guerre interne retenait en otage ses mots pour s’assurer qu’il ne tombe pas subitement en ruines- alors, à défaut de s’exprimer directement… Sa première action sera de respirer un peu plus fort, mais dans un rythme spécifique : il cherchait à guider Ilya pour l’aider à reprendre sa respiration saccadée, à calmer son cœur, il voulait au moins l’aider à être dans un “meilleur” état avant toute chose. Pour le rassurer, pour se rassurer- pour espérer qu’il veuille bien poser son regard sur le militaire et “écouter” ce qu’il avait à dire, mais des gestes de ses mains.

C’est avec le langage des signes, qu’il avait appris avec le temps, qu’Artyom peut s’exprimer dans les moments les plus difficiles, ou son propre corps essayait de lutter contre ses demandes en arrêtant sa voix- ses mains, elles, ne peuvent être retenues de force, bien qu’elles tremblent. Un long moment passe alors que le militaire tente de continuer à montrer le rythme auquel respirer pour Ilya- et lorsqu’il se sent enfin prêt… il tapote le sol pour essayer d’attirer son regard vers lui, et tente d’enfin offrir quelques mots-gestes à son compagnon.

“On ne peut pas continuer ainsi, Ilya. On ne peut pas- … On ne peut pas continuer à essayer d’être forts.”

Ses gestes sont hésitants, maladroits et répétés, marquant par moment des pauses- il réfléchit, essaie de trouver ses mots et de les convertir en mouvements, mais Artyom essaye et refuse d’arrêter jusqu’à ce qu’il ait terminé.

“Tant que l’on essaie de se montrer -forts-... On essayera toujours de se repousser- se rejeter- … On ne pourra jamais être soi-même et tenir nos promesses. J’ai toujours appris que montrer mes émotions, dire et ressentir ce que je pense vraiment, c’est être -faible-. Et que pour être fort, il faut se débarrasser de -tout-. Mais on ne peut pas. On est… tous faibles au fond.”


Dire qu’il était si difficile de mettre des mots à ce qu’il pense et ressent… en faire des gestes clairs était une véritable épreuve- et cela se voit sur le visage du militaire, qui se frustre presque par-lui même et a les larmes aux yeux, avec ses mouvements qui ne sortent pas toujours comme il l’espère, et essayant d’insister sur certains pour passer son message. Il inspire, essaie de se calmer- et reprend tant bien que mal, sans laisser les émotions déborder d’un coup.

“Tant que l’on reste caché derrière notre -rôle- de personne -forte-… On essayera de fuir et de chasser les autres dès que nos faiblesses se montreront, pour ne pas se montrer -faible- devant ceux que l’on aime. Il faut… qu’on brise les -rôles- entre nous. Toi, moi, et -Rin-. Si on peut se montrer -faible- entre nous… nous n'aurons plus à avoir -peur-. A vouloir se séparer pour se protéger. ”

Plus facile à dire qu’à faire, il le sait. Ça fait des années qu’il fuit ou se cache dès que ses émotions s’emballent, que son passé le rattrape- comme avec le jour des vaccins. Mais c’est ce qu’il doivent réussir à faire, même si cela doit prendre toute la vie- tant qu’ils n'oseraient pas se montrer comme ils sont, ils chercheront à s’éviter et se repousser pour ne pas montrer ce qu’ils ressentent vraiment et passer pour des faibles.

Mais Artyom en a marre, d’être fort. Il veut juste… être qui il est, sans avoir peur- et il veut qu'Ilya sache qu’il ne cherchera jamais à profiter de ses faiblesses, qu’il peut les montrer sans jugement. Plus facile à dire qu’à faire, mais le militaire s’en fiche- tant qu’il y a de la volonté, ils peuvent le faire.

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image du rpDes signes, à défaut de pouvoir prononcer des mots. Tolstoï comprends plus ou moins, avec le temps, il a apprit à comprendre ce langage. Mais aussi à comprendre pourquoi Artyom avait besoin de l’utiliser, pourquoi il n’arrivait plus à s’exprimer. La culpabilité monte en flèche et il tremble de plus bel. Essayer de calquer sa respiration sur celle de son compagnon est peine perdue, elle déraille au bout de cinq minutes et le laisse essoufflé. Les mots « prononcés » lui font mal, même si ils sont pourtant destinés à l’apaiser. Il secoue la tête nerveusement, cachant toujours ses yeux remplis de larmes derrières ses mèches blondes platines en désordre total.

