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[Flashback, solo] It hasn't ended yet, has it ? Your life.
Irina Alekseieva
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Irina Alekseieva
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Mer 31 Jan 2024 - 21:57

It hasn't ended yet, has it ? Your life.

solo
TW Sexual assault, 🅱​iol, violence, poichigeon mort ne pas manger

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Irina a grandit dans le milieu ouvrier, entourée d'ados de banlieue : autant dire que la pruderie n'avait pas sa place dans son quotidien. Sa curiosité était suffisante pour la laisser écouter les discussions grivoises de ses camarades, tout au plus fronçant des sourcils lorsqu'elle entendait passer une grossière généralité sur les femmes avec pour seule excuse un "mais toi, c'est pas pareil !". Il est vrai qu'elle ne comprenait pas ces féministes, luttant contre des problèmes qu'Ira ne voyait tout simplement pas : à ses yeux, les machistes pouvaient aisément être remis à leur place lorsqu'on faisait l'effort de s'intégrer dans "leur" milieu. Il était ridicule de vouloir un traitement de faveur lorsque les lois les plaçaient sur un plan d'égalité, non ?

Putain, ce qu'elle était naïve. Elle aurait dû le comprendre durant son service militaire, où les officiers assumaient pleinement n'avoir aucune attentes envers des recrues vouées à ne pas faire long feu dans le milieu : on fermait les yeux sur l'absentéisme des femmes, au point où l'enthousiasme de la blonde sortait du lot... Mais pas comme quelque chose de positif, non. Son supérieur l'a mis à part, une fois, pour décortiquées ses intention et tenter de la dissuader de continuer sur cette voie : autant parler à un mur, car Irina avait offert sa vie à la patrie avant même de signer les papiers !... Que le danger vienne des autres recrues -de cette "camaraderie" qu'elle idéalisait tant- elle ne semblait pas vouloir le concevoir.

Son premier jour dans son nouveau régiment fut une désillusion :  elle eu l'impression d'être un bout de viande lâché dans la cage à fauve. La blonde se raisonna, se disant qu'elle était nouvelle et que ses frères d'arme ne voyait rien d'autre en elle que son apparence pour le moment. Irina prit sur elle pour rejeter leurs avances aussi poliment que possible, ne désirant pas entretenir ce genre de relation mais n'ayant pas envie de se faire des ennemis pour autant : pourtant on revenait à la charge, inlassablement, toujours plus amer à chaque rejet. Se voir plaquée contre un mur ou bloquée sur sa route par un gars trop insistant, devoir surveiller ses arrières pour ne pas se retrouver avec une main au cul ou... Ailleurs, tout ça "pour rire" bien sûr, c'était son quotidien.

Or elle comprit très vite qu'elle ne pouvait compter sur ses supérieurs, occupés qu'ils étaient à rire grassement avec les autres des surnoms dégradants qu'on lui trouvait. Les fois où on l'appelait par son nom, Irina peut les compter sur les doigts d'une main : généralement d'un ton patronisant, lorsqu'elle avait l'audace de demander une faveur (qu'on revoit le programme de la journée, ne désirant pas se retrouver seule avec certains gars) et voir dans les yeux des officiers à quel point elle les emmerdait. Mais on accédait à ses demandes, parce qu'on était "bien gentil" de faire des efforts pour ses "caprices" en lui refilant les tâches ingrates. Tâche dont elle s'occupait avec entrain, en attendant que quelqu'un ici reconnaisse sa vraie valeur.

Il lui arrivait de se demander si Lyona aurait subit la même chose : son frère était bien plus docile et timide qu'elle, sûrement ne se serait-il jamais mis les supérieurs à dos... Du reste, Irina ignorait comment il avait pu gérer les persécutions que leur statut familial a pu engendré par le passé : ils n'ont jamais été assez proches pour discuter de sujets pareils, le jeune homme ayant bien raison de croire que sa soeur ne serait d'aucun soutien s'il lui partageait la moindre difficulté. Pas parce qu'elle le détestait, mais parce qu'elle pensait sincèrement qu'il n'avait qu'à "être un vrai homme" s'il voulait qu'on arrête de l'emmerder. Est-ce qu'elle avait déjà vu des mecs se faire ce genre de "bizutage" entre eux, déjà... ?