Je… Je ne peux pas être faible… Je dois vous protéger, vous êtes… Ma seule famille… Tout ce que j’ai jamais eu… S-si… Si je suis faible… Ils nous détruiront…

« Ils », les Rangers, les Tsaristes, l’empire, les gangs ennemis, tous le bordel qui menace la team Stal tous les jours. La vérité, c’est que Tolstoï est terrifié par l’idée qu’un jour, la Tsarine triomphe et que la team s’effondre. Il perdrait alors tout ce qui fait de lui un semblant d’être humain, cette peur qui lui dévore les tripes le pousse à être « fort ». Il veut croire qu’il l’est, de toute ses forces.

Il veut croire qu’il n’a pas subi « tout ça » pour rien.

J-je suis fort, oui… Sinon, à qu-quoi tout ça aurait servi ? Hein… ? Les laisser me faire tout ça p-pour rien… Je ne peux pas… Je ne peux pas a-accepter que… Qu’ils m’aient fait tout ça pour r-rien… Ce serait… A-absurde…

Il s’entends rire sans pouvoir se contrôler. Mais ce rire n’a rien de beau, c’est un rire nerveux, presque hystérique. Oui, le projet Nebulak a fait de lui un « soldat parfait », tout ceci n’est qu’un incident mineur, il est fatigué, ça ira mieux plus tard. Puis même si ce n’était pas le cas, il doit se reprendre, il n’a pas le droit d’être faible, sinon, il va tout perdre et il n’aura personne d’autre à blâmer que lui-même.

Son propre rire l’insupporte mais impossible de l’arrêter, ses mains viennent s’appuyer contre son crâne, enfoncer leurs ongles dans son cuir chevelu, laissant perler un peu de sang le long de sa chevelure claire. Il est totalement en train de s’effondrer, il le sait et cela le frustre autant que ça le dévaste. Il aurait aimé que personne ne soit la pour assister à une pareil scène, surtout par Artyom. Il ne manquerait plus que Rin vienne, tiens…

Il est ridicule.

Ses rires se transforment rapidement en sanglots tout aussi nerveux et incontrôlés. Tout se mélange dans sa tête, ses souvenirs, le présent, l’avenir incertain. Il ne sait plus sur quoi se concentrer, la douleur de ses ongles lui griffant le crâne ou de son cœur souffrant le martyr ne suffit plus à le ramener à la réalité. L’envie lui vient de se frapper la tête contre le mur de toutes ses forces, si seulement… Mais il n’a pas l’énergie pour. Il s’affaisse de plus en plus, pour finir à terre, dos au mur, peinant toujours à reprendre son souffle à travers des pleurs incontrôlables.

J-je suis un abruti… Ah, ah… Toi, Summer, les au-autres gamins… Ils continueront toujours… Ils n’arrêteront pas… Je ne p-peux rien faire…

Il ferme les yeux, comme si ça allait bloquer les larmes qui roulent sans pouvoir s’arrêter le long de ses joues. C’est malgré lui qu’il prononce – ou plutôt couine - une phrase. Une phrase qui résume bien sa vie au fond, de long en large, dans le fond comme dans la forme.

J-je veux juste que ça s’arrête…


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Jamais discuter avec quelqu’un n’aura été aussi compliqué. Artyom est seul, encore faible mentalement et physiquement, à devoir s’exprimer difficilement via des gestes pour communiquer comme il peut ce qu’il a en tête… une vraie épreuve, difficile et douloureuse- mais une qu’il affrontait pour le bien d’Ilya. Il avait souffert une trahison, le voir ravivait ses souvenirs douloureux- mais ses émotions, elles, ne voulaient plus se faire taire sous son masque de militaire parfait et avaient décidé de laisser Artyom enfin parler sincèrement avec son cœur.

Bien qu’il se retient de pleurer complètement, les larmes commençaient déjà à couler silencieusement- et même en essayant de les essuyer, de les sécher d’un geste de sa main, rien ne semble les empêcher de tomber. Mais… mais ça ne suffira pas à l’arrêter, cette fois. Il ne doit plus les retenir, les cacher- pas tant qu’il ne fait pas comprendre ce qu’il veut dire à Ilya, pas tant qu’il comprenne enfin et complètement le point de vue de son amant.

Alors, Artyom cesse ses mouvements, écoute son compagnon malgré les mots répétés et parfois difficile à cerner entre quelques sanglots- mais il est attentif, fait ce qu’il aurait toujours voulu qu’on fasse pour lui dans le passé… qu’on l’écoute, sans jugement. Qu’on ne le laisse pas seul à souffrir en silence.

Il n’a peut-être pas tout le passé de son compagnon en tête, mais il comprend à sa manière. Il comprend l’envie de rester fort pour les autres- parce que lui-même le faisait. Il comprend le besoin de rester fort pour ne pas penser son sacrifice être vain- parce que cela signifierait que tout ce qu’il a subi n’a servi qu’à le briser inutilement.

… Il comprend qu’il faut rester fort- parce que sinon, d’autres souffriront et eux-même perdront tout ce qui leur est cher.

Le monde est cruel, pour eux, pour plein d’autres… C’est pour ça qu’une partie d’eux doit rester forte et garder la façade, quoi qu’il arrive. Et Artyom comprend, sincèrement. Son souffle devient saccadé un instant alors que ses yeux n’arrivent à rester clair sous toutes ces larmes qui brouillent sa vision- mais il respire, cherche toujours à calmer ce stress… sans pour autant essayer de calmer le reste. Non, il s’en fiche maintenant- quitte à s’écrouler, lui et son rôle de soldat… autant que ça soit maintenant et devant celui qui l’aime, qui doit comprendre.

Ses mains reviennent prendre le rôle de sa voix.

“Le monde est injuste. Pour -toi, moi, Rin-. Pour nos camarades. C’est pour ça qu’on veut être -fort-, pour protéger ceux qu’on -aime-. Et on doit l’être pour -eux-.

Mais on ne peut pas toujours l’être. Pourtant, on essaie et… Ça fait mal à -toi, moi, Rin-. On se chasse et se repousse alors qu’on a -besoin- d’être ensemble. Pour se -soutenir- et -s’aider-. Il faut… savoir être -faible- quand il le faut. Pour se reposer. Pour réfléchir. Pour… voir qu’on est toujours -ensemble- quoi qu’il arrive. Qu’on a besoin d’être -nous-même- pour être mieux.

Si on se montre faible entre -nous-… on peut se -soutenir- ensemble. On peut se relever -ensemble-. Et ensemble… on peut devenir plus -forts-. On peut protéger les -camarades-. On pourra -sauver- les autres. On pourra… On pourra arrêter nos ennemis -ensemble-. Rendre le monde meilleur, pour que plus jamais d'autres ne souffrent comme -nous-.

Je veux protéger -toi et Rin-. Je veux que vous ayez -confiance- en moi. Je… je ne veux plus vous faire -mal-, même si je dois être -faible- à ce moment.

Je veux tout faire… pour qu’on soit -heureux-.”


Artyom essayera de continuer… mais ses “mots” ne deviennent plus compréhensibles. Pas avec ses mains qui tremblent, qui essuient à présent toutes les larmes qui brouillent ses yeux bleus, hoquetant silencieusement alors que ses émotions se montrent sous forme de larmes. Des larmes de tristesse, de joie, de colère… tant de choses en même temps qui créent la panique en lui, n’ayant jamais eu l’occasion de se libérer sincèrement avec quelqu’un.

Il ne savait pas quoi faire ou dire pour rassurer Ilya, alors il ne faisait que dire ce qui lui venait en tête, ce que son cœur avait à prononcer, aussi confus que cela soit. Mais malgré la difficulté de s’exprimer… Il essaie encore une fois, doit s’y reprendre à plusieurs reprises et avaler sa salive difficilement pour se concentrer, signant une dernière phrase à Ilya.

“Je ferais tout pour -aider- et faire -arrêter- ce qui fait mal, je veux que l’on soit -tous heureux-”


Et les larmes et tremblements reviennent le faire taire dans ses gestes de force. Le militaire ramène ses genoux près de lui, pose son front contre ces derniers, et laisse ses larmes couler. Il en avait besoin… depuis bien trop longtemps.

Artyom avait besoin de partager ses émotions, ses faiblesses, avec Ilya.

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image du rpDifficile de suivre le discours d’Artyom, Tolstoï n’en comprends que la moitié, enfin, le quart. A travers ses larmes, difficile de lire quoique ce soit ces mouvements saccadés et tremblants. Il reste donc muet, baissant la tête sans pouvoir répliquer quoique ce soit à un discours qu’il ne comprends que partiellement. Mais il s’aperçoit bien qu’il n’est plus le seul à pleurer alors il se relève tant bien que mal, tant pis si son corps crève de douleur et que son mental part en vrille. Il doit protéger son compagnon, c’est tout ce qui compte.