Peut-être aurait t-elle trouvé une réponse si sa carrière n'avait pas prit un tournant décisif ce jour-là. Elle ignore pourquoi ses supplications n'avaient pas atteintes le lieutenant, cette fois-là, mais c'est d'un pas lourd qu'elle s'est dirigée vers l'un des entrepôt de la base pour quelques tâches d'entretien. Son camarade la salua cordialement, comme si elle ne l'avait pas surprit plusieurs fois parler de ce qu'il aimerait lui faire dès que l'occasion se présenterait. Combien de fois s'est t-elle réveillée dans la nuit, saisissant le couteau planqué sous son oreiller, en entendant un bruit et craignant que les menaces de défoncer sa porte pour lui "rendre visite" se soit réalisée ?... Peut-être devenait t-elle vraiment aussi parano qu'ils le disaient.

Les mois l'avaient habituée à ne jamais trainer seule, ne pas sortir des trajets nécessaires et de toujours garder la Pokéball du Pokémon lui ayant été assigné "juste au cas où". Pressée comme elle était de finir son taf afin de se barrer, Irina saluait le silence inhabituel de son collègue pour une fois sans remarquer sa concentration quitter la porte de sortie. Dès qu'elle entendit le son métallique, le guet-apens dans lequel elle avait sauté à pied joints lui sautait aux yeux : elle savait qu'on ne pouvait verrouiller que de l'extérieur et qui avait la clé. Mais à l'instant, plus que de maudire son supérieur de l'avoir poignardée dans le dos ainsi, les pensées de la blonde étaient désespérément en quête d'une façon de survivre.

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Une part lâche d'elle-même s'était résignée à abandonner et laisser son camarade faire ce qu'il désirait : ses gestes brusques lui laissait deviner ce qu'il adviendrait si elle tentait de se défendre et la peur avait vite prit contrôle de ses membres. Il lui suffisait de fermer les yeux, ignorer ces injures lâchées dans un ton caressant lui donnant envie de vomir et attendre que ça passe, rien de plus, rien de moins. Mais qu'importe combien elle essayait de se calmer, il lui était impossible de se détendre : et lorsqu'elle sentit l'air froid sur sa peau dénudée, un électrochoc traversa son corps. Non, c'était mort. Elle préférait encore crever que laisser cette merde arriver. Puisqu'il lui était impossible de réfléchir, il ne lui restait que l'instinct de fuir ou se battre.

Irina ignore d'où elle a sortie la force de foutre un coup de boule au gars, trop occupée à se débattre vainement face à l'écart de force. Oh, elle allait se faire défoncer, mais chaque seconde passée avec cet homme dans son espace personnel était un supplice, au point où elle aurait espérer qu'il l'a bute après avoir fracasser son crâne contre le sol au lieu d'appeler du renfort. Pourquoi, d'ailleurs... ? Elle ne se souvient plus trop. Soit parce qu'il voulait "partager" avec les gars avant qu'elle soit crevée, soit parce qu'il avait remarquée sa pokéball glisser au sol et s'enclencher accidentellement. Iskandar était un Pokémon de l'armée, il n'était pas formé à agir sans ordre direct de son dresseur.

Il ne s'est pas gêné pour refaire le portrait de son assaillant, il paraît.

Dans ses souvenirs flous il lui reste surtout cette honte, autant de s'être retrouvé dans cette situation en premier lieu que d'être vue par le Chapignon. Elle n'avait pas voulu faire appel à lui, si elle avait pu elle lui aurait dit d'arrêter pour le préserver de la peine capitale qu'engendrerait sa désobéissance : la bestiole avait aucune idée de la merde dans laquelle il se mettait pour une situation qui était de sa faute à elle, à elle et à elle seule, il ignorait que ne pas agir et la laisser crever serait la préserver d'avoir à vivre avec ce poids sur la conscience jusqu'à la fin de ses jours- car même dans ces instants avant de tomber dans les vapes, elle savait qu'il n'y avait pas de retour en arrière possible. La personne qu'elle était avant était bien morte.

//TW//

Le réveil à l'hôpital fut difficile, avec les nombreuses blessures essuyées lors de l'incident. Papa la rassurait en lui disant que Dyadya s'était occupé de l'administratif pendant sa convalescence, que les comptes qu'elle avait à rendre à l'armée -et aux vies qu'elles avaient injustement mises en danger avec son Pokémon- étaient derrière eux, qu'elle serait de retour à la maison et qu'elle n'aurait même pas à s'en faire pour Iskandar, qu'ils seraient en mesure de lui offrir un foyer et une retraite digne de ce nom. Tant d'informations et pourtant, les pensées d'Irina restaient fixées sur un point : ces bâtards étaient en vie, comme si de rien n'était. Ils trouveront une autre proie à chasser maintenant que leur ancien jouet était cassé.

Il était hors de question d'accepter ça, pas dans sa Strana.
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Irina Alekseieva
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Arkæ
Slava Arkæ, Slava Nashey Tsaritse
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'Dé de Conclusion ' :
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