Il caresse ses cheveux, appelle doucement son nom, attends patiemment qu’il relève la tête – cela prends le temps qu’il faut, il s’en fiche. Puis il vient essuyer quelques larmes sur ses joues du bout des doigts, arborant un sourire tremblant qui semble essayer de dire « tout va bien, je suis là » sans en avoir la force nécessaire. Puis il colle son front contre le sien, essaye de trouver des paroles réconfortantes mais rien ne vient. Les voilà juste tous les deux en train de pleurer comme des cons, l’un contre l’autre.

P-pardonne-moi, je ne voulais pas… Je ne voulais v-vraiment pas te blesser, j’ai… Je voulais juste que… Que tu ne sois pas…

Il ne trouve pas les mots pour continuer, l’épuisement le gagne mais la douleur ne lui laisse aucun répit. Il laisse tomber sa tête contre l’épaule d’Artyom, secoué de sanglots. Ses excuses ne riment à rien, il est un Séviper, trahir est dans sa nature. C’est hypocrite. Mais de toutes les personnes à trahir, Artyom et Rin étaient bien les dernières qu’il voulait rouler dans la farine. Une erreur de calcul, sous-estimant la négativité de ses actions. Comme un enfant idiot faisant une grosse, très grosse bêtise.

Il est tellement effondré qu’il n’entends pas les faibles coups à la porte. Finalement, après une bonne trentaine de secondes de silence, la porte s’ouvre timidement et Rin pointe le bout de son nez sans que personne ne la remarque. Elle reste muette, figée par la scène qui s’offre à elle, le bordel du bureau, la chaise renversée et l’état de ses deux compagnons totalement anéantis. Sans prononcer un mot, elle se précipite vers eux et s’agenouille à leur côté.

T-tout va bien ? Qu’est-ce qui ne va pas ? Quelqu’un vous a fait du mal ? Je… Je veux aider, dites-moi ! Son regard se perds vers Tolstoï et elle baisse le regard, honteuse. P-pardon, je ne voulais pas… C’était immature de ma part, j’étais si en colère que je n’ai même pas pensé à-…

Pas le temps de continuer qu’une main vient agripper la sienne pour la tirer vers lui. Rin se retrouve dans les bras du blond sans trop comprendre ce qu’il se passe mais après un instant de silence, elle soupire et serre les deux hommes contre elle, les yeux mi-clos, cherchant elle aussi quoi dire pour apaiser la situation.

Chhh, tout va bien, nous sommes là les uns pour les autres. Du moment que nous sommes ensemble, tout ira bien. Pleurez autant que vous devez, je suis là…


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Artyom aura puisé dans ce qu’il lui reste de force pour s’exprimer, pour tenir face à ces émotions qui viennent le ronger au moins le temps de sortir ce qu’il avait sur le cœur- mais il était au bout, mentalement, physiquement… Même s’il veut être là pour Ilya, il reste humain et ses limites sont bien proches.

Pourtant, il se surprend à ressentir du contact- ses yeux ses lèvent, rougis par ces larmes qui n’avaient cessé de couler et qui continuent encore, et bien que sa vision est troublée, l’homme voit bien que son amour avait usé à son tour de sa volonté quitte à en souffrir encore et encore… Il sèche ses larmes, lui sourit, essaie de s’exprimer sincèrement… Oh, il avait tant envie de lui dire qu’il était tout autant désolé de ses réactions, de sa fuite, qu’il voulait surtout protéger Ilya- mais à la place, c’est de nouveaux sanglots qui arrivent, ses émotions prêtes à exploser au moindre mouvement, à la moindre parole… Mais il avait besoin de les libérer. Artyom avait besoin de retrouver ce contact avec celui qu’il aime- de s’exprimer à cœur ouvert, de pleurer avec lui.

Ensemble, chacun contre l’épaule de l’autre, à libérer leurs émotions. C’est ce qu’il fallait depuis tout ce temps…

Mais ces quelques moments de liberté et de silence s'arrêteront avec l’arrivée d’une nouvelle personne- la voix de Rin fera relever la tête d’Artyom et son regard vers elle, la regardant avec autant de surprise que de tristesse et de joie de la revoir après tant de temps, après enfin avoir libéré ses émotions… bien qu’avec tout cela, sa voix restait inutilisable, et ses mains n’avaient pas la force de montrer quelques signes.

De toute façon… Ilya réagira en premier en tirant Rin près d’eux- et aussi vite, Artyom accueille cette dernière en l’enlaçant à son tour, avec Ilya. Un drôle de calin soudain, mais nécessaire pour tout le monde ici présent.

Pour une fois, peut-être la première… avoir ceux qu’il aime proche de lui, être là chacun pour l’autre… Artyom avait l’impression que l’espace d’un moment, ses phobies qui le détruisaient, ses souvenirs qui l'écrasaient et le torturaient… tout cela n’avait plus d’importance- parce qu’avec Rin et Ilya avec lui, il n’avait plus à avoir peur. Ils n’iraient pas le juger, non- ils étaient aussi là avec lui, comme il était là pour eux.

Et avec eux… il pourra se relever et devenir plus fort à leurs côtés.

Peut-être qu’il ne peut pas parler, n’ose pas retirer ses mains et perdre le contact avec ses amours pour communiquer… mais le petit sourire qu’il leur offre malgré les larmes qui coulent, malgré tout ce qui était arrivé, était le plus sincère qu’il pouvait offrir.

Artyom les aimait de tout son cœur… Maintenant que son masque était brisé et qu’il pouvait laisser enfin ses émotions s’exprimer et être comprises, il en était sûr- il avait besoin d’eux dans sa vie. Il pourrait rester l’éternité dans leurs bras…

Enfin, peut-être qu’il faudrait laisser Ilya être soigné avec l’aide de Rin. Et qu’on envoie Arty à l’infirmerie aussi, avec- parce qu’il reste que son séjour dans la toundra n’avait pas été tendre ni pour son corps ou son mental, et que ses pansements rudimentaires pour ses plaies et blessures ne seraient sûrement pas forcément suffisant pour le soigner comme il faut. Heureusement, il ne pense pas encore à l’idée de raconter comment il s’est blessé- que ce soit des Pokémon ou lui-même qui en sont responsables.

Mais c’est si difficile, de briser cette étreinte rassurante avec les deux personnes en qui il a pleinement confiance.

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image du rpAprès une étreinte qui semble durer une éternité et en même temps juste un instant, Rin s’éloigne un peu, à contrecœur. Les sanglots sont calmés et Ilya peut même apercevoir les larmes de la jeune femme, larmes qu’elle essuie rapidement avec un petit rire. Elle scrute ensuite ses deux compagnons comme pour déterminer leur état, Ilya n’aime pas trop ça mais bon, il n’a plus grand-chose à cacher. Son corps crève d’envie d’être sous opiacés, on pourrait même dire qu’il est en crise de manque en réalité. C’est épuisé qu’il vient finalement poser sa tête contre l’épaule d’Artyom et fermer les yeux un instant.

La douleur… Elle ne part jamais, les drogues la feront partir… Jusqu’à la prochaine fois… Souffle-t-il amèrement.

Il entends quelques mots de la part de Rin, des promesses et des excuses qu’il peine à comprendre à travers la fatigue. Il sait qu’il ne pourras pas trouver le repos tant que la douleur sera là mais la présence de la scientifique l’apaise, il sait à présent que son calvaire aura une fin. Mais il tient tout de même à s’excuser plus proprement. Un regard, les yeux  mi-clos, vers Artyom et un sourire des plus désolé qui s’évanouit bien vite avec les mots qu’il prononce.

Je suis vraiment… Désolé… J’avais pensé que ce serait mieux si… Si tu n’avais pas à vivre ça mais quand j’y pense… C’est peut-être pire d’être inconscient quand ça arrive… J’aurais dû le savoir après tout ce qu’ils… Enfin, ce n’est pas ce que je veux dire… Je… Je sais que c’est difficile à croire mais je ne jouais pas la comédie, j’étais réellement… Enfin…

Il baisse les yeux, ne sachant comment le dire. Il a bien des secrets et certains sont trop absurdes pour êtres cru au premier abords. Il pose une main sur sa jambe, cette qui s’était brisé lors de la chute dans ce foutu « temple ». Il peut au moins avouer ça, tiens…

C’est toujours douloureux et… Je pense que ça le sera jusqu’à ma mort…

Il manque d’ajouter quelques mots mais se tait. C’est déjà un discours assez absurde comme ça, il doute qu’Artyom le croit de toute manière. Il aimerait tellement que ce soit plus simple à expliquer, il cherche une façon de le faire, s’apprête à le dire mais la venue en catastrophe de Livre l’en empêche. Il tente un instant de se relever mais c’est inutile, il ne tient plus debout. Bon, Livre est quelqu’un de confiance, il n’est pas médecin en chef pour rien mais paraitre faible devant lui reste une blessure à l’égo assez importante pour Ilya qui se contente de grimacer.

…Et merde…

Il ne suis pas trop ce qui se dit entre Rin et Livre mais toujours est-il que d’autres sbires débarquent pour venir chercher le militaire qui a bien besoin des soins de Livre… Et peut-être même de ceux de Nikita avec un peu de chance. Il soupire et serre Artyom une dernière fois contre lui.

Je… Je viendrais dès que possible…

Il ne sait pas combien de temps son propre rétablissement va prendre mais c’est une promesse qu’il compte tenir. De son coté, Il est soulevé, épaulé pour être installé sur son fauteuil de bureau remit sur pieds. C’est mieux qu’Artyom soit parti avant ce triste spectacle, Rin installe la perfusion assez rapidement et la bénédiction des opiacés le fait soupirer d’aise. Il sent les lèvres de la scientifique ses les siennes puis… Plus rien.

Le sommeil réparateur.

Un sommeil qui durera sans doute quelques jours mais il ne s’inquiète pas, peut-être est-ce la drogue qui coulait à présent dans ses veines mais il avait parfaitement confiance en ses sbires pour gérer la team en son « absence ».

Ses sbires… ?

Non, sa famille.


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Cette douce étreinte qui semblait presque être une bénédiction pour son coeur et son âme épuisée finit par s’arrêter, à contrecoeur pour Artyom- mais une pensée le rassure… celle que d’autres moments de douceur, de calme, d’amour comme celui-ci reviendront, un jour. Et cela suffit à le calmer doucement… assez pour écouter Ilya et ses excuses- oui, cela l’avait blessé et peut-être que tout aurait pu être réglé autrement. Mais… mais ils avaient fini par en discuter, par s’expliquer même si cela fut chaotique- et même si le militaire sait qu’il faudra encore du temps pour que son esprit puisse de nouveau empêcher les cauchemars de le hanter, maintenant qu’il avait la vérité (en tout cas, il veut cette fois y croire sincèrement)... Il ne voulait plus que cette histoire pèse non plus trop sur celui qu’il aime.

Artyom pose doucement sa main encore tremblante sur la joue d’Ilya, et vient presser ses lèvres contre les siennes d’un geste léger, comme s’il avait peur de le blesser ainsi- mais il ne pouvait trouver de mots pour lui répondre… ni les sortir, s’il les avait. Les gestes valaient plus que des mots, parfois…

Mais ce geste sera vite arrêté avec du bruit extérieur qui lui fait presque prendre peur- Artyom recule et dirige son regard vers l’entrée, pour voir que Livre était arrivé, avec son Cornèbre non loin derrière. Il pensera à féliciter l’oiseau, lorsqu’il le pourra- mais avant cela, c’est une dernière embrace que lui offre Tolstoï alors que des sbires s’apprêtent à venir le “récupérer” pour l’emmener à l’infirmerie- même Artyom déteste de base être vu ainsi des autres… mais pour Ilya, pour ses propres émotions, il refuse de briser trop vite ce court geste, hoche vivement la tête lorsqu’il lui promet de venir le voir : chaque seconde aux côtés de ceux qu’il aime après tout ceci était quelque chose qu’il voulait, au plus profond de lui. Que ça soit juste lui, juste Rin… ou mieux, les deux ensemble, tout moment partagé était quelque chose qu’Artyom voulait encore plus dans sa vie.

Pour l’instant… on l’aide à se relever- c’est là qu’il se rend compte qu’il avait si peu d’énergie restante, ses jambes tremblent rien qu’à se remettre debout et son équilibre vacillant dangereusement par moment, mais on l’aide, on le soutient, et on le traîne à l’infirmerie du mieux qu’on peut.

Il aura… beaucoup de choses à expliquer sur ce qu’il avait fait, sur ce qui lui était arrivé à la Toundra, pour donner l’origine des blessures- et peut-être se faire engueuler pour ses actions folles par moment. Mais ça lui va, a Artyom.

Il était de retour à la “maison”, avec ceux qui comptent pour lui, et c’était le plus important.

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